L'eau un défi pour l'humanité
Étude de cas : L'eau un défi pour l'humanité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar koki12 • 1 Juin 2019 • Étude de cas • 879 Mots (4 Pages) • 559 Vues
A lors que la population mondiale ne cesse de croître et atteindra les 9,8 milliards d’individus en 2050, la question de la préservation de l’eau potable demeure et se pose davantage. En effet, selon l’OMS, (l’organisation mondiale de la santé) 11% de la population mondiale est encore privée de l’accès à l’eau potable. De plus, 70% de l’eau douce prélevée sur la planète est utilisée pour l’agriculture et une grande partie est perdue en raison de fuites dans les systèmes d’irrigations et de transport de l’eau.
Ainsi, en ce 22 avril 2019, « journée de la Terre », ces chiffres démontrent que l’eau reste encore source d’inégalités puisqu’elle est rare voire difficile d’accès ainsi que nécessaire pour les cultures. L’eau constitue l’un des principaux enjeux auquelle la population mondiale devra faire face au XXI ème siècle.
Il faudra alors se pencher sur les raisons qui expliquent l’épuisement des ressources naturelles en eau potable et se demander comment préserver l’eau et optimiser son exploitation au mieux dans les récoltes et dans la production animale ?
L’agriculture, soit la culture du sol constitue la principale source d’alimentation mondiale. La production de culture nécessite une irrigation soutenue, c’est-à-dire l’apport artificiel d’eau aux végétaux afin qu’ils se développent et que leur production augmente d’environ 50 %.
Par ailleurs, il existe différents modes d’irrigation des cultures. L’inondation, que l’on retrouve par exemple dans la culture du riz, où 50 % de l’eau est absorbée par les plantes. L’aspersion, où l’action d’asperger une grande quantité d’eau sur les cultures conduit à une absorption à 75 % d’eau par les récoltes. Enfin, la micro-irrigation ou le procédé du goutte à goutte permet une absorption à 90 % de l’eau par les cultures.
Ainsi, cette technique d’irrigation constituent alternative efficace qui réduit au maximum l'utilisation de l'eau et de l'engrais.
De plus, des essais INRA réalisés sur le blé au Maroc démontre l’influence qui existe entre le moment où les cultures sont irriguées et les rendements obtenus. Ainsi les précipitation seules permettent des rendements qui s’élèvent à 17 q.ha.
Lorsque l’irrigation a lieu au moment de la formation de tiges secondaires les rendements atteignent 22 q.ha. Enfin, si l’irrigation se fait lorsque l’épis est formé, le rendement est d’environ 33 % q.ha.
Ainsi, ces essais mettent en lumière l’efficacité du goutte à goutte au moment de la formation de la plantes afin de maximiser les rendements et économiser de l’eau douce.
Cependant, la micro-irrigation n’est pas la technique la plus utilisée.En effet, cette technique présente un inconvénients conséquent pour les agriculteurs, le coût initial élevé du système.
En ce sens, les méthodes d’irrigations massivements utilisées dans le monde sont trop intensives et mal gérées par les agriculteurs ce qui conduit à une perte non négligeable d’eau douce.
Par ailleurs, la surexploitation de l’eau dans les cultures n’est pas la seul préoccupation des écologistes. En effet, on observe qu’il existe une répartition inégale de superficies équipées pour l’irrigation dans le monde. Ainsi, de nombreuses
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