Lucrèce De la nature
Fiche de lecture : Lucrèce De la nature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fly06 • 12 Janvier 2022 • Fiche de lecture • 404 Mots (2 Pages) • 771 Vues
Résumé :
De la nature de Lucrèce est souvent considéré comme l’un des
plus beaux chefs d’œuvres de philosophie. L’épicurisme est au
centre de cet ouvrage, qui par Lucrèce est vue comme un art de
vivre.
Dans ce dernier, Lucrèce donne l’impression de construire une
sorte de système philosophique en forme de poésie qui peut
parfois être difficile à comprendre.
Mon analyse (intérêt philosophique) :
L’œuvre de Lucrèce aborde l'univers physique et le savoir grec,
mais surtout la vie quotidienne de l’Homme. Lucrèce révèle les
ferveurs d’un bonheur selon lui accessible à tous. Celui-ci contient
l’essentiel de la doctrine épicurienne, visant à une époque de
violence et d'oppression. Il existe plusieurs version, édité en
différentes langues. Cet ouvrage, se veut l'écho de la tension
jamais abolie entre la poésie et la raison dans le De rerum natura.
Surement pour que cela parle à un peu plus de monde, Lucrèce
inventa une sorte de langage de la nature.
Lire cet ouvrage peut parfois être compliqué, dans le sens ou les
termes et tournures de phrases peuvent être difficiles à
comprendre selon moi. Cependant les thèses et thèmes abordés
dans celui sont très intéressantes.
Mes passages préférés + commentaires :
« Cette terreur, ces ténèbres de l'âme, il faut, pour les dissiper, non
les rayons du soleil ou les traits lumineux du jour, mais
l'observation et l'étude rationnelle de la nature. »
➔ Ici, Lucrèce nous montre que les phénomènes n’obéissent
pas à une autre loi que celle de la causalité aveugle et du
hasard. Le monde est périssable et l’âme mortelle.
(V) « De même que les animaux, privés de nourritures, languissent
et meurent, ce grand tout périra aussi quand la matière, détournée
de son cours naturel, cessera de fournir aux reproductions. La
terre, l’eau, le feu et l’air sont de nature périssable ; il doit donc en
être de même de la nature entière. En effet, les parties d’un tout
ayant été formées par l’union et la rencontre de la matière
première, c’est-à-dire d’éléments
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