La théorie du naturalisme

La théorie du naturalisme: dans le roman Zola énonce à travers la bouche de Claude Lantier, le peintre, sa théorie du naturalisme. 

Quelle est-elle? 

Lantier,comme Zola, cherche à dépasser les mouvements qui les précèdent, en peinture comme en littérature. Ils ont chacun le souci de créer une œuvre différente des productions antérieures. C’est une entreprise difficile. Lantier est toujours insatisfait de ses tableaux, qui n’utilisent pas les mêmes codes que ceux de ses prédécesseurs. Emile Zola, dans la seconde moitié du XIXe siècle, est le fondateur du mouvement naturaliste. Il tente ainsi de dépeindre les rouages  sociaux et humains de son époque en créant dans ses romans un milieu de vie, une sorte de laboratoire où l’on expérimente, afin de comprendre les différentes catégories sociales et leur fonctionnement.De même qu’en peinture, ce mouvement s‘oppose à celui qui le précède afin de s’en émanciper. Le naturalisme se différencie du réalisme car il étudie l’impact du milieu de vie sur des personnes et comment ces personnes sont façonnées par un milieu qu’elles ont elles-mêmes créées. Pour conclure, le naturalisme est la méthode des sciences humaines et  sociales.

Citez au moins trois passages qui vous semblent être comiques (burlesques ou satiriques) et expliquez.

On peut trouver dans le roman différents types de comique, par exemple au chapitre 5 un comique de situation j’ai apprécié par ses détails, son ironie, et son contraste lorsque(chapitre V: page 346) Pauline est en jolie petite robe toute neuve à volants brodés et bas blancs, et elle est par la suite poussée par Muche  et finit recouverte de boue.

On peut également noter un comique de caractère avec Muche l’idiot du quartier, faisant sans cesse des bêtises, victime de toute la malchance du monde.

Dans le même registre, le caractère de Quenu prête à sourire puisqu’il est faible; Lisa l’appelle ‘mon gros’ et il pleure ‘comme un veau’ ce qui est très ironique puisque de véritables veaux sont dans la boucherie de Quenu.

Enfin, on peut noter un comique de vocabulaire qui témoigne du côté très populaire des Halles, avec (Chapitre III) le petit Muche ‘beau comme un ange, grossier comme un roulier’, qui dit des horreurs en faisant ‘la maman Méhudin quand elle était en colère’: ‘Alors les ‘salopes’, les ‘catins’, les ‘va donc moucher ton homme’, les ‘combien qu’on te la paye ta peau?’. En plus de la grossièreté, on peut noter le comique de contraste entre les propos tenus et la voie d’enfant de choeur qui les profère.

En quoi ressemble-t-il au capitaine Dreyfus dont Zola prendra la défense dans son célèbre article «J'accuse» ?

Florent et Dreyfus ont comme point commun d’être innocents de crimes dont ils sont accusés. Dreyfus n’a trahi personne et Florent n’a tué personne. Ils ont donc été tous les deux condamnés à tort et sont envoyés au bagne à tort. Ils sont tous les deux des boucs émissaires et sont victimes d’une machination élaborée par un groupe de personnes pour conserver l’unité entre les autres.

Par ailleurs, ils ont aussi un point commun physique: ils sont tous les deux grands et minces; ce sont des maigres. L’unique différence entre eux est que personne ne prends vraiment la défense de Florent.

Comment avez-vous apprécié ce roman? Justifiez.

J’ai beaucoup aimé ce roman. Il raconte la vie des Halles au XIXème siècle et le constant changement de cet endroit. On peut voir aujourd’hui que ce quartier est totalement différent de l’époque et que en moins de 200 ans le progrès est énorme. J’ai aussi aimé ce livre pour son récit très réaliste et prenant même si on peut remarquer un peu de romantisme mais qui n’est pas de trop. Ce livre m’a un peu perturbé car je n’ai pas réussi a aimé le héros ni aucun personnage. J’ai trouvé, comme la plupart des livres de Zola, le début un peu lassant et long mais l’histoire intrigante de Florent m’a vite fait oublié le début en voulant absolument savoir la fin. Comme d’habitude, Zola a une manière d’écrire incroyable et je vous remercie de m’avoir fait découvrir ce livre.

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