Qu'est ce que l'économie

Qu’est ce que l’économie ?

D’un point de vue général, l’économie permet d’étudier les divers comportements liés à la production, à la distribution mais également à la consommation des biens et des services. L’économie représente un domaine relativement large qui comprend différents aspects tels que la sociologie ou la science politique. A l’aide de mécanismes économiques, nous pouvons de nos jours, analyser certains éléments de l’actualité telles que les crises ou les différents marchés. Par ailleurs, nous pouvons faire la distinction entre la macroéconomie ainsi que la microéconomie. La macroéconomie est une analyse large des grands composants de l’économie tels que le revenu, l’investissement, l’épargne ou encore l’emploi. D’un autre côté, la microéconomie étudie les comportements particuliers qui peuvent être ceux des offreurs, des demandeurs ou encore celui des entreprises dans un domaine spécifique. L’économie représente donc un élément essentiel pour tous afin de comprendre le monde dans lequel nous vivons. Nous pouvons ajouter qu’elle fait aussi l’objet de divers débats concernant la répartition des richesses ou le développement durable par exemple. Effectivement, l’économie est divisée en différents courants ; les courants principaux des derniers siècles sont celui des néoclassiques et des keynésiens. Tous deux apportent une vision différente sur les mêmes aspects économiques comme le marché du travail.

Ainsi, nous pouvons nous demander : De quelle façon peut-on analyser l’économie ? 

Afin de répondre à la problématique posée, nous allons d’abord étudier l’analyse des néoclassiques, puis dans un second temps nous expliquerons celles des keynésiens.

1. L’analyse néoclassique

Tout d’abord, l’analyse néo-classique concerne le plus souvent la microéconomie. Dans le cadre du marché du travail, on remarque que l’analyse néoclassique étudie uniquement le comportement des travailleurs (les offreurs) et des employeurs (les demandeurs) qui tous effectuent un calcul coût/avantage. Effectivement, les travailleurs réalisent un arbitrage entre le loisir et le travail et les entrepreneurs entre le capital et le travail.

Selon cette approche, le marché s’autorégule car les prix sont flexibles donc l’offre et la demande arrivent à se retrouver à l’équilibre. Les néoclassiques analysent le marché en fonction de la loi de l’offre et de la demande. Pour cela, il faut que toutes les hypothèses de la concurrence pure et parfaite créée par Walras, soient respectées (atomicité, transparence, homogénéité, mobilité des facteurs de production et fluidité). Nous pouvons distinguer 3 types de marchés : le marché des biens, des capitaux et celui du travail.

Par ailleurs, l’offre et la demande de travail se rencontrent à un certain prix, qui à l’équilibre, permet le plein emploi appelé l’équilibre de plein emploi. Ce point d’équilibre est possible grâce à la flexibilité des prix. Si la demande est inférieure à l’offre, alors les prix vont baisser ce qui va faire baisser l’offre et augmenter la demande, ainsi la demande sera égale à l’offre, on assiste donc à un retour au point d’équilibre. Il s’agit du même fonctionnement avec tous les marchés chez les néoclassiques.

De plus, pour les néoclassiques la monnaie est neutre. En effet, pour eux, il est inutile d’augmenter la monnaie en circulation en cas de ralentissement de l’activité économique puisque nous serons en situation de plein emploi. Cette augmentation va être la cause d’une inflation (soit une augmentation générale des prix).

Pour finir, les néoclassiques sont contre l’Etat interventionniste et affirment que les différentes politiques économiques auraient aucun effet positif sur la situation économique du pays car encore une fois le marché va s’autoréguler.

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