Rousseau / Les Rêveries du promeneur solitaire
Commentaire de texte : Rousseau / Les Rêveries du promeneur solitaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anonym57 • 1 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 360 Mots (2 Pages) • 1 608 Vues
Le texte qui nous est proposé est un extrait d’un ouvrage de Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, texte inachevé qu’il a écrit entre 1776 et 1778. Cette ouvrage mêlant autobiographie et réflexions philosophiques, est composé de dix parties appelées promenade. Ce texte est un extrait de la 9ème partie, appelée 9ème promenade. Dans ce passage d’une vingtaine de lignes, Rousseau aborde le thème général du bonheur dont il s’efforce de montrer que le bonheur est impossible pour l’homme dans notre monde, mais que l’homme peut éprouver un certain contentement qui a le vertu d’être communicatif jusqu’à devenir collectif.
Le problème que pose Rousseau est de savoir si l’homme est condamné au malheur ou s’il existe tout de même des satisfactions pour l’homme sur terre, le bonheur étant impossible et illusoire dans notre monde. Rousseau penche pour la seconde hypothèse. Selon lui, si le bonheur est impossible pour l’homme, il peut profiter du contentement. En effet, il distingue le bonheur du contentement. Le bonheur se différencie du contentement car il est défini comme un état permanent alors que le contentement est momentané et n’exclut donc pas le malheur.
Nous expliquerons le texte de manière linéaire en portant notre attention sur les cinq parties du raisonnement de l’auteur. Dans une première partie (lignes 1 à 2), Rousseau définit le bonheur comme « un état permanent », c’est-à dire qu’il doit durer à vie. Dans une deuxième partie (lignes 2 à 5), il affirme que l’impossibilité de toute constante sur Terre est incompatible avec le bonheur. Dans une troisième partie (lignes 5 à 6), il annonce que le bonheur étant impossible, il ne faut pas se lancer dans des projets irréalisables, illusoires. Dans une quatrième partie (lignes 6 à 8), Rousseau étudie la notion de contentement en montrant que le contentement est possible mais que vouloir le faire perdurer serait « une pure folie ». Enfin dans une dernière partie (lignes 9 à 19), il relève que le contentement se communique, autrement dit que le contentement vu chez les autres fait aussi le contentement de celui qui voit.
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