Le bonheur

« Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exceptions, quelques différents moyens qu'ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. (…)  La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Jusqu'à ceux qui vont se pendre » soulignait Pascal. C’est pourquoi ce sujet peut surprendre, car le « doit-on » semble de trop, nous faisons nécessairement tout pour être heureux. 

Notre sujet nous amène à nous interroger quant au fait de savoir si chercher le bonheur à tout prix est vraiment naturel ou alors si nous ne devrions pas préférer le savoir de la vérité plutôt que l’obtention du bonheur.

Tout cela nous amène à nous demander si quitte à tout perdre, nous devrions chercher le bonheur.

Le bonheur ne peut pas être défini précisément, cependant, nous pouvons en donner une définition plus vaste.

Philosophiquement, le bonheur est défini comme le But ultime de l’humanité, l’état que tous les hommes cherchent à atteindre, autrement dit, le bonheur est défini par beaucoup comme le souverain bien mais celui-ci est différent pour chaque individu. Nous pouvons prendre comme exemple le bonheur d’un prêtre qui est de mener une vie de prière, qui sera sera différent de celui du militaire qui voudra défendre sa patrie.

D’un autre côté, l’utilisation du terme par-dessus tout désigne le fait qu’appart le bonheur plus rien ne compterait aux yeux de l’individu.

Toutes ces interrogations nous amènent donc à la problématique suivante qui est :

Faut-il chercher celui-ci par-dessus tout ?

Le bonheur est considéré comme la fin de toutes les fins et de toutes nos aspirations. C’est pour ceci qu’il est logique de placer celui-ci par-dessus tout, mais faut-il tout délaisser et être prêt à tout perdre pour atteindre celui-ci ?

Tous les hommes se fixent comme souverain bien d’être heureux, ou pour reformuler ceci, d’atteindre le bonheur Ils aspirent a fuir tout mal être et toutes douleurs afin d’atteindre un état de jouissance et de plaisir.

Freud soutenait le fait que la conception que nous nous faisions du plaisir était en fait celle qui déterminait le but de notre vie, régissant d’un autre coté les processus de notre appareil psychique.

Admettons que le bonheur soit, comme beaucoup le définisse, a lui seul la fin de toutes nos fins et aspiration. Même en essayant d’en poursuivre d’autres, celles ci n’existeraient que car elles contribueraient a notre bonheur. Le bonheur est la seule chose dans notre vie que nous ne pouvons sous aucun prétexte refuser.

On pourrait même se dire qu’il existe une assignation au bonheur, c’est a dire que tous possédons tout ce qu’il y aurait besoin pour être heureux et qu’il suffit juste de savoir s’en servir.

Le fait de tout mettre en oeuvre pour être heureux et rechercher le bonheur en s’abandonnant aux désirs et plaisirs comme le soutiennent les hédonistes dans leur thèse semblerait naturel. Tout devrait être moins important que le bonheur et celui ci devrait être le but de tous quitte a tout perdre.

Cependant, En effet, tout les désirs ne sont pas source d’un état de plaisir et donc cela engendrerait la réfutation de la phrase « tout faire pour être heureux » car ceci ne représente pas pour autant tout faire.

Le bonheur quand a lui ne peut pas se réduire a une somme de plaisirs indistincts mais alors, l’homme est il en perpétuelle recherche du bonheur ou du moins devrait il ou Alors ne recherche t-il que les plaisirs ?

Nous avons vu dans notre 1er argument de réflexion que le Bonheur était une fin à atteindre pour tout homme malgré tous les sacrifices que celui-ci pourrait engendrer. Cependant Celui-ci est-il vraiment celui que nous pensons ? et n’est-il question que de nous ?  en général, sommes-nous seuls acteurs de notre bonheur car si nous ne le sommes pas, comment pouvons-nous le placer par-dessus tout ?

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