La solitude

1- La solitude subit comme une souffrance née de la privation des hommes

L’enjeu est de savoir si la solitude est perçue comme une souffrance et pourquoi. De savoir dans quel contexte s’applique cette solitude, je peux me sentir étranger dans la foule, face à quelqu’un qui ne me comprend pas, barrière de la langue. Si la solitude est constituée de ma nature, elle peut plonger au désespoir.

A-Le désespoir du naufragé et de la douleur de l’exilé révèle le caractère naturel de la sociabilité humaine (Robinson Crusoé)

Expérience déshumanisante qui pousse à la folie, perte de la notion du temps, ressent manque de la socialisation (seul au monde : tom hanks s’occupe d’un ballon).

Solitude du pouv : engager le grp dans une décision prise par moi seul qui peut avoir des conséquences sur tt le grp.

Selon Aristote : Homme est un animal social et pol, selon lui la reconnaissance d’autrui nous paraît être indispensable (œuvre « les politiques »). Il dit que celui qui est isolé des autres par essence appartient à 2catégories :

-c’est un homme qui peut se passer des autres (Dieu)

-ce n’est pas un homme (animal)

B-La conscience ou l’expérience originel de la séparation

Blaise Pascal : « Nous sommes plaisants de nous reposer dans la société de nos semblables misérables comme nous, impuissant comme nous. Il ne nous aiderons pas. On mourra seul. »

Heidegger : « Nul ne peut prendre en autrui son mourir »

Point commun entre ces deux citations est l’expérience que nous ferons de la mort. Ce n’est qu’une fois que nous somme mort que nous retrouvons une réelle solitude, c’est alors l’expérience ultime de la solitude. La conscience que nous en avons demeure incommunicable. On ne coexiste jamais parfaitement avec autrui, comment s’assurer de la véracité de son propos, comment ne pas tomber ds le désespoir face au silence. Roquentin de Sartres s’étonne de ses traits qui apparaissent à la fois étrange et étranger.

C-L ’incompréhensible plaisir de la solitude

Notre existence : quête éperdue d’autrui, nous ne savons pas demeurer seul en repos avec nous même par peur de faire face à nos mauvais choix mauvaises actions.

Le moi ne supporte ni sa petitesse ni sa misère. C’est un besoin de se divertir quitte à faire qqch qui nous ne plaît pas plutôt que de faire face à une solitude qui apparaît trop pesante.

La solitude se tourne vers d’autres solitudes.

2-La solitude choisie comme bonheur d’être soi

A-Distincte de l’isolement, la solitude est la condition du recentrement sur soi (Épicure : la lettre à Ménécée)

Isolement différent de la solitude : isolement privation de soi, solitude : retraite recueillement

Se détacher du jeu des passions humaines= s’approcher de la vérité

La présence d’autrui m’empêche de penser par moi-même, nous pensons être dans le vrai mais non opinions ne nous appartiennent pas

Tant que je ne dépends pas d’autrui alors je ne connais ni privation ni souffrance (epicteque) indépendance= autosuffisance. Si l’isolement est subi, la solitude est choisie.

B-Sagesse et autosuffisance : savoir jouir de soi a part

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