Tous les plaisirs valent ils la peine d'être vécu

Dans la société moderne axée sur la consommation et même la surconsommation, on a tendance à désirer toujours plus. La population entretient une illusion selon laquelle le fait de satisfaire ses désirs, veut dire que l’on est heureux. Cependant lorsqu’on accède à l’objet de notre désir, nous ne sommes pas pleinement satisfaits, ce qui nous pousse à désirer autre chose. Nous ne sommes donc jamais satisfaits. Etre heureux est un état de satisfaction durable contrairement au désir qui est lui temporel, ce qui nous maintient dans un manque infini et redondant, que nous pouvons nous demander si finalement les désirs ne sont pas la cause, de manière plus globale, de notre malheur. C’est pour ça que nous pouvons nous demander s’il le fait de désirer serait-ce pas une cause de notre malheur ? Pour résoudre ce problème nous allons voir dans un premier temps le caractère illimité du désir puis dans un second temps nous verrons que le désir mène à la souffrance.

Le bonheur et le désir sont deux notions qui s'opposent : Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. A l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction. Il semble a priori difficile de lier ces deux notions dont les définitions s'opposent. Le désir est une force psychique qui pousse l'individu vers un objet : l'objet du désir. On distingue par ailleurs le désir du besoin : Le besoin est animal (se reproduire, se nourrir, dormir, etc.). Il dépend du corps seul et trouve donc sa satisfaction dans un acte ou un objet précis. Le désir se déploie dans l'imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend de la capacité de l'homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré, malgré son absence. Le désir est donc propre à l'homme il fait partie de ce qui définit notre humanité. Ex : Le fait de manger permet d'illustrer la différence entre le besoin et le désir : Manger lorsque l'on a faim permet de satisfaire un besoin primaire. Une fois que l'on a mangé, le besoin disparaît. Manger par désir relève de la gourmandise. Une fois que la gourmandise est satisfaite par un objet, elle ne s'arrête pas et se porte sur un nouvel objet.

En effet, le désir semble propulser l’homme vers le bonheur mais aussi vers d’autres objectifs, et stimuler son esprit, cela lui permet de développer des envies au lieu de se contenter de ce que la nature lui propose. Il semble difficile de vivre sans désirer puisque le désir est apparemment la seule source potentielle de plaisir. Le désir permet à l’homme d’espérer. Et cet espoir fait aussi partie de son humanité puisque sans l’espoir qu’il existe un état de satisfaction, de bonheur, l’homme n’aurait aucune raison d’agir, de penser, de tenter d’améliorer des conditions, puisqu’il n’aurait pas conscience qu’il existe ou peut exister quelque chose de mieux. C’est donc le désir qui pousse l’homme à agir, à être et à avoir, et donc peut-être, finalement, à vivre. Comme par exemple une femme qui désir être avocate et qui le devient elle y consacre sa vie, si elle aime son métier elle peut être heureuse donc un bien être durable.

De plus, en réalisant des désirs comme fonder une famille, avoir une maison, faire le tour du monde, aider des populations en difficultés… on réalise des projets, des désirs qui peuvent nous procurer une réelle satisfaction pleine et durable, et donc d’une certaine manière, un bonheur : le bonheur d’avoir de bonnes conditions de vies ; le bonheur d’être quelqu’un de bien. Certains désirs qui lui donne un but où répondre à ses désirs comme partir en vacances, vivre confortablement, avoir des loisirs, rencontrer l’amour… peuvent améliorer notre bonheur. On peut désirer des choses qui nous apporteront une sorte de plénitude, ce que l’on peut entendre par ‘réaliser ses rêves’. Le désir semble propulser l’homme vers le bonheur mais Ce qui pose problème avec le désir, c'est son caractère illimité : dès qu'un désir est satisfait, de nouveaux désirs naissent tout de suite

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