Le terme nature vient du latin natura qui signifie le « fait de naissance »
Dissertation : Le terme nature vient du latin natura qui signifie le « fait de naissance ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin Augusto • 26 Mars 2022 • Dissertation • 1 374 Mots (6 Pages) • 344 Vues
natures mortes
Le terme nature vient du latin natura qui signifie le « fait de naissance », le « cours des choses », qui est lui-même tiré de nascor « naître », et du grec physis signifiant « croître ». Il est polysémique puisqu’il peut signifier : le monde physique, l’univers, l’ensemble des choses et des êtres, la réalité. Mais aussi l’ensemble de forces ou principe supérieur, considéré comme à l’origine des choses du monde et de son organisation. La nature dans le monde physique est ce qui n’est pas transformé par l’homme, donc elle s’oppose à l’art. Également elles signifient les caractères, les propriétés qui font la spécificité des êtres vivants, autrement dit l’essence d’un être, on parle de « nature humaine ».
Le terme mort vient de mors, mortis qui signifie perte définitive par une entité vivante des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction. Ou la circonstances qui accompagnent la mort.
Ainsi dans le sujet : « natures mortes » il y a une personnification de la nature si nous parlons de l’environnement, puisque la mort est le propre des être-vivants.
De nos jours, le progrès technique mène à détruire la nature et le propre de l’homme. En effet, les catastrophes climatiques se multiplient et à l’heure des réseaux sociaux, les personnes veulent se ressembler, donc ils sont en train de modifier l’essence de l’être de ce qu’il est vraiment.
Nous nous demanderons si les natures sont-elles voués à disparaître pour toujours.
Nous dirons que les natures sont vouées à mourir, puis nous expliquerons qu’elles peuvent renaître et enfin nous dirons que la nature est déjà en train de mourir, puisqu’elle est condamnée à la facticité.
I. Dans un premier temps nous expliquerons que les natures sont voués à mourir.
- Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme, critique la « nature humaine » de deux façon : elle critique les nouvelles techniques des hommes qui peuvent dénaturer la nature. Comme les bombes atomiques et les connaissances acquises. Ainsi l’homme détruit la nature autrement son lieu d’habitat par la technique. Le réchauffement climatique est de sa responsabilité. La politologue critique également « la nature humaine », résumant les facettes d’un monde frictionnel mis en place par les régimes totalitaires. Elle dit que l’asservissement des hommes aux lois de la nature de l’histoire y règne. L’éradication de toute forme d’appartenance au monde et la désolation y atteint son stade ultime : les étapes successives de la déshumanisation de l’homme sont : le meurtre de la personnalité juridique par la dénationalisation et sont envoyés dans des camps arbitrairement, le meurtre de la personne morale est enclenché à partir de l’anonymat de la mort. Il y a eu une destruction de l’individualité. Les régimes totalitaires ont mis en évidence l’échec de la nature humaine qui tend vers sa mort.
- Si nous parlons de la nature au sens du monde physique, l’univers, l’ensemble des choses et des êtres, la nature meurt. Dans la création du mythe homérique dans lequel Pan apparaît. C’est le dieu de la Nature toute entière. Il est le protecteur des bergers et des troupeaux. Il est représenté avec des pieds de bouc et des cornes, on le confond avec les satyres (hommes à demi caprins, oreilles, queue et pieds de chèvres) et est caractérisé par sa laideur et sa sauvagerie. Il est également associé à la fécondité. Selon les légendes, il n’aime pas l’Olympe, et préfère vivre dans la forêts avec les satyres, les nymphes et autre divinité de la nature. Ainsi, c’est un dieu de la nature et un des seuls qui a connu la mort, on peut l’interpréter comme le représentation du cycle des saisons , notamment de l’été à l’hiver. Donc finalement nous pouvons dire que la nature est voué à disparaître et à mourir, car un des seuls dieu qui est mort. Mais nous pouvons également dire qu’après l’hiver c’est le printemps, puis l’été. Là où la nature reprend sa splendeur . Donc pouvons-nous encore dire que la nature est voué à disparaître à jamais ?
Même si émettons l’hypothèse que les natures telles que la nature d’un être et la nature au sens d’environnement sont vouées à mourir, nous pouvons dire qu’elles peuvent
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