Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée
Dissertation : Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stephanie.pnt • 30 Avril 2021 • Dissertation • 1 835 Mots (8 Pages) • 6 349 Vues
La littérature ne se résume pas à raconter des histoires. Cela peut parfois aller au-delà en incitant les lecteurs à réfléchir et parfois même agir.
En effet, certains écrivains se sont engagés pour combattre et faire évoluer les mœurs de la société grâce à la littérature. C’est le cas de Jean-Paul Sartre, écrivain et philosophe français du XXème siècle, auteur de romans, d’écrits philosophiques, de pièces de théâtre et de biographies qui affirme “Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée.”
D’après la citation métaphorique de Jean Paul Sartre, la littérature serait une arme pour critiquer la société.
Il est donc nécessaire de se demander si la littérature est efficace pour défendre ses idées ?
Nous verrons d’abord l’engagement des femmes à travers la littérature. Mais nous montrerons qu’en réalité, il y a des limites littéraires émis par la société. Nous serons alors amenées à voir que la littérature est malgré tout une arme au service des idées.
Pour commencer, la littérature joue un grand rôle à travers le temps et continue à faire perdurer des œuvres d’époque différentes ; le classicisme, le romantisme et encore pleins d’autres courants littéraires. Certains auteurs tels que Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges ou encore Victor Hugo ont su utiliser la littérature comme moyen de pression pour dénoncer les faux pas de la société.
Simone de Beauvoir est née le 9 janvier 1908. Cette philosophe romancière a marqué l’histoire avec nombreux de ses ouvrages, notamment un qui contient une phrase qui reste gravé dans l’esprit des gens : “On ne naît pas femme, on le devient.” Le Deuxième Sexe. Cette phrase en dit long sur ce que l’auteur essaye de dénoncer à travers son ouvrage. Simone de Beauvoir cherchait à mettre en évidence les pressions genrées et sexistes qu’une femme devait supporter tout au long de sa vie. De son enfance à ses relations sexuelles à l'âge adulte en passant par son adolescence. Cette phrase : “On ne naît pas femme, on le devient” a été énormément convoitée par des mouvements féministes actuel.
En effet Simone de Beauvoir continue à dénoncer le mépris des femmes par la société. On peut supposer qu’elle aurait été inspirée par ses prédécesseurs comme Olympes de Gouges, Juliette Adam ou encore Gertrud Adelborg.
Olympes de Gouges est née le 7 mai 1748. Cette pionnière du féminisme français n’est pas une auteure, mais une politicienne qui en 1791 rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Toutefois, cette déclaration a autant d’impact que l'œuvre de Simone de Beauvoir puisqu’elle met en avant les revendications légitimes. Cette déclaration décrète entre autres que : “ les femmes, qui possèdent toutes les facultés intellectuelles, ont par nature les mêmes droits que les hommes.” Olympe de Gouges à travers cette phrase et ses textes lutte pour l’émancipation de la femme et l’égalité des sexes dans la société.
De plus, les mouvements féministes engagent leurs combats non seulement à travers la littérature, les textes politiques, mais ils sont également mis en avant par le cinéma. En 2008, le film de Clint Eastwood, L’Échange est sorti. Celui-ci est inspiré de fait réel puisqu’il reprend l’affaire COLLINS qui est directement relié aux meurtres du poulailler de Wineville. Cette œuvre cinématographique met en avant la corruption, l’abus de pouvoir et le mépris des femmes par les forces de l’ordre et la société en général. Dans un passage du film l’un des personnages nommé Carol DEXTER interprété par l’actrice Amy RYAN soulève l’opinion que la société s’est fait des femmes : “Tout le monde sait que les femmes sont fragiles. Elle marche à l'émotion sans aucune logique. Elles n'ont pas grand-chose dans la caboche. Et puis quand ça leur prend, elles se mettent à dire des trucs déplacer ou elles deviennent toquées. [...] Si on est des aliéner ce n’est pas utile de nous écouter.
Franchement qui on va croire : la folle qui remet en cause l’intégrité de la force publique ou l’officier de police ?” Cet extrait nous montre bien que les femmes sont négligées et encore moins prises au sérieux par la société. Elle fait référence à des stéréotypes genrés pour lesquels les femmes se battent à travers la littérature ou des films qui mettent en avant la mentalité machiste imposée par une société misogyne. Mais ce film met également en relief les préjuger que la société a sur les attitudes d’une femme : “Plus tu essayes d’agir en personne censée plus tu as l’air dingue. Si tu souris trop
c’est que tu es une mythomane ou hystérique en puissance. Si tu ne souris pas, tu es dépressive. Si tu te montres neutre, tu es replié sur toi-même prédisposé à la catatonie.” Ce passage souligne l’idée que les femmes subissent une pression tout au long de leur vie, cela rejoint ce que Simone de Beauvoir a essayé de démontrer dans son ouvrage Le Deuxième Sexe. On peut donc considérer que les femmes peuvent être discriminées par la société.
Tout d’abord, Victor Hugo est né le 26 février 1802. Ce poète, dramaturge, écrivain romancier était également engager pour la lutte contre les discriminations faites par la société. Il a démontré son dévouement à plusieurs reprises à travers ses pièces de théâtre qui, déguisées, mettait en avant les injures de la société. Mais également à travers ses ouvrages tels que Les Misérables.
Cet ouvrage fait ressortir les misères que peuvent vivre les bas-fonds de la société. La manipulation,
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