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Philo «  malheur à celui qui n’a plus rien à désirer »

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Par   •  3 Décembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 455 Mots (6 Pages)  •  2 889 Vues

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« Malheur à qui n’a plus rien a désirer » de Rousseau

Introduction :


Jean-Jacques Rousseau est un écrivain, musicien et donc aussi philosophe. On va donc s’intéresser a l’une de ces citations « Malheur à qui n’a plus rien a désirer » tiré de son roman épistolaire « Julie ou la Nouvelle Héloïse » paru en 1761.


« Malheur a qui n’a plus rien a désirer », qu’est ce que le malheur ?


Être heureux est une expérience individuelle et humaine, c’est l’homme qui la félicité. État stable et prolongé dans lequel on vit une insatisfaction total, le malheur est l’opposé du bonheur. Le malheur représente la situation fuite par chacun, que personne ne recherche volontairement, ce sont des causes qui entraînent des conséquences négatives pour une personne.

Quel lien y’a-t-il entre le le malheur et le désir ?


Le désir apparaît comme l’existence d’une insatisfaction, il est de l’orde de l’existence. Lié a la vie et à la mort, il accompagne l’être humain, on pourrait même dire qu’il lui colle à la peau. Et la peau c’est le corps. C’est pourquoi, lorsqu’on donne priorité a la raison, on peut vouloir s’en débarrasser, le réguler, le sublimer. Le désir est souvent décrit comme malédiction parce qu’il nous rend sensibles à l’absence et à la privation. Mais n’est ce pas précisément cette absence qui confère son charme à l’être désiré et qui l’auréole des prestiges de l’imagination ? En tout cas, le désir met l’homme face a ses limites. Mais il est aussi le seul a pouvoir sortir l’homme de l’ennui et à étreindre le vie « ici et maintenant ».


Le désir est-il alors la source du bonheur ?

I. On va voir les présupposés du sujet : (a) Le désir est en quelque sorte l’essence de l’Homme. Le désir ne nait pas du manque de quelque chose mais est à la source même des valeurs humaines, d’après Spinoza. Les hommes croient que leurs désirs sont des effets de ce qu’ils visent et qu’ils désirent une chose parce qu’il la jugent bonne. Or, aucune chose n’est bonne ou mauvaise, c’est parce que nous la désirons que nous trouvons une chose bonne. Pourquoi les hommes croient-ils le contraire ? Cette illusion vient du fait que les Hommes ignorent les causes de leurs désirs. Ils sont inconscients des causes qui les déterminent. Mais ils sont conscients de

leurs désirs mais non les causes réelles. Il n’y a pas de désir sans conscience. Etre c’est donc persévérer dans son être, s’efforcer de désirer. Tout désir est alors désir de réalisé. Ce qui mène a dire que le est l’essence de homme. Le désir est l’essence du bonheur de l’Homme.

(b) La recherche du bonheur est la fin suprême de la vie, pour les philosophes de l’Antiquité, l’Homme désir être heureux, le plaisir fait partie du bonheur, il est même indispensable. L’Homme désir être heureux et fait tout pour le devenir en comblant sa vie par ses désirs, enfin ceux qu’ils peuvent. L’Homme a des désirs qu’ils ne disent pas forcément. D’après les philosophes grecques, l’amitié est le pilier, le vrai ciment de l’être humain. L’amitié est l’attachement qui unit deux personnes ainsi l’homme est heureux. Epicure, lui, représente l’hédonisme, ce courant de pensée qui place le

plaisir au centre de la vie. Mais ce plaisir se définit négativement : il est absence de troubles, ce qu’on appelle l’ataraxie. L’amitié est alors le désir d’une réalisation personnelle. Cela veut dire que l’absence de désir ou l’absence d’amie ici par exemple provoquerait chez l’humain des souffrances et blessures internes, que l’on considérerait comme source de malheur.

(c) D’après la théorie freudienne de l’inconscient, le désir veut toujours signifier quelque chose. Les désirs qui n’ont pu être satisfaits ne disparaissant jamais et nous encombrent, cela peut provoquer des frustrations. Il n’y a pas de désirs sans conflits, le désir est présent lors de la période ou nous souhaitons avoir quelque chose et que nous voulons atteindre notre but,

c'est a cette période que si nous assouvissons pas nos désirs, les souffrances apparaissent car certain désir demande des sacrifices. Le désir est le moteur de l’homme, la conscience est désir, mais le désir humain est essentiellement désir d’un autre désir. 


II. On va donc voir les limites : (a) Le désir est omniprésent dès l’origine de

l’humanité,

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