Le dialogue philosophique
Étude de cas : Le dialogue philosophique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abousidik • 11 Avril 2019 • Étude de cas • 1 893 Mots (8 Pages) • 609 Vues
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Le dialogue philosophique
Par:
Samantha De Almeida-Cotton,
Danaé Claude Lachapelle,
Kevin Lacombe,
Abou Sidiki Mbouombouo.
Présenté à:
Tony Patoine
L’être humain
Groupe : 00018
Hiver 2019
Kevin: “Salut les amis! Savez-vous ce que j’ai lu?
Les autres: “non?”
Kevin: “J’ai lu Fahrenheit 451, c’est une oeuvre dystopique. J’ai trouvé ça fascinant! En connaissez-vous?”
Abou: “Ah oui! J’ai regardé le film fahrenheit 451 et j’ai commencé la lecture, mais c’était complètement différent.”
Danaé: “En parlant de différence, j’ai visionné 1984 qui est une oeuvre dystopique différente de la vôtre. J’ai bien aimé! Toi Samantha, connais-tu une oeuvre de ce genre?
Samantha: “Ah oui, j’ai déjà vu Animal Farm dans le passé,c’est totalement différent de vous, car c’est des bonhommes animées. J’ai bien aimé, parce que malgré que c’est un film d’animation ça reste une belle oeuvre dystopique.”
Kevin: “Hey! Est-ce que vous aussi ça vous as fait pensé au cours de philo?”
abou: ‘ oui mon oeuvre m’a fait penser à Martin Heidegger où il pose la question à savoir si la technique favorise-t-elle ou nuit-t-elle à notre épanouissement: dans fahrenheit 451 les méfaits de l’émergence d’une culture de masse, facilité par la décomposition du système social (Le cinéma et la radio, les magazines, les livres) .la figure d'un pompier qui brûle les livres afin de préserver la paix de l'État et de protéger les hommes.
Danaé: Ah oui, ça me fait penser au travail de mon personnage principal dans 1984, Winston corrige les journaux, afin d’enlever l’information pertinente et importante que les individus veulent savoir et tout cela est géré et contrôler par l’État, plus précisément par Big Brother. Toi Sam, est-ce que t’es capable de faire un lien avec notre cours de Philo?
Samantha: “Ouais, dans mon cas, nous pouvons associer les cochons aux penseurs pis Hercule, le cheval, et les autres animaux à des ouvriers. Les ouvriers servent qu’à produire et non à penser, je pourrais pratiquement dire qu’ils sont des machines comme il est bien représenté dans le film. Hercule et l’Âne servent qu’à construire le moulin. Ce qui ramène la dépersonnalisation dans la théorie de Marx face aux aliénations du travail.”
Kevin: “ Mais qu’est-ce que Marx veut dire par l’aliénation du travail? “
Samantha: “Et bien, si nous prenons la dépersonnalisation, par exemple, il veut dire que le travail amène à oublier l’humain en soi. Il ne sert qu’à produire comme une machine.”
Kevin: “ Ah! okay! Bien moi, mon oeuvre me fait penser aux concepts clés de la philosophie d’Arendt. vous savez, que l’humain aurait des activités qui relèvent de la vie active et de la vie contemplative. La vie active c’est tout ce qui touche le travail. Comme dans Fahrenheit 451, les gens vivent leur vie en faisant seulement des activités de la vie active. C’est-à-dire qu’ils travaillent que pour s’assurer leur survie et leurs capacités à consommer. Un exemple: La femme du personnage principale, Mildred, demande à Montag s’il peut lui acheter un quatrième téléviseurs murales alors qu’ils sont encore entrain de payer le troisième. “
Danaé: “Ah, moi ça me fait penser à mon philosophe Heidegger. Il dit qu’on a deux pensées: une méditante et une calculante. La pensée méditante est celle que la société ne nous permet plus d'utiliser, car elle laisse place à la critique réfléchie et délicate de l’humain, comme dans 1984 où personne n’a droit à la réflexion. Cependant, la pensée calculante est la plus utilisée dans notre société, car elle est immédiate, elle recherche l'efficacité et créer une pauvreté de la pensée qui diminue nos raisonnement méditant.”
abou: j'ajouterai un dernier élément en lien avec la question philosophique de heidegger à savoir si la technique favorise-t-elle ou nuit-t-elle à notre épanouissement? la contre-utopie, le gardien d'un ordre social inique, le capitaine Beatty, un des personnages principal du film Fahrenheit 451 , initié à la littérature, devient un outil de propagande contre la liberté de conscience et l’épanouissement de l'individu.
Samantha: “Tous nos propos, me rappelle l’oubli principal de Marx dans sa théorie,. Il esquive les motivations de la théorie de Freud. Il oubli que malgré quelconque système mis en place, l’homme reste un homme avec ses désirs, ses pulsions. Si je reprend les cochons de ma dystopie comme exemple pour vous expliquer; Napoléon éprouve de la jalousie envers Boule de Neige, donc il fait en sorte de le tasser pour prendre sa place. Il prend ses idées, son pouvoir et le remplace. Sur ce, selon vous quelles sont les différences et les similitudes de nos dystopies vis-à-vis notre société d’aujourd’hui?”
Danaé: Ok je peux commencer! Kim Jong-Hun contrôle son peuple et l’État. Il n’y a seulement qu’un parti politique et ses membres doivent porter un badge du leader Kim-il sung en tout temps. Il y a seulement 3 chaînes de télévision et 28 coupes de cheveux approuvés par l’État, bref c’est un régime totalitaire. Dans 1984, le peuple est contrôlé par Big Brother; il y a une police de la pensée qui empêche les individus de prendre des décisions sur leur propre vie. Il y a aussi des lavages de cerveau qui sont fait, afin que tout le monde pense de la même manière que le Régime. Bref, autant dans le film que de la population en Corée du Nord un régime totalitaire est présent.
abou: j’ajouterai que la contre-utopie présente un monde réaliste, voisin du nôtre, dans lequel le lecteur pourrait volontiers s'imaginer vivre. Ainsi le parallèle ne manquera pas d'être fait entre les « murs-écrans » où des programmes de téléréalité interactifs occupent les journées de ménagères désabusées et notre monde exponentiellement gagné par la présence des écrans qui prolifèrent – téléviseurs et ordinateurs, mais de plus en plus smartphones, tablettes, écrans. (source)
Kevin: Eh bien! Moi ses oeuvres me font demander , aujourd’hui, sommes nous des citoyens ou des consommateurs? Dans Fahrenheit, ils vivent que pour s’endetter. Ça fait penser à nos cartes de crédits ou les emprunts que nous faisons avec les banques. Nous nous endettons parce que c’est le chemin que nos parents nous ont montré. On vit une vie rapide qui nous donne l’impression qu’il faut toujours se dépêcher, qu’il faut constamment acheter des trucs qu’on a même pas besoin dans le but d'impressionner le voisin. c’est ridicule. Je pense qu’on est plus des consommateurs que des citoyens si vous voulez mon avis.
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