Le bonheur
Cours : Le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Neumann • 5 Février 2021 • Cours • 7 216 Mots (29 Pages) • 437 Vues
Le bonheur
référence massive : Kant
moral → mores (les mœurs etc...)
éthique → ethos (les mœurs etc...)
Donc ces deux termes sont liés et égaux.
l’éthique est téléologique (règles poser en vue d’un but, de quelque chose) et que la morale est déontologique (la doctrine du devoir).
L’éthique propose seulement le moyen d’atteindre un but.
La morale nous prescrirait des devoirs donc des obligations qui s’impose à nous.
La moral serait universelle alors que l’éthique serait quelque chose de différents suivant chacun.
Introduction :
Les Hommes cherchent à être heureux et le bonheur un but fondamental de l’existence humaine.
On cherche le bonheur mais pas par de la même façon des autres. Peu importe le contenu qui pense qui nous rendra heureux, on ne peut connaître une personne qui ne souhaite être heureuse donc elle oriente les actes de notre existence (stratégie pour l’atteindre).
Est-ce que nous pouvons être heureux ?
Donc si le bonheur n’est qu’un idéal car on poursuit ce qu’on a pas. Ou à l’inverse le bonheur est un état tout a fait réalisable (un état est quelque chose qui dure dans le temps. État vient du mot stabilité). Donc le bonheur est-il un état idéale ou vrai ?
Il faut une totalité de plaisir pour être heureux mais il faut que ces plaisirs soient apte à durer.
Il faut se demander si c’est une question de chance ou non donc inégal les uns des autres car elle détermine d’une égalité ou pas face au bonheur.
Est-ce que nous avons tous la possibilité d’être heureux ?
-Est-ce que le bonheur n’est pas un idéale contrarié ?
-Est-ce que le bonheur a une autre réalité que celle d’une idée ?
-Qu’est ce que peut être un bonheur accessible à tous ?
I) Le bonheur impossible :
1) Les obstacles au bonheur :
le bonheur est irréalisable pour l’homme Freude :
-notre structure psychophysique qui dit que nous sommes fait de telle manière que tous ce qui nous fait plaisir n’est pas infinie.
-la maladie et la mort : nous sommes fait de telle sorte que nous sommes mortel et que nous allons à la mort par une longue dégradation des fonctions vitales et que cela est sources de douleur et de souffrance qui fait qu’aucune vie n’est épargné nous ne serons donc pas nécessairement heureux.
- les forces que disposent l’Homme sont trop faible comparé à l’univers.
- quelque chose fait obstacle au bonheur et c’est notre relation avec les autres car elles peuvent être conflictuelles pour des raisons qui provoque des effet névrotique (nous ne percevons par comme les autres nous perçoit).
État interdit à l’Homme de manière durable d’après Freude.
« ne comptez pas sérieusement à être heureux »
quelque chose qu’on ne peut obtenir. → idéal et non une réalité
2) Une rencontre toujours manqué :
sixième partie de la nouvelle Héloïse feuille :
Madame de Wolmart décrit une situation qui correspond à une période de sa vie durant laquelle elle a tout pour être heureuse. Ce qu’elle décrit c’est une sorte de correspondance parfaite entre ses attentes et ce que la vie lui donne, entre l’intérieur et l’extérieur. Donc comme elle a tout pour être heureuse elle devrait l’être par conséquent, rien ne lui manque, elle mène la vie qu’elle a toujours rêvé d’avoir, elle aime ses proches etc.… et réciproquement. Elle dispose de tout les moyens de s’occuper. Bref elle a tout se dont elle souhaite.
→Elle dit qu’elle éprouve un sentiment bizarre, même terrible mais bien réel. L’état de bonheur dans lequel elle devrait être ne lui donne plus que de l’ennuie (« je suis trop heureuse le bonheur m’ennuie ») tout n’est que sujet de mécontentement et elle ne l’est pas car elle n’a plus rien à désirer. Vivre sans désirer ce n’est pas une vie d’Homme. L’essence de l’Homme c’est de toujours avoir quelque chose à désirer et si on ne désire plus c’est qu’on est mort ou nous sommes sur le point de mourir. Il faut prendre au sérieux l’expression « mourir d’ennui » que ce n’est pas une hyperbole mais qu’il y a un lien plus subtile qui lie en profondeur l’ennuie et la mort à contrario la vie et le désir.
Rousseau dit que c’est une rencontre manqué puisque quand les conditions sont réunis nous filent entre les doigts et nous en désirons plus car l’ennui vient dissoudre le bonheur contesté. Au moment où on doit l’attraper l s’échappe au moment où on s’attend le moins. Le vrai bonheur, à notre insu, c’était l’attente du bonheur. L’attente du bonheur n’est pas un vide mais un plein de désir, de représentations etc.… Donc le vrai bonheur c’est la recherche de celui-ci. La nostalgie c’est la résurrection du bonheur, un bonheur imparfait qui est un temps en français mais surtout qu’il n’est pas parfait donc le bonheur, pour Rousseau, est imparfait tout comme le temps car il n’est jamais donné au moment où il est vie. On peut dire j’étais heureux mais pas je suis heureux.Le bonheur peut être une construction logique que l’on fait après coup.
II) Le bonheur, ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas :
1) Les inconnus du bonheur :
Kant, fondement de la métaphysique des mœurs, 1785, 2e section, siècle des lumières.
a posteriori : antonyme expression contraire à priori, locution latine qui son passé dans l’expression française. La définition, ce qui est à priori ne dépend pas de l’expérience sensible, ce qui est a posteriori concerne des connaissances qui découlent de l’expérience sensible. Donc c’est à dire des choses qui sont perceptible par les 5 sens. Ce qui est a posteriori découle de l’empirisme.
Kant nous dit que la connaissance du bonheur ne peut être qu’empirique, donc a posteriori (Kant était un grand admirateur de la pensée de Rousseau jusqu’à avoir un portrait de lui même).Le grand roi de Prusse Frédéric II se refusa de parler allemand et préféra parler français. On ne peut connaître que ce qui nous rend heureux que par des expériences car l’esprit humain est un esprit fini de sorte à se qu’on ne contrôle pas tout les paramètres qui fondent le monde et le temps qui suit. Donc on ne peut pas déduire les choses du futur car il nous manque des informations → Alors une connaissance a posteriori. À partir de là il y a un risque de placé son espoir de bonheur dans des choses qui se réaliseront jamais et Kant dit que l’idée de bonheur est indéterminé → il prend quatre exemples :
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