Article microéconomique Carrefour
Analyse sectorielle : Article microéconomique Carrefour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ladi25 • 21 Avril 2020 • Analyse sectorielle • 1 872 Mots (8 Pages) • 609 Vues
« Carrefour revoie son plan 2022 à la hausse »
Carrefour est une entreprise française qui appartient au Cac 40. En 2017, leurs résultat avaient baissé, la marque avait alors délice d’entamer un nouveau plan d’action pour relancer leur compétitivité. Deux ans plus tard, ce plan a fonctionné et Carrefour revoie son plan 2022 à la hausse comme le cite l’article. L’article de Yves Puget (« Carrefour revoie son plan 2022 à la hausse ») publié sur le site LSA-conso analyse les changements opérés entre 2018 et 2019 et les résultats positifs qu’ont connu l’entreprise. On constate à la lecture de cet article, qui se base sur une argumentation chiffrée et explicative, que cette relance économique s’est basée sur 2 piliers : la baisse des coûts (de production, réajustements structurels) et l’augmentation de son profit grâce à de nouvelles méthodes audacieuses. Au cours de notre travail, nous nous intéresserons à la question suivante : Comment carrefour est parvenu à augmenter ses profits ? Nous nous pencherons tout d’abord sur la politique de réduction des coûts opérée par la firme, puis nous étudierons par quels moyens ils ont augmenté leurs recettes malgré cette baisse des coûts.
Pour se relancer, une des stratégies les plus connues et de « faire des économies », de réduire ses dépenses. Carrefour à fait cela en respectant la contrainte d’un niveau de production à conserver. Cette logique s’illustre par ce système :
[pic 1][pic 2]
L’entreprise a donc décidé de faire des économies. Pour atteindre cet objectif elle a eu recours à plusieurs décisions. L’entreprise veut industrialiser davantage son processus industriel afin de réduire la main d’œuvre ce qui a fait baisser le facteur travail (W), de plus ils ont réduit leur locaux (zone de vente) de 150 000 m2 ce qui a fait baisser le capital K de l’entreprise et à fait diminuer le nombre de travailleurs soit W. Il y a donc une politique de minimisation des coûts pour une même production. (Voir graphie annexe).
Minimiser les coûts est très utile mais si on veut être sûr que ça marche, il faut combiner ça à une augmentation des recettes pour ne pas réduire la compétitivité de l’entreprise. Une baisse des coûts totaux peut faire baisser le profit si elle réduit considérablement la recette. Si les recettes augmentent alors il est sûr que le profit sera en net augmentation.
L’entreprise a réalisé cela en boostant deux secteurs qui sont en plus prometteurs. Tout d’abord, il ont favorisé la partie BIO. Leurs ventes dans ce domaine a augmenté de 25% entre 2018 (1,8 Mds) et 2019 (2,3 Mds). L’entreprise a pu se forger une image verte en développant ce secteur et en améliorant leur « transition alimentaire ». En effet, Carrefour est une entreprise qui est en avances dans la transition écologique. (indice RSE : 114%). De plus, la firme française a développé son secteur drive. En effet, ils ont investi dans le secteur digital ce qui leur a permis une augmentation de 30% de leur chiffre d’affaire, en une année, dans ce domaine. Ils ont également investis en Brésil par exemple où de nombreux magasins ont émergés et ils prévoient l’ouverture de 2700 magasins dans le monde d’ici 2022. Ils veulent donc prendre leur marque dans le plus de pays possibles. Ces actions qui génèrent de l’argent pour l’entreprise sont conjuguées avec des cessions immobilières et d’autres économies qui permettent de combiner tous les facteurs nécessaires à la maximisation des profits.
Pour conclure, la stratégie mise en place par le groupe français a été celle de la maximisation des profits. En investissant dans certaines régions du monde, en boostant leur secteur drive et bio et en réalisant de nombreuses économies, Carrefour a su se relancer et augmenter son profit.
Annexe :
On observe les isoquantes en jaune qui représentent le niveau de production de l’entreprise Carrefour. On observe aussi les droites d’isocoûts qui associe les combinaisons de facteurs de production pour un même niveau de dépense
[pic 3]
La droite d’isocoût se déplace vers « l’intérieur » car les dépenses baissent. Le point optimal O se déplace aussi vers l’intérieur car il suit la baisse des dépenses visibles sur la nouvelle droite d’isocoût D2. L’isoquante baisse aussi ce qui entraine une baisse de la production. Carrefour n’a pas forcément entrainé une baisse la production étant donné que d’autres facteurs entrent en causes, comme la durée importante entre la droite D1 (2018) et D2 (fin 2019) qui a laissé le temps a des restructuration, des innovations, baisse des prix … qui ont permis de conserver le niveau de production. On ignorera la baisse de k dans ce graphique.
On sait aussi que l’entreprise a vendu divers magasins (Dia) car ils ne réalisaient des pertes. C’est à dire que le profit ne couvre pas les coûts variables (coût pour le processus de production) :
[pic 4]
Graphiquement, cela veut dire :
[pic 5]
Dans la durée , il n’est pas pertinent de produire si le profit est négatif ou si ce n’est pas rentable.
Article choisi :
Dans un communiqué publié par Carrefour, Alexandre Bompard, président Directeur-Général, est résolument optimiste: « Le plan Carrefour 2022 produit des résultats solides et place le groupe sur une trajectoire de croissance rentable. Ces résultats sont visibles dans notre performance financière et dans toutes nos priorités stratégiques : le rythme d’expansion de nos formats de croissance s’accélère, les produits bio et à marque Carrefour gagnent du terrain, nous surperformons le marché dans l’e-commerce alimentaire et notre compétitivité prix s'améliore. Cette dynamique se traduit par l'amélioration de la satisfaction clients, plus que jamais au coeur de nos priorités. Nous affirmons notre leadership sur la transition alimentaire pour tous, et rehaussons ou confirmons tous les objectifs de Carrefour 2022", écrit-il.
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