Tournoi d’éloquence : Le choc des cultures un tremplin pour l'avenir

Tournoi d’éloquence :

« Le choc des cultures un tremplin vers

l’avenir ? »

Introduction

« Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de

barbare ni de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a

rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de

son usage. » Tels sont les mots que Montaigne emploie dans

son célèbre essai : « Des Cannibales ». Dans cette œuvre, le

philosophe et humaniste français de la Renaissance fait l’éloge

du mode de vie simple des indigènes face a la complexité de

vie des européens qui, selon lui sont perverti par de nombreux

vices.

Deux sociétés diamétralement opposées peuvent-elles

cohabiter en harmonie ? Quelles en serait les conséquences

aussi bien positives que négatives ? Le choc des cultures peint

par Montaigne pourrait être un réel un tremplin vers l’avenir

exigeant cependant une acceptation de l’autre, de sa

différence.

Développement

Par le terme :« barbare », Montaigne tend à parler de « ce qui

n’est pas dans les coutumes » de la personne qui emploie ce

mot afin de désigner un ou plusieurs individus. De nos jours, la

société est encline à un jugement précoce tant ses citoyens

sont devenus autocentrés. Il est dans la nature de l’homme de

juger l’autre en fonction de ce qu’il connait lui-même. Il en va de

pair pour une société qui considère les autres sociétés en

fonction de ses propres valeurs et sa propre culture. C’est

notamment cet autocentrisme qui peut amener un individu à

dénigrer ce qu’il qualifie de « barbare », favorisant donc sa

culture, sa société.

Cependant Montaigne met en garde ses lecteurs opposant la

nature à la culture. La nature, qualifiée par l’auteur comme

étant pleine de « beauté » et de « richesse » forme un

ensemble simple, libre, éloigné de tout artifices ; ne coïncidant

donc pas avec la culture ; la civilisation et le progrès

corrompant l’homme et dégradant la nature. Néanmoins, il est

tout à fait possible de conjuguer ces deux concepts sans pour

autant que l’un entrave les besoins de l’autre. En effet, au vu

des récents événements météorologiques, l’Homme a été d’un

soutient indéniable à la nature. Le vent a été un agent

dévastateur et a détruit de nombreuses habitations mais

également des arbres, des fleurs, de la végétation et bien

d’autres éléments naturels. Sans l’intervention de l’Homme

civilisé beaucoup de maison, d’animaux, d’arbres ; la nature

aurait été endommagé.

Prenez maintenant l’exemple des écolos actuels, luttant contre

le réchauffement climatique et par ailleurs les dégâts causés

par le « toujours plus » de l’Homme (la surproduction de

plastique, la surconsommation de viande…). Un tremplin vers

l’avenir ne serait donc possible que si et seulement si nature et

culture

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