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L'évolution du travail depuis 1960 - SES

Étude de cas : L'évolution du travail depuis 1960 - SES. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2016  •  Étude de cas  •  1 556 Mots (7 Pages)  •  1 093 Vues

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Avant de commencer à développer ce sujet voyons comment cela c'est déroulé à travers le temps, résumé de l’évolution :Au début des années 1960, la main-d’œuvre est très majoritairement masculine (ouvriers peu qualifiés). Très souvent l'homme de la maison (mari ou père ) « chef de ménage » est le seul à travailler et les femmes sont majoritairement « femmes au foyer » . à cette époque , celle de l'industrialisation est marqué par le travail d'une majorité dans les usines de types Ford avec notamment le travail à la chaîne . Les contrats sont très souvent des C.D.I à temps plein . Aujourd’hui, l’emploi apparaît plus « éclaté » et ceci à tous les points,que ce soit par rapport aux différents statuts aux situations d'activités (emploi/chômage).les rythmes de travail sont différents les types de travail sont différents  les modes de rémunérations de même Au cours de ces cinquante dernières années, l’emploi s’est féminisé, tertiarisé et urbanisé, il est devenu plus qualifié donc aussi moins jeune. Les contraintes associées au travail ont progressivement changé de nature avec la montée des flexibilités : moins de fatigue physique mais davantage de stress au travail.(secteur primaire /secondaire →secteur tertiaire)Les recensements de la population permettent de préciser certaines de ces grandes évolutions.

Au recensement de 1962 : 19 millions de personnes en France métropolitaine occupaient  un emploi ;deux tiers d'entre eux étaient des hommes. Quarante-cinq ans plus tard, en 2007, il y a 26 millions de personnes en France métropolitaine en occupant un.Partage homme femmes quasi égale : 53 % -  47 % . La forte montée de l’emploi féminin, essentiellement salarié, s’est engagée au milieu des années 1960.

Ce mouvement s’achève maintenant que les générations nées après 1945 ont totalement remplacé leurs aînées sur le marché du travail. C’est le résultat de nombreux facteurs : dont augmentation du niveau intellectuel de la population, nécessité d'un double salaire avec une augmentation de la consommation,besoins d'employés dans certains secteurs et métiers ; c’est également l’expression d’une forte demande des entreprises dans certains secteurs et métiers qui fait appel à toutes les mains d’œuvres notamment les femmes ; mais également le besoins des femmes de se réalisé dans un emploi pour leur reconnaissance sociale et leur indépendance vis à vis des hommes.

La féminisation et fortement liée a la transformation du système/structure sociale. Ainsi, plus de quatre ouvriers sur cinq sont des hommes, tandis que près de quatre employés sur cinq sont des femmes(vu lors des cours sur les PCS).  l’ouvrier a été la grande figure de notre société surtout après la Seconde guerre mondiale avec une augmentation très importante : en 1962, ils sont 7,4 millions (dont 0,8 million d’ouvriers agricoles), soit 39 % de la population en emploi

Depuis le début des années soixante la part des salariés non-ouvriers n'a cessé d'augmenter. La part des employés s’accroît de dix points (18,3 % en 1962, 28,4 % en 2007),mais elle semble stagner depuis les années 2000. progressions de 14 points des professions intermédiaires (de 11,1 % à 24,8 %) et celui des cadres de plus de 11 points (de 4,7 % à 15,8 %). les raisons :Augmentation des nouvelles technologies.le renforcement des fonctions commerciales ou technico-commerciales dans l’entreprise investissement dans : l’éducation, la santé et le sociale et les recherches.

Les femmes accèdent, beaucoup plus souvent qu’auparavant, à des postes importants et qualifiés. Mais elles occupent encore beaucoup d'emploi peu qualifié dans le secteur tertiaire. Pendant que les inégalités entre sexe régressent progressivement de nouvelles inégalités cette fois ci entre les femmes elles-mêmes surgissent. Elles opposent, les femmes bénéficiant d’une carrière intéressante et bien rémunérée aux femmes  qui connaissent la précarité de l’emploi, le temps partiel contraint, les bas salaires.

Aujourd’hui nous ne trouvons pas plus de 6 millions d’ouvriers autrement dit moins d'un emploi sur 4. Conséquence du recul de l’industrie,disparition de certains industries notamment au nord de la France et la robotisation dans les usines qui remplace donc le travail à la chaîne. Les ouvriers les moins qualifiées ont le plus été toucher jusqu’au milieu des années 1990 : les mesures d’allègement des charges sociales pour les bas salaires développement du travail à temps partiel Ont tout deux favorisé l’emploi non qualifié(employé ou ouvrier)

L’amélioration de la qualification moyenne des emplois occupés a été étroitement liée à l’élévation du niveau général de formation de la population. La proportion de personnes en emploi ayant un diplôme de niveau supérieur ou égal au bac est passée de 8,5 % à 51 % entre 1962 et 2007.

Depuis les années 1960, des générations d’actifs âgés peu formés ont été remplacées par des jeunes, beaucoup plus diplômés.Système de formation continue n’a pas joué pleinement son rôle, notamment en direction des travailleurs âgés ou peu qualifiés : contrairement à d’autres pays, l’essentiel de la formation est acquis en France à la sortie du système éducatif. L’ampleur de l’investissement éducatif a permis de combler notre retard au milieu du siècle dernier par rapport à d’autres pays développés.

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