Travail noté 2-LIN3001-Teluq
Dissertation : Travail noté 2-LIN3001-Teluq. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isafortin • 19 Juillet 2019 • Dissertation • 809 Mots (4 Pages) • 2 204 Vues
Le travail noté 2
Question 1 : Quelle est la différence entre emploi référentiel et emploi autonyme? Donnez une définition formulée en vos propres mots et un exemple original.
Nous sommes entourés d’objets de toutes sortes. En linguistique, on parle de « référent » lorsqu’un mot renvoie à un objet. Lorsqu’un mot ne renvoie pas à un référent mais à lui-même, on dit que c’est un autonyme.
Par exemple, si je dis« Le chimpanzé est un primate », le mot « chimpanzé » est un autonyme parce qu’on fait mention du signe.
Mais si je dis « Le chimpanzé a volé le sac de cacahuètes » le mot « chimpanzé » renvoie au référent car on fait usage du signe.
Question 2 : Fillion explique la différence chez Frege entre sens et référence. Trouvez ailleurs que dans les entrevues ou les textes fournis : a) deux expressions qui ont des sens différents mais une même référence; b) un mot ou une expression qui, en conservant un seul et même sens, peut avoir deux références différentes. Expliquez brièvement.
- « L’auteur des Misérables » et « l’exilé de Jersey » sont des expressions différentes mais font tous les deux références à l’auteur Victor Hugo.
- Plusieurs définitions existent pour le mot dauphin. Outre l’animal marin, un dauphin, en France de 1349 à 1830, était le titre qu’on donnait à l’héritier du trône. Donc, pour un même sens, une même définition, on pouvait avoir plusieurs références puisqu’il y a eu plusieurs dauphins en France. (Bainville, 1924, page 92)
Question 3 : Quelles sont les conditions propices à ce qu’on trope d’invention devienne un trope lexicalisé? Commencer par définir ces deux notions.
Un trop d’invention, est une création, une expression inventée pour donner une image exclusive de la réalité (FUZIER, 2004, page 29). Par exemple, Victor Hugo a parlé de la lune en mentionnant la « faucille d’or » dans son poème intitulé « Booz endormi ».
Un trope, selon Dumarsais, est une « figure par laquelle on fait prendre à un mot une signification qui n'est pas précisément la signification propre de ce mot ». (DUMARSAIS, Traité des tropes, 1730).
Lorsqu’on parle d’un trope lexicalisé, on parle d’un trope d’invention dont l’usage a été reconnu et accepté dans la langue courante.
Pour qu’un changement de sens ait lieu, il faut que lorsqu’on entend le mot ou l’expression, cela ne nous rappelle pas ou presque pas l’image de l’objet ou de l’action dont il est le signe. (Meillet, 1904-1905, pages 1-38)
Il faut aussi qu’il y ait un arrêt dans la transmission du mot (discontinuité de la transmission). (Meillet, 1904-1905, pages 1-38)
Question 4 : Dans le premier paragraphe du texte 6.4, l’auteur utilise lui-même ce qui semble être une métaphore lexicalisée en employant un verbe dans un sens figuré. Indiquez lequel.
L’auteur utilise le verbe « s’abreuver » dans un sens figuré dans la phrase suivante : « les médias nous abreuvent de flots d’expressions… » à la page 141 du recueil de textes.
Selon la définition du Petit Robert, le verbe s’abreuver au sens propre veut dire boire abondamment.
Toujours selon le Petit Robert, s’abreuver au sens figuré veut dire donner quelque chose à quelqu’un de façon abondante.
Ainsi, dans la phrase de l’auteur, ce sont les médias qui nous donnent de façon abondante beaucoup d’expressions.
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