Le bonheur

Le bonheur est ce à quoi aspirent tous les individus. Notre vie est une quête du bonheur. C’est le but suprême que nous nous fixons. Nous voulons être heureux.

Si nous nous intéressons à l’étymologie du mot bonheur, il semble qu’il y’ait très peu d’espoir que le bonheur dépende de nous. En effet, le bonheur signifie « ce qui tombe bien ». Il y a donc une dimension de hasard là dedans. L’acquisition du bonheur ne dépendrait pas de notre volonté. Une autre chose vient conforter cette idée. Lorsque nous demandons à des personnes leurs conceptions du bonheur, souvent le même type de réponses ressortent « avoir de l’argent », « être beau/belle », « avoir le dernier objet à la mode ». En faite, nous observons que, pour la plupart des gens, le bonheur passe par la satisfaction de leurs désirs, autrement-dit, de leurs pulsions. Or, la satisfaction de nos désirs ne dépend absolument pas de notre volonté. Nous ne décidons pas de notre apparence physique, du milieu plus ou moins aisé dans lequel nous grandissons, des facteurs qui permettent plus ou moins la réalisation de nos souhaits. Et, même lorsque nous sommes persuadés d’avoir œuvré nous-mêmes pour la satisfaction de nos désirs, nous nous leurrons. Le travail que nous fournissons pour la satisfaction de notre pulsion, n’a été rendue possible que par un environnement qui ne dépend pas de moi. Prenons l’exemple d’une personne qui a réalisé son rêve de devenir médecin. Elle a sans doute travaillé dure pour réaliser son rêve mais cela a été possible avant tout grâce à des facteurs qui sont extérieur à sa volonté comme son éducation, son milieu social, ou ses moyens financiers.

Cependant si nous nous intéressons à des études menées sur le bonheur dans les différents pays nous pouvons observer quelque chose qui parait curieux. C’est dans les pays riches, où il est le plus facile de satisfaire ces désirs, que les gens sont le moins heureux. L’une des explications possible à ça est que l’homme se trompe lorsqu’il croit que le bonheur s’acquiert grâce à la satisfaction constante de ses pulsions. La satisfaction d’un désir nous fait plaisir, elle provoque de la joie. Mais, il faut différencier cette joie qui est un plaisir passager du sentiment du bonheur. Ce dernier est un état de bien-être et de plénitude qui est continu. Le bonheur ne passe pas par la simple satisfaction de nos pulsions. Nous devons utiliser notre raison pour trouver le bonheur. Il y a donc une possibilité pour que notre bonheur dépende de notre volonté.

Selon les stoïciens, justement, le bonheur passe par la force de notre esprit. Nous devons faire un travail sur nous-mêmes en utilisant notre volonté et notre raison. Nous devons d’abord distinguer les choses qui dépendent de nous de ce qui ne dépend pas de nous. Ce qui ne dépend pas de nous, ce sont les choses sur lesquels nous n’avons pas de maîtrise comme la mort, la maladie, la richesse, le pouvoir. Nous ne devons pas nous affliger de choses sur lesquelles nous n’avons pas de poids. Ce qui dépend de nous ce sont nos désirs et notre pensée, ce sur quoi nous avons une emprise. Une fois que nous avons fait cette distinction, il faut se détacher des désirs qui ne dépendent pas de nous. Il faut se focaliser que sur les choses qui dépendent de nous. Ainsi, si nous désirons seulement

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