L'Islande
Fiche : L'Islande. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeannemlhtre • 12 Février 2018 • Fiche • 1 687 Mots (7 Pages) • 593 Vues
l'Islande occupe la première place pour l'égalité des sexes sur le marché du travail
L’égalité homme - femme sur le marché du travail: voilà un enjeu où il y a encore beaucoup d’avancées à faire. Dans de nombreux pays, y compris en France, les inégalités de salaire, d’accès à la politique ou les discriminations persistent envers les femmes. Et malgré les progrès, peu de pays, peuvent s’estimer être proches d’atteindre l’égalité parfaite entre les hommes et les femmes au travail.
Malgré tout, certains pays sont plus avancés dans ce combat que d’autres. Chaque année, le Word Economic Forum entreprend de quantifier les progrès qui sont faits dans ce domaine, d’analyser comment les politiques publiques de tous les pays du monde progressent sur les enjeux de la parité, afin de promouvoir plus d’égalité entre les hommes et les femmes. Dans ce cadre, ils publient chaque année le Global Gender Gap Report, qui analyse toutes ces évolutions, afin de determiner les pays les plus avancés en matière de parité homme-femme.
L’Islande est le pays le plus exemplaire en matière de parité homme-femme.
L'Islande est un pays du nord de l'Europe. Sa capitale est Reykjavîk. L'Islande compte environ 320 000 habitants et s'étend sur 103 000 km². L’île de l’océan Atlantique ne compte pas parmis les membres de l’Union Européenne. Avant la crise financière de 2008 l'Islande était au premier rang des pays les plus développés au monde selon l’indice de développement humain (IDH) de 2007 et 2008. Après avoir été frappée de plein fouet par la crise économique internationale, l’économie islandaise s’est redressée. En 2015, la croissance s’est élevée à 4,8% du PIB, tirée par le dynamisme d’une consommation, la baisse du chômage, la hausse des salaires réels et la stabilisation de l’inflation. Cependant la croissance du pays devrait ralentir avec des prévisions se situant autour de 3,7%.
L’Islande, un « petit » pays insulaire d’environ 330 000 habitants (dont 49,8 % de femmes en 2016) mais un "Grand" pays précurseur sur le terrain de l’égalité femmes/hommes.
Muriel Pénicaud veut supprimer en France l'écart salarial homme/femme d 'ici 2022. Un pays en Europe montre que cela est possible : L'Islande.
En Europe, l'égalité salariale est loin d’être acquise puisqu'à compétence et travail égal, les femmes gagnent en moyenne 16% de moins que les hommes. On rappelle quand même qu'en France depuis la loi Roudy, votée il y a trente-cinq ans, l'égalité Homme femme et un principe constitutionnel.
Depuis 2008, l’Islande, a comblé 88% de l’écart des sexes. Le pays se trouve au premier rang depuis neuf ans et continue de progresser. Il a même pris encore un peu d’avance sur le deuxième, la Norvège, qui a vu son pourcentage reculer. Ce pays devient le premier au monde à se doter d'une loi obligeant les employeurs à payer les femmes et les hommes de manière égale. En effet une loi entre en vigueur le 1er janvier 2018. Dès lors, les entreprises privées et les entités gouvernementales de plus de 25 salariés sont désormais obligés d'obtenir un certificat officiel, délivré par les autorités du pays, prouvant qu'ils respectent bien l'égalité salariale. Dans le cas contraire, les employeurs seront contraints de payer une amende. Les entreprises qui ne suivront pas cette loi, se verront être contraintes de payer une lourde amende. Ainsi, l'Islande se fixe 2022 pour atteindre l’égalité parfaite sur le marché du travail.
La France tente néanmoins de suivre le modèle des pays d’europe scandinave, d’établir une forme d’égalité des sexes sur le marché du a travail et de réduire les inégalités. Depuis 2014, il est maintenant obligatoire que les négociations annuelles obligatoires sur les salaires abordent annuellement les objectifs d’égalité salariale ainsi que les mesures permettant de les atteindre.
Si les entreprises de plus de cinquante salariés ne disposent pas d’un accord en matière d’égalité professionnelle, elles peuvent désormais être sanctionnées.
Le 7 novembre 2017, jour de l’appel des Glorieuses, Myriam El Khomri, Ministre du Travail et Laurence Rossignol, Ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes faisaient le bilan suivant :
« Au 15 août 2016, 85% des entreprises de plus de 1 000 salariées étaient couvertes par un accord sur l’égalité entre les femmes et les hommes. 2 270 mises en demeure ont été prononcées depuis début 2013, tandis que 107 pénalités ont été fixées pour les entreprises qui, bien que mises en demeure, ne se sont pas conformées à la législation. »
Outre ce dispositif, il est aussi possible pour la victime, une organisation syndicale ou une association de lutte contre les discriminations, de porter devant les tribunaux une atteinte à l’égalité salariale, comme indiqué sur le site du ministère du travail :
«L’employeur qui ne respecte pas son obligation d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes s’expose à une peine d’emprisonnement d’un an au plus et/ou une peine d’amende de 3750 €.»
Malgré toutes les législations successives misent en œuvres, l’écart salarial entre les hommes et les femmes continue de se réduire à un rythme trop lent en France. Mais peut-être aussi qu’il faut reconnaître que même en 2017, la population française est d’être d’accord sur le sujet de l’égalité
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