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La bibliothèque

Mémoire : La bibliothèque. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2019  •  Mémoire  •  849 Mots (4 Pages)  •  466 Vues

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                                                              LA BIBLIOTHEQUE

Cela faisait deux semaines que j’étais chez mes grands- parents et je ne pouvais pas me lasser d’explorer leur maison. C’était une demeure très spacieuse qui possédait de nombreuses pièces, dont la décoration était d’un style assez moderne. Chaque année, je prenais un réel plaisir à venir chez eux.

 En ce moment même je marchais le long d’un couloir peu éclairé. Après avoir parcouru celui-ci, j’entrai dans une pièce jamais vue auparavant, et ce que j’aperçus m’intrigua : il s’agissait d’une bibliothèque, qui contrairement aux autres pièces de la maison, était décorée d’un style ancien. Les meubles étaient recouverts d’une épaisse couche de poussière. C’était comme si personne n’était entrée dans la pièce depuis de nombreuses décennies. L’horloge située à l’autre bout de la pièce semblait s’être arrêtée, je décidai donc d’aller voir si je pouvais la faire redémarrer. Après l’avoir remise en route, je m’aperçus qu’elle indiquait midi alors qu’il n’était que dix-heures, je la réglai donc à la bonne heure. Quelques secondes après, le sol se mis à trembler, je fus prise de vertiges et je m’évanouis.

Lorsque je me réveillai, l’atmosphère de la pièce me parut différente, les meubles n’étaient plus couverts de poussière et sur un secrétaire étaient disposés des journaux datant du 6 juin 1886. Je fus interrompue par l’arrivée d’une jeune femme qui ne semblait pas avoir remarqué ma présence. Elle avait le teint pâle, de long cheveux blonds et bouclés. Elle était habillée comme au 19e siècle. Des larmes coulaient de ses yeux sur ses joues et je perçus dans son regard une profonde tristesse. Lorsque je voulus m’approcher, je vis alors la jeune femme brandir un couteau et se l’enfoncer dans le ventre ! Alors que j’étais paralysée de terreur, elle tomba lentement au sol et poussa un dernier soupir. Pendant de nombreuses minutes, je restai clouée au sol, j’avais envie de hurler de peur mais je restai sans voix. Les minutes s’écoulèrent lentement avant que je découvre à mes pieds un médaillon qui s’était sûrement détaché du cou de la jeune femme lors de sa chute. Sans réfléchir je pris le médaillon et le mit dans une de mes poches. Aussitôt, le sol se mis à trembler et comme la première fois je fus prise vertiges ; mais avant de m’évanouir j’aperçus l’horloge dont les aiguilles indiquaient midi.

Je repris conscience dans la bibliothèque, en face de l’horloge qui indiquaient dix-heures ; les meubles étaient à nouveau recouverts de poussière. Plus tard lorsque je parlai à ma grand-mère de l’étrange rêve que j’avais fait dans la bibliothèque, elle me que dit que quand elle et mon grand-père avaient acheté la maison, il n’y avait pas de bibliothèque, et qu’il n’y en avait jamais eu ! Je voulus pourtant retrouver la pièce mais je ne réussis qu’à me perdre. Les jours passèrent sans que rien d’anormal ne se produise. Cependant le dernier soir de mon séjour, alors que je faisais mes bagages j’entendis un objet tomber de mes poches et quand je me baissai pour le ramasser, je reconnus le médaillon de la jeune femme. Et bien que remplie de doutes, je sus que, réel ou pas, le souvenir de la jeune femme ne me quitterait jamais. 

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