Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Cours : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lunarenou • 6 Janvier 2020 • Cours • 2 698 Mots (11 Pages) • 662 Vues
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
def: (cum sciencia =avec connaissance). La connaissance est la faculté de se représenter sa propre existence, ce qui nous entoure, ses propres états d’âmes, sensations,émotions, la capacité à représenter la valeur de nos actes.
→ dimension morale
se rendre présent mentalement.
“ la conscience n’est pas un os” Hegel
Il est difficile de définir la conscience:
- elle est personnelle
- on ne peut pas la voir
- nous ne sommes pas tous pareil, on ne peut pas se projeter dans la conscience de l’autre
→ la conscience est précisément notre faculté à connaître, donc elle a du mal à se connaître elle-même directement. Elle est la source de toutes connaissances : faits primitifs, originels
Propriétés essentielles de la conscience:
Intentionnalité de Husserl:
“ toute conscience est conscience de quelque chose” : notre conscience n’est jamais vide , il y a toujours un thème qui l’occupe.
- imagination + modalité de la conscience
- notre conscience peut aussi raisonner,percevoir,rappeler,s’émouvoir
temporalité :
la conscience est mémoire, elle conserve le passé, le retient et se projette dans l’avenir.La temporalité implique notre responsabilité
moralité :
elle n’est pas seulement témoins de ce qu’il se passe, elle est juge. (être fier de soi , avoir honte)
- Je suis a première vu ce que j’ai conscience d’être
- Je me connais grâce à l’introspection
def : action de s’observer, s’analyser de l'intérieur. Action par laquelle la conscience s’analyse elle-même: réflexion.La conscience revient sur elle-même
La conscience peut avoir deux types d’objet:
- un objet extérieur à elle-même: un témoin
→ la conscience est alors spontanée lorsqu’elle se concentre sur un objet, l’objet est au 1er plan et la conscience au 2nd
- la conscience peut se prendre elle-même comme objet d’étude: elle dialogue avec elle-même
→ la conscience est alors réfléchie, elle est au 1er plan et l’objet au 2nd
La faculté que nous avons de réfléchir sur nous même permet à l’Homme d’écrire son histoire grâce à l’introspection ( journal d’Anne Frank, Confessions de Rousseau, les mots de Sartre )
Méditations métaphysiques de Descartes
5 caractéristiques du doute (cartésien):
- méthodiques (provisoire)
- radical, les connaissances viennent de la raison et de la perception, Descartes va tester leur fiabilités et donc s’attaquer à leur base, si la source est corrompue, tout ce qui en découle est corrompu.
- général, il veut douter de tout
- hyperbolique (abusif, exagéré), Descartes va provoquer (artificiellement) le doute et chercher à douter, le moindre soupçon est prise en compte.
- théorique, Descartes va douter de ses connaissances mais va quand même les pratiquer.
Le cogito:
Descartes va s’en prendre à la perception
Est-ce-que les témoignages de la perception sont fiables?
Objection: - l’illusion d’optique ( il doute que ce qu’il voit soit la réalité)
- le rêve ( doute de l’existence du monde)
- illusion du membre fantôme ( douter de son propre corps)
Il va aussi s’en prendre à la raison
Les mathématiciens sont l’oeuvres de la raison
Puis-je douter que 2 et 2 font 4 ?
Objection: - Dieu trompeur ( il suppose qu’un dieu trompeur le manipule, un malin introduit dans son esprit des idées sans fondements, il ne peut démontrer le contraire.
-Il va faire évoluer le personnage de “Dieu trompeur” et parle de Malin Génie ( personnification du doute)
Il réfléchit et affirme : ”je pense , je suis” Descartes, Cogito ( intuition intellectuelle)
Il a donc découvert l’existence de sa conscience. Cependant ce n’est pas le fruit d’une démonstration mais d’une intuition.
intuition = connaissance immédiate
C’est une phrase déclinable seulement à la 1ère personne JE
Après cela Descartes pense démontrer que Dieu existe
- Je me connais grâce à la mémoire
La connaissance est mémoire
La mémoire est essentielle, nécessaire
essentielle: qui appartient à la définition
accidentelle: qui peut ou pas avoir lieu
Sans mémoire notre conscience perdrait son identité:
- incapable de se souvenir
- réveil/ évanouissement
Grâce à la mémoire nous savons qui nous sommes. Elle tire un fils directeur de la continuité
La mémoire est le fondement de la responsabilité.
Il existe 2 types de mémoires:
→ Le souvenir: rappel d’un événement passé, singulier , avec détail que je reconnais comme appartenant au passé (= fonde notre identité), elle nous permet de tirer profits de nos erreurs passées, des leçons, capitaliser des connaissances, se remémorer de bons moments: Epicure)
Génère la nostalgie (Passé heureux révolus), le regret (regret d’un passé manqué « j’aurais dû »),des remords (Je n’aurais pas dû)
→ L’habitude: il s’agit d’une manière d’être acquise par répétition d’actes quelque chose que l’on peut répéter, automatisé, et qui implique principalement le corps (Je réinvestis le passé dans le présent, indirectement nous répétons notre histoire)
L’habitude permet de libérer la conscience de rassurer réconforter, un équilibre psychologique, on s’améliore, on se perfectionne, elle permet l’acquisition de savoir-faire, elle forge le caractère. “ la vertu et filles de bonnes habitudes” (qualité morale) Aristote
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