Schopenhauer et l'animal métaphysique
Dissertation : Schopenhauer et l'animal métaphysique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mdodo17 • 5 Novembre 2021 • Dissertation • 611 Mots (3 Pages) • 353 Vues
Schopenhauer a d'abord distingué les humains des êtres vivants : pour eux, l'existence semblait être une chose naturelle, évidente et inévitable, “pour tous elle est une chose qui s’entend de soi”.
Seuls les gens sont confus au sujet de son existence. Ainsi, en dehors des humains, les êtres vivants semblent coexister en parfaite harmonie avec la nature. L'animal est satisfait de la vie et ne veut pas savoir pourquoi il fait cela. Dans la nature, l'existence est médiocre, elle s'aborde sereinement, “dans le calme regard de l’animal” et constitue finalement cet animal naturel qui existe indépendamment des êtres humains. Schopenhauer évoque une volonté naturelle, une motivation autosuffisante pour l'existence. On peut le comparer à l'instinct de survie des animaux. En lui, contrairement aux êtres humains, son intelligence n'a pas été complètement développée pour former de tels obstacles à la volonté et au désir de survivre. Dès lors, les animaux appartiennent à un tout “notre mere commune la nature" et se contentent d'y vivre sans se poser de questions.
Puis avec le développement des deux royaumes, des hommes sont apparus. Même s'il est très proche du singe d'un point de vue génétique, il a la particularité d'avoir ajouté une conscience de soi. Par exemple, les humains ont la capacité de se reconnaître dans le miroir, tandis que les animaux pensent en voir d'autres du même genre. Il a pu se poser des questions, et il a été surpris. Les hommes connaissent la mort. Il peut être troublé par l'idée de disparaître, et la mort peut le hanter toute sa vie. L'homme peut aussi se sentir éternel, occupé par l'idée que son âme ne mourra pas. Les animaux, eux, n'ont pas d'attitude particulière vis-à-vis de la mort, car ils ne connaissent pas l'existence de la mort, ils vivent leur vie sereinement, sans se poser la question de la fin de la mort et de ce qui va se passer ensuite. En effet, la nature a l'avantage de transcender le temps psychologique, ce qui lui permet de vivre pleinement sans peur et sans angoisse. Les gens peuvent se remettre en question sur eux meme et surtout sur le monde qui les entourent pour tenter de lui trouver un sens alors meme qu’il n’y en a pas.
Donc Schopenhauer définit les gens comme “animal métaphysique". Cette expression souligne les difficultés de la nature humaine. L'homme est un animal de par ses besoins et sa capacité de se déplacer, mais le terme « métaphysique » s'oppose à cette animalité. L'homme a du sens, il veut comprendre le monde. L'homme est une existence complexe, et c'est cette unicité liée à la conscience qui est sa caractéristique. Les animaux existent, mais ils ne connaissent pas l'existence du « je », et ils ne peuvent pas non plus produire des pensées complexes similaires à celles des humains.
Dans cet article, les gens sont surpris et posent des questions créées par eux-mêmes. Pour Schopenhauer, la surprise est le fondement de la philosophie. L'homme essaie de comprendre pourquoi il y a “énigme dont la solution occupe sans cesse l’humanité". Ce mystère implique une entité potentiellement supérieure à l'humain, il la créera à son image, ou reflétera l'évolution des animaux,
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