Synthese sur le beau

BRASSEUR                                                                                                                                   TS3

Delphine

Qu'est ce que le beau ?

Introduction :

• Platon :

• rencontre avec Socrate le persuade de se consacrer à la réflexion philosophique.

                → HIPPIAS MAJEUR : exercice de réfutation et de conceptualisation

• Socrate :

• n’écrit rien
• PHILOSOPHE dans les rues d'Athènes
• interroge les Athéniens → découvre qu'ils ne savant pas ce qu'il font (ex : le politiciens ne sait pas ce qu'est le juste)
• l'ignorance savante est préférable à la science ignorante

Mouvement générale du texte :

• Sophiste :

• du grec « sophos » → maître en sagesse
• enseigne l'art de bien parler sur tout est n'importe quoi en échange de grande somme d'argent
• Prétend enseigner la Vertu ≠ excellence → puissance
• HIPPIAS = SOPHISTE 

• Philosophe :

• ami de la sophia ≠  professeur de la sophia
• se décrit comme ignorant → recherche la sagesse, soif de connaissance
• SOCRATE = PHILOSOPHE

 => L’œuvre oppose Socrate et Hippias à travers un dialogue sur la question du beau → confrontation Sophiste/Philosophe

Plan :

• Étude de l’œuvre :

• prologue
• 3 définitions d'Hippias + 3 réfutations de Socrate
• 3 définitions de Socrate + réfutations de ses trois thèses
• thèse final :le beau n'est pas affaire de goût personnel

• Concept du beau?

• Le beau est-il l'essence de l'art, le critère de l’œuvre d'art, bref est-il tout entier dans l'art?

1. Étude de l’œuvre

• PROLOGUE :

• Hippias ne réussit pas à convaincre les Spartiates d'assurer l'éducation de leurs enfants → Socrate en vient donc à lui poser la question « Qu'est ce que le beau ? »

• TROIS DEFINITIONS D'HIPPIAS :

1. Beau = belle jeune fille

• répond à « ce qui est beau » ≠ « ce qu'est le beau » → exemple ≠ essence (universalité)
• Socrate réfute → jument, marmite également belle

              =>  détacher sa pensée des choses sensibles par abstraction

1. Beau = or

• représentation matérielle → encore un exemple
• réfutation →  marbre, ivoire également beau
• Hippias est d'accord quand le matériel «  convient » → progrès inconscient

              => beauté d'une chose ≠ du matériaux  

1. Beau = belle vie

• encore un exemple → prisonnier de l'opinion social
• réfutation →  idéale de belle vie et de belle mort, habitude social ≠ universel

              =>  place le problème de beau sur un plan morale : la question du bien

==>  Aucunes des réponses ne convient à l'universalité du beau → beau ≠ agréable

• TROIS DEFINITIONS DE SOCRATE :

1. Beau = convenance

• esthétique ou fonctionnelle
• esthétique = harmonie = beauté intellectuelle
• réfutation → distinction entre l'être (= harmonie réelle) ≠ l'apparence (= le paraître)

              => beau classique se confond avec l'harmonie rationnelle des choses

1. Beau = utile

• plan de contemplation ≠ plan de la technique
• réfutation → il existe des choses utiles pour le bien mais aussi pour le mal
• le beau est l'avantageux, le bienfaisant
• réfuté → Le beau est la cause du bien → beau ≠ bien

1. Beau = plaisir sensible ou esthétique

• plaisir de l’ouïe et de la vue seulement
• contre exemple : mœurs, lois
• concepts qualitatifs ≠ concepts quantitatifs

• EPILOGUE :

• Le beau n'est pas une affaire de goût personnel
• règles objectifs → l'harmonie et la proportion

1. Concept du beau

• Jusqu'au 18ème siècle :

• formes les + hautes du beau :l'ordre , la symétrie, la proportion, l'harmonie
• règles classique bel objet :l'ordre l'harmonie
• thèse universelle et objective → modèle classique

• Au 18ème siècle :

• « une affaire de goût »
• aucun concept du beau → sensible
• thèse subjective → relativisme esthétique

• Hume :

• beauté relatif au jugement du moi → beauté ≠ selon individu
• beauté = sensible / sensation

• Kant :

• refuse de s'enfermer dans cette alternative objective/subjective
• «  Est beau ce qui plaît universellement sans concept »
• agréable → plaisir solitaire => la sensation ne peut pas rendre raison du beau
• esthétique → n'est pas un savoir => la raison ne peut pas rendre raison du beau

 ==> Beauté = indéfinissable → le beau se montre mais ne se démontre pas

1. Le beau est il l'essence de l'art ?

• Pour un grec :

• beau est dans la nature la hectique l'être humain social politique
• l'art a affaire avec la beauté → non réciproque
• artiste grec → créateur d'objet fonctionnel ≠ créateur de génie

• Hegel :

• seul l'art peut être dit beau → beauté est essence spirituelle
• l'art est l'expression la plus haute et la plus adéquate du beau

• Baudelaire :

• littéraire romantique → le beau est toujours bizarre
• beauté n'est pas le critère de l'art
• Comment peut-on savoir que tel objet est une œuvre d'art ?

• Singularité :

• œuvre d'art existe qu'en un seul exemplaire → unique et irremplaçable
• banalité → mort de l'art ≠ ORIGINALITE → identité esthétique        

• Finalité intrinsèque :

• caractéristique de l’œuvre d'art
• activité artistique → finalité intrinsèque ≠ activité technique → utilité
• art ne sert à rien → au service de l'individuel et du sentiment de transcendance

        => une œuvre d'art est le produit d'un travail destiné à la sensibilité, dans lequel un style vaut pour lui même

• L'individuel : (thèse de Bergson)

• l'art vise toujours l'individuel → quotidiens unique
• homme à un regard utilitaire → technique = voir pour agir ≠ voir pour voir
• art ≠ scientifique / technique → il montre ≠ démontre

• Le sentiment de transcendance : (thèse de Malraux)

• transcendance = dépasse le plan de la réalité quotidienne, banalité
• nuit → origine du monde, immensité → l'infini, naissance → mystère, mort → engloutissement, visage → l'autre
• art + religion = éternité

CONCLUSION :

• intérêt de l'art → déstabiliser  des stéréotypes → fait pour troubler
• l'art nous conduit à l'étrange → rencontre du réel
• artiste → nous apprend à voir pour voir, enrichie la perception du monde
• art = filtre → rejette les perceptions ordinaire
• art = prisme → prolonge la perception

 => Beau = révélation de l’individuelle

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