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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Analyse sectorielle : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 345 Mots (6 Pages)  •  379 Vues

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GUYONVARCH

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   Tout être humain s’interroge sur ce qu’il est vraiment. A t-il conscience de ce qu’il est, est il en conscience de ce qu’il est ? La perception que nous avons de nous est-elle la bonne et si nous étions à la place d’un autre, aurions nous la même conscience de nous que celle que nous avons de nous-même. Cette conscience que j’ai de moi est-elle bien conforme à ce que je suis ou est-elle altérée par des éléments autres tels que l’apprentissage ou la société ou autrui ?

Nous allons donc nous interroger tout d’abord sur ce qu’est la conscience et plus particulièrement la conscience de soi. Puis nous allons voir si cette conscience est bien conforme à ce que nous sommes ou si celle-ci est altérée dans son appréciation de ce que nous sommes.

  La conscience est la connaissance plus ou moins claire qu’un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui même dit le dictionnaire Lalande. Le mot conscience a eu pendant longtemps une signification morale mais c’est à partir de Descartes que la conscience cesse d’être employée dans le sens de « conscience morale » comme l’indique son étymologie latine « conscienta, cum scientia, « avec savoir ». Dans cette définition la connaissance que l’esprit a de lui même nous avertit de ce que nous devons faire et c’est aussi un juge qui se prononce sur ce que nous avons fait. Dorénavant la conscience est le savoir qui accompagne nos représentations du monde qui nous entoure et donc de nous même comme faisant partie de ce monde. Maintenant que nous avons vu ce qu’est que la conscience, interrogeons nous plus particulièrement sur la conscience de soi. La conscience de soi met en évidence le fait que j’existe et permet de nous prouver notre existence.

   La conscience décrit-elle bien ce que je suis ? Descartes l’a très bien exprimé avec la célèbre phrase « Je pense donc je suis » du grec « Cogito ergo sum ». C’est donc cette évidence de l’existence du sujet qui pense qui va mettre un terme aux doutes. Avec la théorie de Descartes que l’on appelle le doute hyperbolique on peut dire que comme on doute de tout alors notre existence est indubitable. Alors le philosophe arrive à cette conclusion « je suis une substance dont l’essence est de penser » qui signifie que l’être est fait pour penser et donc a conscience de lui par l’intermédiaire de sa capacité à penser. La conscience de soi appartient à une « chose pensante », l’esprit. Sommes-nous une conscience souveraine ? Étant donné que nous avons conscience de nous  avons nous le droit de dire « je » c’est à dire de nous saisir nous-même à l’aide d’un retour sur nous, comme un sujet conscient et un, qui reste identique à lui malgré les différentes et multitudes expériences vécues. Nous observons donc que si nous disons « je » alors nous pouvons nous considérer comme une conscience souveraine. Nous pouvons également  nous considérer comme une personne autonome, distincte d’autrui et du monde. Alors nous avons le sentiment de savoir qui nous sommes, ce que nous sommes étant donné que nous sommes un être conscient. Donc en d’autre terme si nous pouvons nous qualifier comme « je » alors il se trouve que nous avons conscience de qui nous sommes, nous sommes « nous » et donc nous sommes « une conscience souveraine ».

    Notre conscience est-elle altérée dans son appréciation de moi ? La seconde topique élaborée en 1923 par Freud lui a permis de déterminer le « ça », le « moi » et le « surmoi » à partir du terme inconscient. Ces trois termes désignés par Freud seraient l’explication selon ce dernier des processus psychiques qui prouveraient que l’être n’a pas entièrement conscience de soi. En effet le ça est inconscient, c’est l’instinct primaire. Le moi quant à lui constitue la conscience et le surmoi qui est formé par l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux. En d’autres termes on peut dire que le « ça » demande, que le « surmoi » autorise et enfin le « moi » se trouve pris entre les exigences du ça et les impératifs du surmoi. Donc comme a dit Freud « le moi n’est pas maître dans sa propre maison », ce qui signifierait que la conscience n’est pas maître elle est soumise à d’autres contraintes tels que le monde extérieur, la libido et la sévérité du surmoi.

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