Le déterminisme

On oppose souvent les contraintes et la liberté. Or ici, c’est de déterminisme dont parle Popper; cette conception selon laquelle la réalité obéit à une relation nécessaire de cause à effet. Pour Popper, une hypothèse n’a de validité scientifique que lorsqu’elle résiste à l’épreuve des faits, lorsqu’elle se prête a la critique et qu’on ne parvient a la réfuter. Sans déterminisme, aucune science n’est alors possible. Le déterminisme physique pense le monde comme un automate et ne néglige pas la possibilité de réduire l’homme a la matière. Il oppose même la matière et l’esprit et s’interroge, tout est-il matière ? Il met en jeu la place de l’homme, en effet l’homme est-il l’auteur de ses actes ? Peut-il penser et créer librement le monde ? Ou est-il simplement poussé par les lois de la physique ? Le déterminisme écarte la possibilité de créer du nouveau et en réduisant l’homme au déterminisme, on le réduit à des phénomènes physiques, donc on délaisse le fait, qu’il y ait en lui une part qui échappe à la matière qui lui permettrait la liberté et la créativité. Popper justifie, dans une première partie (ligne 1 à 6), le fait de vouloir traiter le déterminisme physique de cauchemar, cette notion qui fait peur puisqu’elle fait de nous des sous automates et du monde entier un gigantesque automate; il n’existe rien d’autre hormis la matière qui se soumet aux lois. Afin de démontrer les conséquences cauchemardesques qu’il expose dans sa thèse, il prend dans une seconde partie (ligne 6 à 11) un premier exemple: lui-même entrain d’écrire sa conférence et dans la dernière partie (ligne 12 à la fin), un physicien sourd capable de faire du Beethoven ou du Mozart par la simple connaissance des mouvements physiques.

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