Philosophie : la liberté conciliée avec L’autorité

La liberté conciliée avec L’autorité

Intro

Le droit est une cohésion des individus au sein d’un état ou d’une société et également l’ensemble des règles qui gèrent les relations humaines pour qu’on puisse vivre ensemble. Afin d’avoir une cohésion, le droit s’impose comme une contrainte/une autorité ! Mais le problème qui se pose, c’est que l’homme cherche à être libre alors il faut qu’un état puisse concilier à la fois autorité et liberté. Concernant les droits, il y a 3 droits différents : le droit en général qui est conforme à une règle ou a quelque chose qui est permis. Puis le droit positif qui résulte des lois écrites. C’est l’ensemble des réglés et des institutions en vigueur dans une société donnée et le droit positif est un droit relatif en temps et en lieu ! Par exemple, comme droit positif, on a les lois dans le code civil et pénal et l’ensemble des institutions qui permettent de créer les lois.

Enfin, il y a le droit naturel qui résulte de la nature de l’homme. Ainsi, celui-ci dépend de la nature de l’homme et donc de la définition qu’on donne de l’homme. Il existe 2 conceptions pour ce droit naturel. La conception de l’égalité ou les hommes auraient des droits parce qu’ils sont des êtres humains. Par définition, ils ont un droit naturel. Puis la conception hiérarchisée ou le droit des hommes dépendraient de leur nature. Par exemple, au moyen-âge, les hommes n’avaient pas les mêmes droits selon s’ils étaient des paysans ou des membres de la famille royal.

 Ainsi, concilier pour un état autorité et liberté est primordial car le but de l’état est de durer sur le long terme. Il doit ainsi même en place un système pour durer. Si un état est autoritaire, cela n’est pas une solution car les hommes, privés de liberté, vont chercher a retrouver de leur liberté et vont donc se revolter et le système ne durera pas. De plus, un état ou il y a une liberté absolue n’est pas une solution non plus car un droit du plus fort sera instaurer et certains individus peuvent asservir en asservir d’autres. Il faut donc trouver quelques choses qui lie à la fois liberté / autorité !

Première théorie ! Hobbes ! il a une théorie tournée vers la réalité de l’homme et pour lui, «  l’état doit être constituer sur la contrainte » et l’homme doit se défaire de sa liberté pour la confier à un souverain, c’est-à-dire a une autorité. Avant parler de liberté, Hobbes se pose d’abord la question du but de l’état à travers ses deux ouvrages «  De Give » et «  Le Léviathan ». Il met en place deux hypothèses pour justifier sa théorie.

- Il parle dans un premier temps de l’homme à l’état de nature. C’est un moment ou l’homme vit sans la contrainte de l’état avec une liberté totale et il y a ainsi une égalité de droit pour tous les hommes sur toutes choses. Et à travers cet état, l’homme chercher avant tout à survivre et à se conserver ( c’est un désir ancré dans l’être de l’homme ) la présence d’une égalité entre les hommes, entraine l’émergence d’un droit du plus fort ou le plus fort l’emporte sur le plus faible. Hobbes exprime que dans l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme. Et dans cette situation, tous les hommes, même les plus forts sont en danger. Comme les hommes veulent se conserver, ils créaient un état dans le but d’avoir une sécurité et on arrive ainsi à l’homme à l’état social qui est la seconde hypothèse de Hobbes

- Donc les hommes créés un état pour assurer leur paix et leur sécurité et ils établissent «  un contrat » ou un souverain à l’extérieur de celui-ci, possède un pouvoir absolue. Cependant, pour que ce contrat prennent forme, les hommes doivent se défaire de leur liberté pour la confié au souverain, pour avoir en échange, une autorité absolue et une sécurité garantie. En effet, le souverain qui peut tout faire, est chargé de garantir la sécurité des hommes et pour cela, les libertés sont enlevées, puisque que pour Hobbes, accepter une liberté, c’est accepter une certaine insécurité.

Donc dans la théorie de Hobbes, autorité et liberté ne sont pas conciliés et les libertés sont supprimées pour qu’un souverain au pouvoir absolue, puisse garantir la conservation de l’homme.

2 critiques de cette conception :

1) C’est une vision pauvre de l’état puisque dans la théorie d’Hobbes, l’état a pour seul objectif de garantir la sécurité des hommes. Hors, l’était à d’autres rôles majeures tels que la construction de l’homme, le développement de la raison et l’acquisition de certaines valeurs fondamentales.

2) Rousseau a critiqué le contrat chez Hobbes car pour lui, c’est un contrat de soumission et non d’association des hommes. Les hommes se soumettent à une autorité et aliènent leur liberté au souverain. Hors pour Rousseau, l’homme ne peut pas aliéner sa liberté. Il ne peut perdre sa liberté car par nature il est libre et que si il l’a perds, il devient une chose. Ainsi, Rousseau critique le fait que chez le contrat de Hobbes, les hommes sont amenés à perdre leur liberté.

La théorie de Rousseau

Il a une conception différente que celle d’Hobbes. Pour lui, l’homme dans l’état de nature vit seul, n’a pas toutes les facultés en conséquence car il a pu les construire et c’est un état ou il n’y a pas de société. De plus, à la différence que chez Hobbes, Il n’y a pas d’état de guerre ; les hommes ne se battent pas pour survivre et ils prennent juste ce dont ils ont besoin. Il a des différences entre eux qui sont de l’ordre du naturel mais pas d’inégalité. Puis, les hommes vont se regrouper car ils ont des difficultés à vivre . Ils agissent ainsi ensemble et le fait de vivre en groupe leur permettent de développer leurs facultés et de devenir de véritable être humain. Hors, à travers les métiers notamment, une première spécialisation apparaît et il n’y a plus le même rapport. Avant, il y avait un rapport direct avec la nature ou tous hommes agissaient ensemble pour une même action. Désormais, il y a création d’une chaîne  ou les hommes commencent à être dépendants des autres ! on ne peut plus survivre sans les autres en conséquence donc on perds une certaine liberté à cause de cette dépendance.

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