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Mobilité sociale

Commentaire de texte : Mobilité sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 858 Mots (8 Pages)  •  284 Vues

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Devoir Maison SES – Epreuve composée

Partie 1 :

        Une chaine de valeur correspond à l’ensemble des opérations de conception, de logistique, de production et de services nécessaires à la production d’un produit final et qui, chacune, ajoutent de la valeur au produit. Par ailleurs, la chaine de valeur mondiale désigne l’ensemble des activités productives réalisées par des firmes multinationales dans différents pays comme avec Apple. Cette multinationalisation se mesurant par l’ampleur des flux d’investissements directs à l’étranger réalisés par ces firmes chaque année. La fragmentation et l’internationalisation d’une chaine de valeur consiste à localiser les étapes de son processus de production dans différents pays en fonction des avantages comparatifs qu’ils offrent et permettant d’éviter certaines barrières à l’entrée des marchés nationaux comme des taxes douanières ou des normes contraignantes imposées aux produits importés. L’internationalisation de la production représente la tendance a disséminé des unités de production à l’échelle mondiale selon les avantages offerts par telle ou telle nation. Chaque firme souhaite ainsi améliorer en permanence sa compétitivité-prix en recherchant partout les moyens d’abaisser l’ensemble de ses couts de production.

Partie 2 :

        1/ Ce graphique présente la part d’exportation et d’importation françaises dans les exportations et importation mondiale marquées en pourcentage de 1967 à 2017. Durant cette période les différentes part vont de 6,8% à 3,5%. L’intérêt de ce graphique est de proposer un aperçu des exportations et importations françaises dans les exportations et importations mondiales entre 1967 et 2017 montrant la notion de compétitivité françaises c’est-à-dire son aptitude à importer mais surtout exporter pour satisfaire la demande et faire face à la concurrence.

        2/ On remarque que les 2 courbes (exportation et importation) se croisent fréquemment de 1967 à 1983 ou l’importation correspond à environ 6,2% et l’exportation variant plus et allant de 5,5% à 6,5%. En 1985 on peut constater une première baisse à 5,5% pour les importations et exportations qui réaugmenteront jusqu’à 6,8% en 1991. Enfin, les exportations et importations baisseront progressivement jusqu’en 2017 ou elles atteindront les 4% pour importation et les 3,5% pour l’exportation. De 2003 à 2011 on peut remarquer que le solde commercial (différence entre exportation et importation) augmente progressivement jusqu’à se stabiliser de 2011 à 2017. On peut donc distinguer 2 périodes : un certain équilibre de 1967 à 1991 et une baisse jusqu’à 2017. En notant que la compétitivité d’un pays est sa capacité à exporter les produits de ses entreprises nationales et qu’elle dépend de la productivité de ces dernières et mesurée par sa part de marché dans les exportations mondiales, on peut comprendre que les besoins et la production de la France sont moins importantes qu’à l’époque lorsque le pays était en plein développement.

Partie 3 :

Le libre échange repose sur les théories des économistes classiques Adam Smith puis David Riccardo. Ils mettent en lumière, dès le XIXe siècle, l’intérêt des économies à échanger internationalement, c’est-à-dire à acheter ce que les autres pays peuvent produire moins cher. Le commerce international est à l’origine de nombreux débats, d’une part ce serait un moyen de développement économique et d’une autre, il serait responsable de la désindustrialisation. Un avantage comparatif dans le commerce correspond à l’avantage qu’un pays a sur un autre au niveau de la production d’un bien ou service particulier. Cet avantage peut provenir de différents secteurs comme (l’infrastructure, de la main-d’œuvre, de la technologie, des innovations ou de ses ressources naturelles). Les pays ont donc intérêt à spécialiser car cela leurs procurent des avantages dans la production d’un bien ou d’un service c’est-à-dire que si le cout relatif de ce bien ou ce service par rapport a un autre bien ou service dans le pays est inférieur au cout relatif de ces deux biens ou services dans les autres pays.

Ainsi nous verrons quel est le rôle des avantages comparatifs dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale ?

Dans un premier temps nous verrons les avantages comparatifs chez Ricardo puis dans un second l’approche HOS et la théorie des dotations technologique.

        David Ricardo, économiste du XIXe siècle présente sa théorie inspirée de la théorie première d’Adam Smith sur l’avantage absolu et cherche à approfondir celle si en intégrant au commerce mondial les nations qui ne disposent d’aucun avantage absolu. Dans sa théorie il exprime le fait qu’un pays doit se spécialiser dans les productions où il a un avantage relatif plus élevé par rapport aux autres pays (le plus grand avantage ou bien le désavantage le plus faible). On parle alors d’avantage comparatif. L’avantage ou le désavantage provenant de la comparaison des niveaux de productivité. Par exemple, si un pays se spécialise dans la production où il est relativement le meilleur, il en tirera un avantage tout aussi grand qu’un avantage absolu. Cet avantage s’appelle un gain à l’échange, c’est-à-dire que la spécialisation permet de pouvoir acheter une quantité plus importante du bien que l’on ne produise plus par l’échange. Ricardo illustre sa théorie en prenant l’exemple de la production de vin et de drap au Portugal et en Angleterre. Dans son exemple, le Portugal est plus productif que l'Angleterre dans les deux productions. Cependant, l'avantage du Portugal est relativement plus important dans le vin que dans le tissu. Le Portugal a donc intérêt à ne plus produire de vin, l'Angleterre seulement du drap, puis d'échanger une partie de leur production. Finalement, on obtient plus de biens par la spécialisation que par une production autonome. Comme illustré dans le document 3 ou l’on peut remarquer qu’en majeur partie l’ensemble des avantages comparatifs correspondent au niveau de richesse du pays. Par exemple le Kenya a un grand avantage dans les produits agricoles car les comestibles et non comestible font partie de ses avantage comparatifs. De plus, si l’on compare les avantages de la Chine avec ceux de la Corée du Sud, on peut remarque la différence de niveau de développement du pays, la chine étant dans des avantages nécessitants une grande main d’œuvre au contraire de la Corée du sud ou la majorité de ses avantages son grâce a la recherche et développent. Selon Ricardo chaque pays tire un intérêt du commerce international, quel que soit son niveau de développement. Sous certaines conditions il est donc profitable pour tous que chaque nation se spécialise dans les productions ou elle dispose de l’avantage comparatif le plus élevé ou du désavantage relatif le moins important. Une telle spécialisation permet donc à chaque pays d’optimiser sa production.

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