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Les inégalités

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Par   •  16 Février 2022  •  Dissertation  •  2 003 Mots (9 Pages)  •  459 Vues

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individus doivent être traiter de la même manière et doivent avoir les mêmes droits. En France depuis 1789, la notion d’égalité a sa place est même le mot d’ordre de la démocratie. Malg« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » C’est ainsi que s’ouvre la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 instituant ainsi l’égalité et la liberté comme des principes fondamentaux de l’organisation sociale. Selon la loi les ré ça notre pays n’est pas exclu par des inégalités, ce qui signifie que des différences existe dans l’accès à des ressources rares, traduisant concrètement l’existence de hiérarchies sociales. Pour essayer de lutter contre celles-ci, les pouvoirs publics qui désignent les autorités qui déterminent et conduisent l'action de l'État agissent de différentes manières. Cette tension entre égalité des droits et inégalités des conditions sociales est au cœur des réflexions sur la justice sociale. La plus fondamentale, c’est l’égalité des droits, c’est ce qui justifie les politiques de lutte contre les discriminations. Ensuite l’égalité des chances constitue le second principe des sociétés démocratiques. Enfin, l’égalité des situations. Avec l’émergence des États Providence au lendemain de la seconde guerre mondiale, on voit se mettre en place des politiques actives de lutte contre l’ensemble de ces inégalités. Elles vont principalement s’appuyer sur quatre outils, la fiscalité, la production de services collectifs, la protection sociale et la redistribution des revenus qui en découle et enfin de manière plus récente la lutte contre les discriminations.

Nous pouvons donc nous demander comment malgré une évolution constante des inégalités les pouvoirs publics continuent de lutter contre ces discriminations ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps le rôle de la protection sociale ainsi que de la fiscalité, ensuite la redistribution par les services collectifs et enfin la lutte contre les discriminations.

On constate une hausse des inégalités à la suite du Takeoff, ce sont les entrepreneurs innovateurs qui vont bénéficier du progrès technique au XIXe siècle les inégalités sont très forte surtout que l’État gendarme n’avait pas pour rôle d’intervenir dans la justice sociale c’est à partir du premier choc pétrolier de 1973 à partir des 30 glorieuses que l’on remarque une baisse des inégalités. En effet on favorise une distribution horizontale pour prévenir les risques en créant la sécurité sociale en 1945 par Laroque. Le SMIG a été créé en 1950 puis est remplacé par le SMIC en 1970, il dépasse le simple au niveau de l’inflation. Ce SMIC augmente en 1968 de 35 % sous la direction de Charles-de-Gaulle avec la création des accords de grenelle. La protection sociale est un ensemble de mesures mises en œuvre pour assurer et aider les individus face aux risques majeurs de survie (chômage, maladie, vieillesse, famille). Selon Castel ce système né à la fin du XIXème siècle permettrait de fournir une propriété sociale à ceux qui n’ont pas de propriété privée. La protection sociale se découpe sous plusieurs formes. Elle a à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre lorsqu'ils sont malades, âgés ou en une famille nombreuse) et des objectifs sociaux (réduire les inégalités face aux risques et garantir aux individus un revenu minimum). Cette protection sociale ne pourrait pas marcher sans l’aide d’institutions : d'abord la sécurité sociale (protection contre la maladie, la vieillesse, etc.). Elle est aussi en lien avec l’État, par exemple, les bourses scolaires, indemnités de fin de droits des chômeurs... Mais il y a aussi les collectivités locales (les communes peuvent prendre en charge certaines dépenses pour les retraités démunis, comme frais de transport). Enfin, des agences de gestion privées (organisations caritatives, comme le Secours populaire) sont également responsables d'une certaine protection sociale, ciblant généralement les groupes les plus marginalisés. En France, la majorité des dépenses de protection sociale sont financées par les prélèvements (fiscalité obligatoire). La fiscalité donc les impôts permettent de « rembourser » les dépenses de l’État ou bien même des collectivités locales ou territoriales. La contribution sociale des employeurs et des salariés permet de financer ces dépenses. Selon l’INSEE en 2018 le montant moyen des prélèvements et des prestations ont permis aux 10% les moins aisées (d1) de multiplier par trois leur niveau de vie (document 2). Mais on remarque aussi que les prélèvements ont baissé le niveau de vie des 10 % les plus aisées (d9). De plus grâce à la redistribution sociale traduit par le transfert monétaire de l’état ou la sécurité sociale vers les ménages, grâce à des prélèvements sur les revenus de certains individus ou ménages, le taux de pauvreté ou considérablement réduit en 2016. Comme on le voit dans le document 1, l’objectif de la redistribution est d’atteindre une justice sociale « juste » que les plus pauvre sois moins pauvre et les plus riches sois moins riche.

Pour réduire les inégalités absolue et relative il faut privilégier un impôt progressif car plus l’assiette est étendue plus le taux est élevé c’est un impôt juste. Par exemple la TVA est un impôt injuste fiscalement car le taux est le même pour les riches que pour les pauvres bien que ce soient les pauvres qui ont la plus forte propension à consommer, et ils doivent en supporter les conséquences.

Cependant, cette sécurité sociale ainsi que la fiscalité ne sont pas les deux seules solutions qui tentent de lutter contre les inégalités. Il existe trois différentes conceptions de la justice sociale qui tentent d’augmenter les formes d’égalité dans la société démocratique. L’égalité des droits, des chances et des situations sont les trois notions d'égalité, qui se retrouveront dans des conceptions différentes de la justice sociale. Par exemple égalité des droits ne garantit pas l’égalité des chances, toutes les femmes ont le droit de se présenter à une élection mais ils n’ont pas les mêmes chances d’être élu. L’égalité des chances quant à elle se défini par les mêmes droits au départ mais ne garantit pas les mêmes résultats à l’arrivée. Étant ainsi à la base d’une hiérarchie (1er, 2ème, 3ème) et d’une inégalité des situations. Par exemple la France garantit l’accès à certains biens de base de manière effective (égalité

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