Délinquance juvénile de 2005 jusqu'à nos jours
Analyse sectorielle : Délinquance juvénile de 2005 jusqu'à nos jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maaaathld3 • 27 Mars 2017 • Analyse sectorielle • 1 370 Mots (6 Pages) • 963 Vues
III/L'évolution de la délinquance juvénile du milieu des années 2000 à aujourd’hui en France :
1) Les différents actes commis par les jeunes délinquants :
Effectivement, dans la plupart des formes de délinquance que nous pouvons trouver, nous pouvons remarquer que la violence est toujours présente.
Dans les différentes formes de délinquance que l’on peut trouver il y a les vols avec agression. Les jeunes agresseurs ont comme cibles les personnes qui n’ont pas de moyens pour se défendre, par exemple les jeunes filles, les personnes âgées, les enfants… Ce sont les portes monnaies, les sacs qui sont arrachés. Comme autre forme de délinquance que l’on peut trouver, il y a la violence gratuite. Les jeunes délinquants cassent les vitres des voitures, s’en prennent à des jeunes filles juste pour se « défouler ». Ce n’est point un besoin matériel ou la pauvreté qui pousse le délinquant à commettre de tels délits mais peut être une envie sans doute négative, d’exprimer sa personnalité. Il y a aussi les violences verbales, les personnes délinquantes sont souvent vulgaires, grossières, impolies. Les jeunes délinquants sont aussi très souvent arrêtés pour viol.
Du milieu des années 2000 à aujourd’hui nous avons pu constater qu’il y avait une autre forme de délinquance en augmentation en France qui est le trafic de drogue.
D’après ce tableau nous pouvons constater qu’en 1996, sur une population de 57 936 milliers il y a eu 2 765 191 atteintes aux biens constatées mais aussi 228 030 atteintes volontaires à l’intégrité physique. Tandis qu’en 2011 sur une population de 63 136 milliers il y a eu 2 146 479 atteintes aux biens constatées et 468 012 atteintes volontaires à l’intégrité physique. Il y a donc eu une baisse des atteintes aux biens entre 1996 et 2011. Et au contraire il y a eu une hausse des atteintes volontaires à l’intégrité physique entre 1996 et 2011.
2) L’immigration un nouveau facteur de délinquance :
Chaque année en moyenne, entre 2004 et 2012, 200 000 immigrés sont entrés en France. En 2010, 12,64% des condamnés pour crimes (punissables de plus de 10 ans de prison) étaient des étrangers, cette proportion est de 12,58% pour les délits. Pour indication, en 2008, on comptait 5,8% d’étrangers dans la population active totale. Il y a bien une surreprésentation des étrangers dans la délinquance.
Nous pouvons constater que l’immigration est clairement un facteur de délinquance. Effectivement, 16,5% des adolescents verbalisés pour infraction sont d’origine africaine sahélienne tandis que 4,7% des adolescents verbalisés pour infraction sont d’origine française depuis plusieurs générations.
Le changement des aspects sociaux a fait que les jeunes immigrés ont basculé vers la délinquance juvénile. En effet, ils sont souvent confrontés à des situations de précarité économique ce qui est à l’origine de la délinquance d’exclusion. Et ils rencontrent plus fréquemment des facteurs de vulnérabilité tel que l’échec scolaire, les difficultés socio-économique, familiales et l’habitat dans des quartiers relégués.
L’échec scolaire et la déscolarisation accroissent la mésestime de soi. Ils sont vécus comme une exclusion sociale. Ils favorisent la recherche de reconnaissance auprès de groupes de pairs. En France140 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire (1er et 2d degrés) sans avoir obtenu de diplôme validant leur formation initiale (baccalauréat ou diplôme à finalité professionnelle).
Des études montrent qu'une immigration récente de la famille a aussi des effets sur la délinquance.
Sébastien Roché et Monique Dagnaud, deux sociologues du CNRS ont pu constater que l'immigration des familles était déroutante pour les enfants et pouvait pousser à la délinquance. L'intégration dans une nouvelle société, à une nouvelle culture n'est pas chose facile. En effet, les adolescents sont à la fois dans la culture de la modernité et dans les difficultés de l'intégration sociale. Leur personnalité se construit à partir de deux univers opposés. Ces jeunes sont écartelés entre deux systèmes de valeurs et ne parviennent pas à s'identifier au modèle dominant. Ce manque d'intégration sociale peut être vécu comme une injustice et peut amener à un rejet des règles sociales. Le mélange peut donc être perturbant pour le jeune qui, déstabilisé, cherche
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