Minecraft
Fiche de lecture : Minecraft. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathan Viaud • 26 Décembre 2018 • Fiche de lecture • 611 Mots (3 Pages) • 651 Vues
Les agents de police nationale et de police municipale concourent tous deux aux missions de police administrative, ce qui veut dire qu'ils sont chargés de mission de surveillance qui ont pour but de maintenir le respect de l'ordre public. Les agents de police municipale ne peuvent en revanche agir que dans les limites des pouvoirs de police du maire car ils en dépendent. Donc les agents de police municipale ne pourront travailler que sur le stationnement( comme par exemple gérer la circulation quand un incident à lieu sur la route), les conflits de voisinage, les couvre-feux, etc. Les agents de police nationale peuvent intervenir plus largement sur des faits de délinquance, comme par exemple les excès de vitesse, les vols à l'arrachée, les agressions, etc.
Les gendarmes eux, à la différence des policiers c’est qu’ils appartiennent à l’armée française et donc qu’ils sont des militaires, alors que les policiers ne sont que de simples fonctionnaires agréés.
Pour finir, il y a les unités spécialisées qui elles n’interviennent que dans des situations particulières, comme les CRS (compagnies républicaines de sécurité) qui peuvent par exemple servir d’escorte au président de la République durant ses déplacements.
Il y a également le RAID, le GIGN et le GIPN qui sont des unités d’élites appelés en cas de situation à extrême violence ou à risque très élevées, comme pour le terrorisme.
Enfin il y a le PGHM qui est intervient pour la haute montagne, donc pour secourir les personnes en difficulté.
Tout d’abord, il faut savoir que c’est au maire que revient la décision de choisir les armes que porteront les policiers municipaux de sa ville, donc certains sont uniquement équipés d’armes non-létales. Les autres étant plus lourdement armés sont munis d’un revolver, de flash-ball, de tasers et de matraques (téléscopiques ou non), mais le soucis est qu’avec l’attentat du 14 juillet 2016, les revolvers des policiers n’ont eu aucune utilité car ils n’ont pas de force de pénétration, donc certains maires ont optés pour des pistolets automatiques pour qu’en cas d’attentat à la voiture bélier les policiers puissent arrêter le pilote fou en tirant à travers le pare-brise.
Le GIGN tout comme le RAID et le GIPN utilisent également des armes non-létales comme des tasers et des armes létales comme des revolvers. Mais étant sollicités pour des interventions de plus grande envergure, ils utilisent principalement des pistolets-mitrailleurs (ex : MP5 ou P90), des fusils à canon lisse (ex : Remington 870 ou SPAS12), des fusils d’assaut (ex : FAMAS) et des fusils de précision (ex : PGM Hecate II)Il faut savoir que les policiers n ‘ont le droit de faire usage de leurs armes de fonction que dans certains cas : « légitime défense, absolue nécessité et usage proportionnel à la menace »
Nous nous intéresserons principalement aux policiers municipaux, car c’est en particulier cette branche la qui est remise en question au niveau du port d’arme. Selon des chiffres officiels de 2016 83 % d’entre eux seraient équipés d’armes non-létales et 44 % d’entre eux disposeraient d’armes à feu alors qu’en 2017 50 % d’entre eux en auraient ce qui démontre la prise de conscience autour du port d’arme.
Etant donné que sur la plupart des incidents produits en France, les premiers sur les lieux étaient des policiers municipaux, donc si ceux-ci n’avaient aucun moyen de neutralisation leur présence n’aurait eu aucune utilité alors qu’équipé d’armes ils auraient pu se rendre utile. C’est le cas de Clarissa Jean-Philippe qui était policière municipale et qui fut abattue par Amedy Coulibaly dans la ville de Montrouge le 8 janvier 2015 et qui ne disposait ni de gilet pare-balles ni d’armes à feu donc aucun réel de moyen de défense face à une kalashnikov.
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