La délinquance juvénile

Définition de la délinquance juvénile

Premièrement, qu’est-ce que la délinquance ? Contrairement à la déviance qui elle transgresse des normes sociales, la délinquance regroupe les comportements transgressant les normes juridiques. Une loi et une norme juridique sont intimement liée, presque synonyme. Elles sont principalement réunies dans le Code pénal, corpus de normes écrites sous forme d’articles de lois. La délinquance est donc une forme particulière de déviance qui correspond aux crimes et délits punis par la loi. Tous ne sont pas visibles de la même manière, dans le temps et dans l’espace ce qui rend la mesure de la délinquance difficile et donne naissance au fameux « chiffre noir de la délinquance ».

Du latin juvenilis, ce terme désigne tout ce qui se rapporte à la jeunesse. La délinquance est dite juvénile lorsque ce sont des mineurs qui commettent des crimes et des délits. En France, nous sommes considérés comme mineur lorsque nous sommes âgés de moins de 18 ans. Cependant, durant l’année de nos 18 ans, un individu ne passe pas du statut d’enfant / adolescent à celui d’adulte instantanément. Bien que l’âge adulte commence juridiquement à 18 ans, l'adoption des rôles et des responsabilités d’adulte se produit généralement plus tard, vers 24 ans. La délinquance des jeunes évolue avec l’âge.

Selon une étude de l’INSEE réalisée en 2014, les atteintes sexuelles sont plus nombreuses à 14 ans, les vols et les violences à 16 ans, les affaires de stupéfiants à 18 ans et les infractions routières à 22 ans. En faisant appel à la notion de discernement, un enfant délinquant peut faire l’objet de mesures éducatives (comme par exemple l’admonestation) dès ses 10 ans. La sanction pénale dont l'incarcération peut intervenir à partir de l'âge de 13 ans. Le Tribunal pour enfant se charge d’énoncer les sanctions pour les mineurs.

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