Nelson Mandela : contre le racisme
Lettre type : Nelson Mandela : contre le racisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Brice_kwizera • 17 Juin 2019 • Lettre type • 411 Mots (2 Pages) • 714 Vues
Nelson Mandela : contre le racisme.
Nelson Mandela s’est éteint ce jeudi à l’âge de 95 ans, à l’issue d’une vie marquée par son combat contre l’Apartheid, en Afrique du Sud. Un combat pour lequel il avait été incarcéré pendant 27 longues années et qui a fait de lui un symbole de la lutte pour l’égalité raciale, bien au-delà des frontières de son propre pays. Il rêvait d’une « nation arc-en-ciel, en paix avec elle-même et avec le monde ». Il s’était dit prêt à mourir pour cette nation, l’Afrique du Sud, et pour l’égalité raciale. C’est finalement une infection pulmonaire qui a emporté Nelson Mandela, mais cette quête acharnée de la paix et de l’égalité raciale, y compris au prix d’une lutte armée, résume le parcours d’un homme qui tout en admirant Gandhi s’est vu contraindre de prendre les armes face aux injustices de Apartheid. Un parcours inspirant pour beaucoup d’entre nous, comme Nicolas Hulot le confiait à Psychologies encore récemment.
- L’engagement.
Nelson Mandela, né en 1918, est le premier de sa famille à recevoir une éducation occidentale. Jeune homme brillant, il poursuit ses études jusqu’à l’université où il découvre les thèses du nationalisme africain qui le conduisent, en 1944, à intégrer le Congrès National Africain (l’ANC). Quelques années plus tard, il fonde le premier cabinet d’avocats noirs d’Afrique du Sud et s’illustre dès 1952 au sein de l’ANC en organisant des campagnes de désobéissance civile. Leur objectif : dénoncer les lois de l’Apartheid qui, depuis 1948, privent les Noirs sud-africains de leurs droits les plus élémentaires.
- De la non-violence aux sabotages.
Plusieurs fois arrêté et incarcéré, Mandela poursuit ses actions non-violentes alors que la répression du gouvernement de Pretoria se fait toujours plus dure. En 1960, avec le « massacre de Sharpeville », c’est le tournant. Ce jour-là, la police tire sur des milliers de manifestants venus protester contre une énième loi ségrégationniste. Le bilan fait état de plus de 60 morts, dont des femmes et des enfants, et 180 blessés. Le gouvernement sud-africain réagit aussitôt et interdit l’ANC. Mais pour Mandela, la lutte continue, clandestinement. Il abandonne quelques mois plus tard la non-violence pour créer la branche militaire de l’ANC qui prône l’action armée. C’est le temps des sabotages à la bombe contre les lieux emblématiques de l’Apartheid. Leur objectif : des attaques symboliques sans perte humaine. Apartheid : Régime de ségrégation systématique qui existait, en Afrique du Sud, entre Blancs et Noirs.
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