Economie : l'éducation

Selon Schumpeter, ce sont les innovations qui influencent les fluctuations économiques de la croissance. Lorsqu'une innovation émerge, elle crée une phase d'expansion (croissance qui accélère). Cela produit de la croissance et contribue à l'élévation du niveau vie.

L'éducation affecte la dynamique de la croissance en modifiant la productivité du facteur travail et en augmentant les capacités d'innovation de l'économie.

L’accumulation de capital humain (c’est-à-dire l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences, ainsi que l’amélioration de la santé) améliore alors le potentiel d'une économie en contribuant au progrès technique. L’éducation est susceptible de stimuler les performances macroéconomiques en accélérant les gains de productivité et en favorisant l’innovation.

L’éducation joue un rôle crucial dans la croissance économique.

Tout d’abord, l’éducation est un investissement. Les premiers à avoir vraiment mis en avant l’éducation comme un investissement sont deux prix Nobel d’économie : T. W. Schultz (a montré qu’investir dans l’éducation favorise la croissance) et nous devons à Gary Becker la théorie du capital humain. Ici le principe est que l’investissement dans l’éducation permet une meilleure rémunération pour un individu.

Ensuite, Le marché du travail exige des compétences nouvelles. En effet, dans ce monde, la compétitivité des travailleurs pâtit du manque d’efficacité des systèmes éducatifs dans la plupart des pays en développement. Le changement technologique et la concurrence au niveau mondial imposent à nombre de personnes de maîtriser certaines compétences et d’en acquérir de nouvelles.

Enfin, les pays peuvent être compétitifs, et prospérer.

Le progrès technique entraîne également une accumulation de connaissances nouvelles qui génèrent des externalités positives : les innovations se diffusent et profitent à d’autres agents économiques qui vont à leur tour investir dans la recherche et développement (R & D) et innover.

On distingue plusieurs types d’innovation. Pour améliorer l'efficacité du facteur travail et faire des gains de productivité, on peut augmenter la qualité individuelle du travail (éducation/formation) mais aussi améliorer la qualité collective du travail via l’organisation du travail (innovation organisationnelle). L’amélioration de l'efficacité du facteur capital passe par l’investissement qui incorpore des innovations technologiques améliore l'efficacité du capital physique (innovation de procédé) mais aussi humain.

La croissance intensive a contrario de la croissance extensive ne provient pas de l’accumulation des facteurs de production mais d’un « résidu » que Robert Solow relie au progrès technique, soit à l’ensemble des innovations transformant les produits et les activités productives et générant de la croissance. Le progrès technique alimente alors statistiquement la productivité globale des facteurs.

On distingue plusieurs types de capitaux, physique, humain, technologique, public. Ces capitaux s’accumulent via l’investissement et prennent la forme d’une accumulation d’innovations qui produisent des effets externes positifs à

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