Métaphysique de Platon

De ce texte d’Aristote, ce disciple de Platon s’attaque à un problème que beaucoup d’hommes se posent : Quel est le véritable but de l'activité philosophique ? Il répond à ce problème dans son texte Métaphysique avec la thèse de c’est l’étonnement qui conduit les hommes à philosopher. L’étonnement est l’origine première de la philosophie. Si l’homme cherche à philosopher c’est pour combattre sa propre ignorance. Son unique but est de remplacer l’ignorance par le savoir. Ce texte se découpe en deux parties. De la première à la sixième ligne, Aristote nous donne l’origine de la philosophie. Dans cette première partie, l’auteur nous affirme que c’est l’étonnement qui pousse les hommes à philosopher. Une idée héritée de Platon, son maître. Puis, Aristote, dans la deuxième partie du texte, développe sa thèse en donnant la spécificité de la philosophie, selon lui.

Une question que beaucoup de personne se pose est pourquoi les hommes philosophent-ils ? Selon le philosophe Aristote, disciple de Platon, c’est l’étonnement qui nous pousse à philosopher. L’étonnement est un sentiment que nous ressentons au contact de quelque chose de nouveau, encore inconnu pour nous. Aristote veut nous prouver que l’unique but de la philosopher est de satisfaire le besoin de connaissance de celui qui souhaite philosopher. Puis, dès le début de ce texte, Aristote commence par constater que la source de ce besoin est l’étonnement « C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques ». Par la suite Aristote constate les causes, qui provoque en nous de l’étonnement, en évoquant des « difficultés », des recherches qui nous étonnent le plus. Puis ensuite, Aristote cherche à illustrer ce constat par les activités des « premiers penseurs », ces philosophes font des recherches de ce qui les entourent. Avec l’exemple, dans le texte, du Soleil, de la Lune et des étoiles. « Spéculation philosophique », terme utilisé par Aristote dans son texte, qualifie les recherches par les hommes afin de trouver une explication à une question. Ensuite Aristote nous développe le cheminement de l’homme pour philosopher avec cette citation « apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance ». C’est-à-dire qu’un homme est confronté à une difficulté ce qui le pousse à l’étonnement. C’est alors qu’il prend conscience de sa propre ignorance. Alors naît la volonté d’y remédier en trouvant une explication. Après avoir illustré son affirmation selon laquelle ce fut l'étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques, Aristote explique la spécificité de la philosophie.

Dans la deuxième partie, Aristote cherche à montrer la spécificité de la philosophie. Pour cela Aristote développe sa thèse tout en avançant chronologiquement. Le philosophe, d’après Aristote, ne cherche pas et ne cherche pas non à appliquer son savoir. Il n’exploite donc pas ses connaissances. Dans son texte, Aristote, justifie cela avec « ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire ». Par définition, la philosophie est une activité purement et seulement théorique et sans aucune utilité. C’est donc une des limites de la philosophie. Ensuite, il dit alors que « ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie. ». Et la raison de cela est qu’ils « poursuivaient le savoir ». Si un homme philosophe, qui s’adonne à la connaissance, c’est pour mettre fin à son ignorance, c’est son unique but. Donc pour Aristote, le but de la philosophie est d’atteindre la connaissance, sans l’exploiter, et de mettre fin à cette ignorance. Puis ensuite, il évoque la nécessité de l’homme à survivre avec « Et ce qui s’est passé en réalité en fournit la preuve : presque toutes les nécessités de la vie […], son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction ». Aristote veut dire par là que l’homme donne priorité au corps, ce qui est un instinct de survie chez tout le monde. L’être vivant cherche, avant tout, à satisfaire son appétit et ne plus avoir froid. Donc une fois que l’homme à retrouver son confort « on commença à rechercher une discipline de ce genre », Il entend par « disciple de ce genre », la philosophie. Donc selon Aristote et tous les autres hommes, puisqu’il emploie le pronom « on », que la survie passe en priorité devant la philosophie. Également, Aristote entend par là, que la philosophie est réservée seulement à une élite, puisque les moins aisés doivent se concentrer uniquement à assurer leur survie que passer du temps à philosopher.

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