Suis-je ce que ma conscience me dit ?
Dissertation : Suis-je ce que ma conscience me dit ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar roronoaopzoro • 7 Novembre 2021 • Dissertation • 1 962 Mots (8 Pages) • 518 Vues
Dissertation philosophie.
Herrbach Emma, T1.
Dissertation : Suis-je ce que ma conscience me dit ? Utilisez les trois textes et le cours pour traiter cette question.
Introduction :
« Connais-toi, toi-même », cette citation est attribuée à Socrate, philosophe grec du Ve siècle avant Jésus-Christ. Au sens originel, elle est un appel à la mesure, se connaître soi-même, c’est connaître sa nature mortelle et ses limites. Cette citation, répétée par Socrate rend compte d’un objectif que les Hommes devraient atteindre ; se connaître. Ainsi, tout Homme s’interroge à un moment ou à un autre de sa vie, sur la nature de ce qu’il est. Par conséquent, la question « Suis-je ce que ma conscience me dit ? » se justifie. Afin de répondre à cette question, nous utiliserons, en plus de nos connaissances, les trois textes suivants ; Situation I, « Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l’intentionnalité », de Sartre, rédigé en 1939 ; Le personnalisme d’Emmanuel Mounier et enfin ; L’existentialisme est un humanisme de Sartre, rédigé en 1946. Mettons en commun ces trois textes en se demandant si notre conscience est un adjuvant ou au contraire un obstacle à la connaissance de soi. Montrons qu’il n’y a pas de réponse évidente à la question en créant une antithèse ; d’un côté, en quoi la conscience pourrait être adjuvante à la connaissance de soi ? ; d’un autre côté, en quoi elle pourrait être un obstacle à la connaissance de soi ?
Qu’est-ce que la conscience ? La conscience est un phénomène très difficile à comprendre, à saisir, c’est un véritable problème philosophique. Scientifiquement, la conscience concerne seulement les êtres possédant une activité cérébrale. La conscience concerne alors la capacité d’un individu à prendre conscience de son individualité, ce qui s’apparente alors à la conscience de soi. Malgré cela, cette approche semble imparfaite, car nous pouvons imaginer qu’il existe peut-être d’autres formes de conscience capable de régir la vie à un autre niveau. Ici, nous pouvons prendre comme exemple les arbres qui interagissent avec leur environnement, communiquent entre eux, et sont donc doués d’une certaine forme d’intelligence voire de conscience non individualisée…ceci et aussi valable pour tout autre végétal. En philosophie, la conscience est traditionnellement définie comme la connaissance qu’un être vivant a de son existence et du monde qui l’entoure. C'est-à-dire être conscient d’être un être humain, être conscient d’être vivant à cet instant en ce lieu. Pour accéder à cette connaissance, la conscience permet de synthétiser et d’analyser les informations perçues par les sens. C’est donc un traitement particulier de l’information. Les cinq sens de l’Homme peuvent alors perçu comme messager de notre conscience à travers ; la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût ou encore le toucher. Lorsqu’on parle de conscience, on évoque le plus souvent la conscience réflexive, qui est propre à l’espèce humaine : c'est-à-dire que l’Homme est conscient, mais mieux encore, il se sait conscient. Il analyse alors sa propre existence et se projette dans l’avenir, nous pouvons imaginer cela comme si nous vivions notre vie dans un point de vue omniscient externe. De façon générale, nous parlons de trois niveaux de conscience, pourtant, nous en distinguons quatre ; la non-conscience individuelle ; la conscience spontanée ou “perceptive” ; la conscience réflexive ou “récursive” qui est celle que nous avons évoquée précédemment, et enfin les formes de conscience supérieures qui sont les moins connues. Nous nous intéresserons tout particulièrement à la conscience réflexive et nous allons alors voir si elle est adjuvante ou un obstacle à la connaissance de soi.
Qu’est-ce que le moi ? Grammaticalement parlant, le moi est un pronom personnel de la première personne du singulier et des deux genres. Le moi est aussi ce qui constitue l'individualité, la personnalité consciente du sujet. Le moi pour Freud est l'une des trois composantes de la personnalité. Celle-ci a pour rôle de traiter avec la réalité, en veillant à ce que les pulsions du ça s'expriment de manière compatible avec la réalité. Le moi fonctionne suivant ce que Freud appelle le principe de réalité, un principe qui cherche la satisfaction des désirs du ça mais de manière compatible avec la réalité. Le principe de réalité pèsera ainsi le pour et le contre d'une action puis décidera d'agir ou de mettre de côté ces pulsions. Le moi agit au niveau conscient, inconscient et préconscient.
D’une part, la conscience peut être vue comme adjuvante à la connaissance de soi. En effet, l’Homme peut utiliser son potentiel de conscience pour s’améliorer, progresser. L’évolution de l’Homme, les progrès qu’il fait sur le plan scientifique, intellectuel et moral, pourraient lui permettre d’atteindre un niveau de conscience favorisant un recentrage par rapport à sa nature profonde : recul des égoïsmes, plus grande harmonie avec la nature, plus forte solidarité au sein de l’espèce. Prenons un exemple commun à tous, lorsque nous avons pu nous faire gronder par nos parents ou tuteur lorsque nous avions fait une bêtise, nous avons pris conscience que ce que nous avions faits état mal, nous ne l’avons alors refait par la suite, cela nous a permis d’évoluer, de ne pas refaire la même erreur. Cette opération se répète tout au long de notre vie, nous rendant alors meilleur. La conscience nous permet notamment d’être reconnaissant d’être là ou nous sommes, ou moment ou nous y sommes, c'est-à-dire prendre conscience de la chance que nous avons d’être vivant. Cette prise de conscience peut aussi passer par nos cinq sens qui sont directement reliés à la conscience. À leur tour, ces sens peuvent nous permettre une réelle relation avec la nature, une connexion ce qui nous donneront accès à un bonheur constant, à une paix. En effet, cette conscience équilibrée pourrait nous donner accès à un bonheur constant, ce qui nous permettraient de rester seul, de se sentir bien seul. Nous pouvons alors nous demander si autrui est adjuvant ou obstacle à la connaissance de soi. Cette conscience est aussi très importante pour nos émotions, importante car si l’on prend conscience de ces derniers, cela nous permet de mieux les anticiper, de mieux les gérer, de la apprivoiser et surtout pas de les refouler. Quelqu’un de triste qui se convaincrait de ne pas l’être le sera encore plus inconsciemment, ou suite à cela pourrait même apparaître de la frustration ou pire ensuite, de la haine, alors, qu’il aurait simplement pus laisser s’exprimer dès le départ sa tristesse à travers des larmes par exemple. Enfin, prenons une citation de Husserl « toute conscience et conscience de quelque chose » en effet, lorsque nous sommes conscients, nous sommes conscients de l’être et nous décidons, ou non, de le rester. Je ne parle pas ici de devenir inconscient dans le sens de perdre connaissance par exemple, mais plutôt de quitter sa conscience et de devenir spectateur de nous-mêmes, comme si l’on jouait à un jeu vidéo à la troisième personne, ou encore, comme dis précédemment, comme si l’on était le point de vue omniscient externe de notre vie. Pour pas mal d’étudiant il arrive en cours de cesser d’écouter durant un court instant, fixant alors un point, puis, ce rendant compte qu’ils ont cessé d’écouter le cours et qu’ils sont en train de fixer un point et qu’ils sont totalement dans leur penser. Nous pouvons alors affirmer que la conscience permet une fuite, une évasion, en imaginant que d'autres personnes arrive à se porter dans leurs pensées les plus belles, pouvant alors se crée leur propre utopie. Nous pouvons citer Sartre, Situation Ie, une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l’intentionnalité » qui justifie nos propos de fuite ligne une à deux « s’arracher à la moitié intimité gastrique pour filer, là-bas, par-delà soi, vers ce qui n’est pas soi ».
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