Quelle est la conception de l'éducation défendue par Victor Hugo?

quelle est la conception de l’éducation défendue par Victor Hugo?

idée de plan:

1- l’éducation est une arme contre l’ignorance et permet d’éclairer l’Homme en soi tant sur le plan moral qu’intellect

2- l’éducation est un moyen de prévenir et de lutter contre la criminalité, la débauche et la violence

(3- sa volonté de faire évoluer le statut de l’éducation?)

idée d’accroche:

“la liberté commence là où l’ignorance finit”, Victor Hugo

« Le droit de l’enfant, c’est d’être un homme : ce qui fait l’homme , c’est la lumière ; ce qui fait la lumière , c’est l’instruction . », Choses vues, 1900, V.Hugo

introduction:

S’il on s’en tient à l’idée principale de son recueil de notes et de mémoires publié à titre posthume en 1900, « le droit de l’enfant, c’est d’être un homme : ce qui fait l’homme, c’est la lumière; ce qui fait la lumière , c’est l’instruction » d'après Victor Hugo. En effet, ce père du drame romantique n’a pas cessé tout au long de sa vie de s’investir pour ses idéaux, et en particulier pour son combat pour l’éducation. Quelle est justement, la conception de l’éducation défendue par celui-ci? Nous verrons tout d’abord que c’est une arme contre l’ignorance qui permet d’éclairer l’Homme en soi, tant sur le plan moral qu’intellect. Mais c’est également un moyen de prévenir et de lutter contre la criminalité, la débauche et la violence. A travers cela, apparaîtra sa volonté de faire évoluer le statut de l’éducation en dénonçant le manque d’apprentissage.

développement:

conclusion:

In fine, Victor Hugo affirme incontestablement à travers ces trois textes sa volonté profonde de faire évoluer la conception de l’éducation dans la société. La placer au centre de l’évolution de l’être humain serait bénéfique pour les enfants afin de développer leurs esprits mais aussi pour les adultes qui seraient moins tentés de tomber dans les vices et misères de la vie. “Qui ouvre une école, ferme une prison”: en effet, il faut supprimer les bourreaux et multiplier les maîtres d’école; il faut cultiver la tête du peuple, pour ne plus avoir à la couper. Pour Victor Hugo tous les enfants doivent avoir le droit à « l’instruction », c’est-à-dire à l’éducation, à l’école, car c’est ça qui fera des enfants de bons citoyens et permettra un meilleur vivre-ensemble. Hugo appelle de ses vœux une éducation qui apporterait un soutien moral à l’individu avant qu’il ne tombe; il accuse la société de négliger l’effort d’éducation, qui seul peut faire échec à la spirale du crime et de la répression.

plan détaillé

1- l’éducation est une arme contre l’ignorance et permet d’éclairer l’Homme en soi tant sur le plan moral qu’intellect

texte 1

→ question rhétorique + phrase affirmative qui énonce le problème l.5 et 6: “que prouvent ces deux ulcères? que le corps social a un vice dans le sang”

→ “développez de votre mieux vos malheureuses têtes, afin que l’intelligence qui est dedans puisse grandir” (l.57 et 58) - adjectif péjoratif + l’intelligence est personnifiée + proposition subordonnée circonstancielle de but introduite par “afin que” qui permet de souligner les avantages de s’ouvrir à l’éducation et à la culture

→ “des écoles pour les enfants, des ateliers pour les hommes” (l.38 et 39) - parallélisme, bénéfique à toute la population

→ autre parallélisme l.36 et 37 (+évolution, gradation, termes plus forts?): “avec la solde de vos quatre-vingts bourreaux, vous payerez six cents maîtres d’école”

→ “ces pauvres têtes mal conformées”(l.53) - groupe nominal avec adjectif péjoratif qui désigne les non-éduqués

texte 2

→ éloge de la culture littéraire sous forme d’énumération "c'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage!" (v.8)

→ personnification du livre "Le livre hostile au maître" (v.9); "Il est ton médecin, ton guide, ton gardien" (v.50) pour montrer ses bienfaits

→ le livre a une âme, il est un bien universel, périphrase "ton libérateur" (v.25)

→ le livre concentre le savoir tout entier, il permet d'éclairer son âme: champ lexical de la lumière pour désigner la bibliothèque et le livre (périphrases): "le rayon" (v.6); "l'aurore" (v.14); "clartés" (v.16)

→ gradation désignant le pouvoir du livre "Il luit parce qu'il brille et qu'il les illumine" (v.27): le livre est donc vecteur du savoir et un stimulant du cerveau humain

→ anaphore en "Dans" (vers 16 au vers 24) qui interpelle le lecteur sur la richesse de la culture et de son importance

→ énumération de grand hommes de lettres, "Molière, Voltaire, et Kant" (v.22): la société humaine est telle qu'elle est grâce au savoir, aux expériences passées et à l'éducation

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