Le stoïcisme
Étude de cas : Le stoïcisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FUL30 • 11 Mai 2018 • Étude de cas • 2 049 Mots (9 Pages) • 746 Vues
Sommaire …………………………………….[pic 1]
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INTRODUCTION ……………………………………………………………[pic 3]
I - DEFINITION ……………………………………………………………….[pic 4]
II - PRESENTATION DU STOÏCISME …………………………………….[pic 5]
A-HISTOIRE DU STOÏCISME……………………………………..[pic 6]
B-LES PRINCIPES DU STOÏCISME………………………………………………………..[pic 7][pic 8]
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III – LES DEUX PHASES DU STOÏCISME ET QUELQUES AUTEURS [pic 10]
A-LES DEUX PHASES DU STOÏCISME ………………………………………………….[pic 11]
1-le IVe siècle avant jésus christ …………………………………………..
a - L’ancien Stoïcisme …………………………………………………………[pic 12]
b-Le moyen stoïcisme ………………………………………………………………….[pic 13][pic 14]
2-le IIe siècle après jésus christ ……………………………………………………….[pic 15]
B-QUELQUES AUTEURS DU STOÏCISMES …………………………………………
1- les stoïciens des siècles avant jésus christ …………………………[pic 16]
2 – les stoïciens des siècles après jésus christ………………………………………[pic 17][pic 18]
IV -QUELQUES OUVRAGES DU STOÏCISME ………………………….
CONCLUSION ……………………………………………………………….. 8
INTRODUCTION
La perte d’un proche, une maladie incurable, une expérience traumatisante… Voilà autant de hasards malheureux qui peuvent nous arriver dans la vie et qui semblent représenter comme un obstacle vers le bonheur. Cette valeur suprême souvent considérée comme l’objectif ultime de la vie humaine est-elle alors une douce utopie ou bien un état réellement accessible ? Nombreuses philosophies de vie penchent pour la seconde option. Si le bouddhisme fait de plus en plus d’adeptes à travers le monde, ce n’est pourtant pas la seule philosophie ayant comme finalité la tranquillité de l’âme aussi appelée ataraxie. De la Grèce antique nous avons ainsi hérité de systèmes philosophiques « du bonheur » tels que l’épicurisme, l’aristotélisme ou encore le stoïcisme. Ce dernier système qui est l’objet de notre étude apporte justement des réponses rationnelles et raisonnables pour venir à bout des hasards malheureux de notre existence; et l’enseignement à en tirer n’a pas pris une ride en 2300 ans.
I - DEFINITION
Le stoïcisme est un mode de pensée fondé par le grec Zénon, environ au IVème siècle avant Jésus Christ.
Comme dans de nombreuses philosophies, le bonheur est la finalité de la vie humaine. Ainsi, l’école stoïcienne désigne la sagesse et la vertu comme les clés pour y parvenir. Il ne s’agit pas ici d’un bonheur accessible par le plaisir et le désir. L’individu doit distinguer ce qui dépend et ne dépend pas de lui. Tout ce qui arrive est l’expression du destin.
II - PRESENTATION DU STOÏCISME
- Histoire Du Stoïcisme
Le stoïcisme n'est pas né de rien, ni du seul cerveau de Zénon. Outre une éventuelle influence de la pensée orientale, qui reste difficile à établir, les stoïciens se nourrissent de trois sources principales: Héraclite, qui marquera surtout leur physique; les philosophes mégariques, qui influenceront surtout leur logique; enfin les cyniques (et, par eux, Socrate), qui inspirent bien des traits de leur morale.
S'il est une «philosophie bloc», comme on l'a dit, un «système» (les stoïciens inventèrent d'ailleurs le mot), le stoïcisme sut aussi s'adapter à travers l'histoire et intégrer les importantes variations proposées par ses disciples. On distingue traditionnellement trois périodes: l'ancien stoïcisme (dominé par Zénon, Cléanthe et surtout Chrysippe), qui couvre tout le IIIe siècle av. J.-C.; le moyen stoïcisme , dominé par Panetius (Panaitios de Rhodes) et Posidonios, qui traverse les siècles; enfin le stoïcisme impérial , le mieux connu, qui s'épanouit durant les deux premiers siècles après Jésus Christ, grâce aux œuvres de Sénèque (v. 2 av. J.-C. - 65 apr. J.-C.), Épictète (env. 50-125) et Marc Aurèle (121-180). Ces œuvres parviendront jusqu'à nous (de l'ancien ou du moyen stoïcisme on n'a conservé que quelques fragments) et sont, pour le stoïcisme en général, notre source principale.
Malgré certaines évolutions ou divergences, les stoïciens resteront fidèles, durant ces cinq siècles, aux inspirations premières du Portique (stoa, en grec), comme on désignait alors l'école de Zénon, qui enseignait sous un portique d'Athènes. Cette constance bien rare doit beaucoup à la force intrinsèque du système, et c'est elle qu'il faut essayer de comprendre.
B-LES PRINCIPES DU STOÏCISME
Le stoïcisme fut la philosophie la plus influente dans l’empire jusqu'à l’essor du christianisme les stoïciens accordaient une importance principale à l’éthique considéré comme le principal domaine de la connaissance ils soutenaient que toute réalité est matérielle, mais que la véritable matière qui est massive, doit être distinguée du principe actif, logos qu’ils convenaient comme la raison divine, mais aussi comme une catégorie supérieure d’entité matérielle. Selon les stoïciens, l’âme humaine est une manifestation du logos. Vivre conformément à la nature ou à la raison, affirmaient –ils c’est vivre en conformité avec l’ordre divin de l’univers. La morale stoïcienne repose sur le principe, défendu antérieurement par les cyniques, selon lesquels le bien ne réside pas dans les objets externes mais dans l’état de l’âme. Elle-même dans la sagesse et la maîtrise de soi capables de délivrer l’individu des passions et des désirs qui perturbent la vie ordinaire. Les quatre vertus cardinales de la philosophie stoïcienne sont la sagesse, le courage, la justice et la modération, classification tirée de l’enseignement de Platon ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous comme nature.
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