Mobilité sociale
Fiche : Mobilité sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathmtb • 30 Janvier 2017 • Fiche • 2 504 Mots (11 Pages) • 1 153 Vues
Chapitre 5
I. Qu’est ce que la mobilité sociale ?
1. Définition générale (doc 1 p 236 et doc 2 p 236)
Mobilité sociale : C’est le passage des individus d’une position sociale à une autre (souvent mesuré par les PCS)
Sorokin est le 1er à avoir étudié la mobilité sociale dès 1927 (utile en phrase d’accroche)
Les pvs publiques accordent bcp d’importance à ses études comme aux enquêtes PISA qui classent les différents pays selon la réussite des élèves. Ces études soulignent l’efficacité + ou – grande des dépenses d’éducation : 2eme poste budgétaire après la dette
2. La mobilité : une notion polysémique
Plusieurs formes de mobilité sociale :
Mobilité intragénérationnelle : mob en cours de vie pro à l’intérieur d’une mm génération
Mobilité intergénérationnelle : mob entre 2 générations en étudiant la position sociale des fils ou des filles comparée à celle des pères ou des mères
Mobilité horizontale : changement pour une position différente mais socialement équivalente
Mobilité verticale : changement pour une position considérée soit sup soit inf
Mobilité structurelle : mob dû aux changements de structure de la pop active ex : le nombre d’ouvriers décroit dans la pop active, ce qui crée un mouvement de mobilité, c’est le même phénomène pour les agriculteurs.
Mobilité nette : mob observée ou totale ou réelle – mob structurelle
La mob structurelle fausse la mob totale ex : la mob structurelle représentait 38% de la mob totale
3. De la mobilité observée à la mobilité relative )))))))))))))
→ L’importance de la mob structurelle (doc1 et 2 p 239)
Mob totale= mob structurelle+ mob nette
Entre 1962 et 2010 certaines PCS ont vu leur part augmenter dans la pop active : Les cadres, profession intermédiaires et des employés, tandis que d’autres PCS ont vu leur part diminuer dans la pop active : il s’agit des agriculteurs exploitants, des artisans exploitants et des ouvriers, c’est ce qu’on appelle la théorie du déversement.
Les causes sont essentiellement les gains de productivité obtenu grâce au PT, cela réduit ds un 1er temps les besoins en main d’œuvre dans le secteur primaire puis secondaire. Les autres causes sont la mondialisat° des échanges, la concurrence…
La productivité dans le secteur tertiaire est difficile à mesurer et le PT au lieu de détruire les emplois, il en créer.
La mob structurelle (représente une part importante) fausse la mob totale.
La participation croissante des femmes sur le marché du W a modifié la mob structurelle des hommes car certaines ont pris leur place d’où hausse de la mob structurelle ex : De + en + de femmes poursuivent des études et deviennent cadres d’où concurrence accrue homme-femme.
Or ces bacs pro sont choisi en majorité par les enfants des milieux ouvriers et employés ce qui réduit leur part dans l’ensemble des étudiants ayant accès au sup.
→ L’intérêt de mesurer la fluidité sociale avec l’odd-ratio (doc 4 p 239)
Si l’odd-ratio= 1 cela signifie que la société n’oppose pas de résistance à la mobilité, celle-ci est parfaite, les chances de chaque ind sont égales, chaque ind peut accéder à la position sociale de son choix qq soit son milieu social d’origine. L’odd-ratio c’est le rapport des chances selon le milieu social d’atteindre telle ou telle position sociale.
Fluidité # viscosité sociale (proche de 0)
Une société est fluide si les individus peuvent accéder à toutes les positions sociales qq soit son milieu d’origine.
II. Comment mesurer la mobilité sociale ? (doc 2 p 240)
1. Lecture et interprétation des tables de mobilité (c.f TD)
2. Une mesure imparfaite de la mobilité
→ Non prise en compte de la mob subjective (doc1 p 242)
Comme ds la photo, il y’a mob intra pour la femme qui est passée de la PCS6 ouvriers à PCS5 employés mais pas de véritable promotion sociale car le W ne fournit pas + de responsabilité ni une rémunération sup → mob subjective, il y’a surestimation du parcours social. Il y’a surestimation du parcours car sur la table de mob il y’a un changement mais qui est subjectif.
A l’inverse, un fils de commerçant devenu chef d’entreprise, dans ce cas pas de changement de PCS mais une véritable promotion sociale sous estimée.
Il s’agit de 2 défauts reprochés aux tables de mob.
→ La poursuite du rêve américain ? (doc 4 p 243)
Aux USA, la pauvreté est passagère, elle est due à une absence d’activités pro, mais dans l’esprit des américains, la réussite pro est tjrs possible contrairement à nos sociétés on peut devenir riche du jour au lendemain et inversement. Alors qu’en Fce si on est riche on peut le rester longtemps. De + en Fce on accorde bcp d’importance aux diplômes détenu pour faciliter l’accès à des postes intéressants tandis qu’aux USA c’est le mérite personnel qui est valorisé.
La mob sociale est calculée en fonction du revenu et la répartition de la pop se fait en quintil.
Les Américains les + pauvres connaissent une faible mob sociale car le système scolaire n’est pas pris en charge par les pvs publics.
III. Les facteurs lourds de la destinée
1. Milieu social et réussite scolaire
→ Une fausse démocratisation des études (doc 1 p 244)
Il y’a une généralisation de l’accès au sup car + de la moitié des jeunes poursuivent des études sup, toutefois l’écart entre les milieux sociaux d’origine des étudiants perdurent. Il n’y a pas eu de démocratisation véritable de l’accès aux études sup car les écarts entre les milieux sociaux ne faiblissent pas → démocratisation ségrégative, cela est dû à la volonté des pvs publics d’amener 80% d’une classe d’âge au nv bac à la fin des années 80. Pour ce faire on a créé de nvx bacs comme le bac pro en 1987 et développé les bacs technos mais tous ces bacs ne permettent d’étudier dans le sup et n’ont pas tous la mm valeur, ce qui justifie la légère baisse depuis 2008 car bcp de bachelier pro ont tenté sans succès de poursuivre leurs études dans le sup.
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