Le Libéralisme

LE LIBERALISME

Ensemble d’idées, de doctrines, de théories, parfois très différentes, s’appliquant aux aspects de la vie de l’homme en société – tels que l’éthique, le politique, l’économique – qui sont fondées sur l’affirmation première du principe de liberté. 

Libéralisme économique : fondé sur la notion de droits économiques : droit à disposer librement de sa force de travail (contre l’esclavage) et des produits de son travail (légitimation de la propriété privée), liberté d’échanger, de contracter, d’entreprendre, ce qui justifie l’économie de marché mais n’exclut a priori ni l’intervention de l’Etat, ni d’autres formes d’organisation (assos, coopératives..)
        ▪ Auteurs : Adam Smith, Ricardo 

Chronologie : 
        ◦ Physiocratie : naissance du libéralisme de production et d’échange Vincent de Gournay, « ces deux mots, laissez faire et laissez passez […] seraient donc pour nous deux sources continuelles de richesses » (1753),
Quesnay fondateur n’est pas tt à fait libéral à cause de la double théorie du taux d’intérêt (urbain et rural pr le corriger forte politique monétaire)  
Turgot maillon entre les physiocrates et les (néo)classiques « On gouverne toujours trop » 
(seule production qui compte c’est de l’agriculture, stabilisation des prix.)

Le courant libéral se compose de deux branches : classique  fin du 18ème  siècle et néoclassique à la fin du 19ème siècle. L’économie politique classique est née avec la société industrielle.

        ◦ Classicisme fin 18e – milieu 19e  : 1776  Adam Smith, Ricardo (principes de l’économie politique et de l’impôt), Malthus, Thornton, Jean Bastide Say (loi des débouchés) 
Grands principes :
-Existence d’un ordre naturel (« lois universelles ») laissez faire, laissez passer.
-Tte richesse provient de la production permise par le travail, la division du travail (spécialisation) et l’échange (marchand). Homooeconomicus et main invisible.
-Etat minimal, gendarme et libre échange
-Le modèle de l’Homo oeconomicus : individualisme des agents économiques rationnel qui poursuit son intérêt particulier (utilitarisme) par maximisation des satisfactions t minimisation de l’effort (hédonisme)
-Affirmation de la liberté économique garantie par la propriété privée des moyens de production. Marché = régulateur (socialisation par le marché). Main invisible

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◦ Keynésianisme mi-XXes: but aider les gouvernements à prendre des mesures monétaires et fiscales pr mieux maitriser les cycles économiques et pleins emploi.  Action de l’état  doit être ponctuelle, pr réguler la demande globale de produits
        ◦ Ordolibéralisme : an30 en Allemagne Eucken, pouv au corps intermediaire (DGB fédération de syndicat), rôle de l’état très limité, « gouvernement par les règles » interdiction de faire du déficit, c’est la banque centrale indépendante qui veille à la stabilité des prix.
        ◦Néolibéralisme 1928-47 : école de Chicago (monétaristes) Friedman, école Autrichienne Hayek, école de Lausanne Walras ; Pareto (optimum de Pareto) Financiarisation des marchés 3D (décloissement, dérégulation, déréglementation)
         an1980 : ultralibéralisme : Solow, Laffer

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