Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar philoman69 • 4 Janvier 2018 • Dissertation • 869 Mots (4 Pages) • 1 121 Vues
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Les Thèmes du sujet : la conscience-l’inconscience-
"Je" : notion de sujet (pensant); désigne l'homme en tant que connaissant.
"Être"; "suis" : exister (être en général : réalité)
"conscience" : esprit qui connaît par opposition aux choses à connaître; on peut définir les différents niveaux de la conscience : conscience immédiate; réfléchie (se saisir comme sujet pensant, comme conscience; cf; introspection, faculté de rentrer à l'intérieur de soi pour se connaître). Sorte de savoir immédiat. Mais ici, il s'agit de la conscience réfléchie.
-L’inconscient: rêves, lapsus→ erreurs de langage, actes manqué→ actes→ but→ acte raté
-Sois-même : être le plus naturel possible → je ne peux pas être moi même en société → à cause des codes→ on donne le meilleur de nous en société, je↔ autre
Idées :
-la conscience et Freud
-les animaux n’ont pas la même conscience
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Livre Anale :
-la conscience empirique : niveau minimal de la conscience →liée à la perception →le « savoir » auquel elle donne accès est un savoir issus des cinq sens, donc un savoir perçu.
Ex : si mon chat mange ses croquettes, il exécute une action mais il en est conscient grâce a ses perceptions → il sent qu’il mange, il en a une forme de connaissance sensitive
« Tout animal à des idées puisqu’il a des sens » Rousseau, Le discours sur l’origine….
-la conscience réflexive : faculté de penser → homme → niveau supérieur de conscience → permet avoir une représentation de lui-même comme si il se réfléchissait dans un miroir → conscience réflexive ou conscience de soi → capacité de l’être humain de se prendre lui même comme objet de conscience par un mouvement de retour sur soi (ipséité)
Hegel, l’Esthétique « L’homme parce qu’il est esprit, a une double existence : d’une part il existe au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n’est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. »
Hegel → deux modes d’existence → l’en soi qui est le mode d’existence des « choses de la nature »(minéraux, plantes, animaux) en tant qu’elles sont soumises à l’immédiateté et dépourvues de conscience de soi et le pour soi, qui est le mode propre à l’homme, en tant qu’il a conscience de lui-même et du monde qui l’entoure.
L’en soi c’est le mode de l’immédiateté et le pour-soi, c’est le mode de la réflexivité
-Le cogito ou la découverte du sujet : En révélant l’évidence et la certitude de « je suis » dans l’expérience du cogito, Descartes a fondé la conception moderne du sujet comme « substance pensante », c’est-à-dire comme conscience. « Par le nom de pensée, dit-il en effet dans les Méditations métaphysiques , je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous en sommes immédiatement connaissants ».
or selon Kant, Critique de la raison pure→ diversité de mes représentations (ou pensées conscientes)ne peut constituer un moi unique et identique qu’a une seule condition « Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations ». Cela signifie que mes diverse représentations se lient ensemble en une « conscience générale de soi » seulement grâce a l’unité synthétique réalisé par le « je pense ». Cette unité synthétique de la conscience, c’est précisément ce qu’on appelle le sujet, c’est a dire l’unité fondamentale et permanente qui forme le substrat de l’activité de pensée ou substrat de la conscience, et qui est capable de dire « je ».
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