La mobilité sociale
Cours : La mobilité sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zozofafa • 6 Avril 2019 • Cours • 430 Mots (2 Pages) • 611 Vues
La mobilité sociale, c’est le phénomène qui mesure le déplacement d’individus dans l’espace social. On distingue la mobilité structurelle : elle résulte de la transformation de la structure sociale ( exemple : exode rural ; déclin de la classe ouvrière ; tout ce qui résulte des transformations de la population active). La mobilité nette : mobilité qui ne résulte pas de la structure sociale mais de facteurs plus individuels ( Mobilité sociale totale - Mobilité structurelle = Mobilité nette).
Ensuite, il y a la mobilité verticale (ascendante ou descendante) : mobilité dans la hiérarchie sociale. Et la mobilité horizontale : elle résulte de la valorisation ou de la dévalorisation de certains métiers dans le temps.
Et enfin, il y a la mobilité intergénérationnelle : c’est la position du fils par rapport à celle du père et la mobilité intragénérationnelle : c’est le parcours social d’un individu au cours de sa vie active.
Les limites de l’analyse de la mobilité sociale
- L’ approche intergénérationnelle est adaptée aux " 30 glorieuses " car souvent le choix des métiers était " définitif " . Depuis, l’emploi a connu de grandes transformations : travail flexible, il faut pouvoir s’adapter : changer d’employeur, de métiers… Voilà pourquoi une approche intragénérationnelle serait beaucoup plus pertinente.
- Le contenu des CSP se transforme avec le temps, or les tableaux ne prennent pas en compte cette évolution (exemple : derrière le déclin des ouvriers, on constate une diminution du nombre d'ouvriers non-qualifiés, mais une forte augmentation des ouvriers qualifiés.
Il n’y a aucune prise en compte de la féminisation de la population active dans la mobilité sociale. La femme était prise en compte par rapport à la situation du mari or aujourd’hui, il y a de plus en plus de divorces, de familles monoparentales…
L’évolution de la mobilité sociale : une évolution contrastée.
Pour H. Mendras, durant les " 30 glorieuses ", la moyennisation de la structure sociale est le résultat de l’accentuation de la mobilité sociale, rendue possible par la progression du niveau de vie dans la population.
Mais après, avec la crise, on parle de " panne de l’ascenseur social " due au chômage, à la précarité de l'emploi et la montée des inégalités avec un marché du travail à 2 vitesses :primaire et secondaire.
Aujourd’hui, il y a de nouveaux moyens pour les individus d’accéder à la mobilité social. Avant, le " moteur " était le fordisme, il rendait " rentable " les moins qualifiés en leur faisant faire des gestes répétitifs. Ce moteur là est aujourd’hui en panne et remplacé par la maîtrise des technologies ou la capacité d’initiative, par exemple.
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