Platon, Charmide (v. 405 av. J.-C.)

Fiche page 25 : Platon, Charmide (v. 405 av. J.-C.)

Le philosophe grec Platon (v. 428-v av. J.-C.) est un élève de Socrate, illustre penseur de l’Antiquité. C’est grâce aux écrits de Platon que nous sont parvenus les enseignements socratiques., dispensés à l’oral, même s’il arrive au disciple de déformer parfois les propos de son maître. Le dialogue philosophique du Charmide prend pour personnage éponyme l’oncle de Platon, jeune homme considéré alors comme le plus beau et le plus sage de sa génération. Cherchant à définir ce qu’est la sagesse, Charmide suggère que celle-ci est la faculté de toujours agir avec calme et modération. Socrate réfute cette hypothèse en montrant que la vitesse et la vivacité sont préférables dans toutes les activités, qu’elles soient spirituelles ou corporelles.

La sagesse est le fait d’accomplir toutes choses avec mesure et calme.

La vitesse est une forme de sagesse.

Il est plus beau de faire les choses lentement.

A la course, l’exécution vive et rapide relève la beauté, à l’inverse du mouvement calme.

La rapidité et la vivacité sont mieux que la lenteur et le calme.

Quelques soient les actions menées, la rapidité n’est pas apparu moins belle que le calme.

Fiche page 31 : Clément Chéroux, « Vues du train. Vision et mobilité au XIXè siècle » (1996)

Dans l’article suivant, Clément Chéroux, historien de la photographie, conservateur et commissaire d’exposition né en 197, s’intéresse au train non seulement en tant que machine à locomotion, mais aussi en tant que dispositif qui modifie notre vision du monde. Pour analyser et comprendre ce que l’on voit d’un train lancé à pleine allure, l’auteur étudie la manière dont les arts visuels, tels que la peinture et la photographie, se sont emparés du sujet.

La caractéristique première d’un train est la vitesse.

Toutes choses perçues par les yeux, sont vu d’une rapidité inouïe et perçues autrement.

Victor Hugo dit « En train, tout va trop vite, tout passe, « tout devient raie ».

Le paysage qui défile se résume souvent à deux bandes colorées ; azur et brune : le ciel et la terre.

Plus il y a de la vitesse et plus les couleurs risquent de se confondre en une plage de blanc spectral.

Retenir que l’essentiel des choses vues à vive allure (Peintre, Johan Barthold Jongkind).

Selon les km/h, l’œil perçoit différents plans.

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