La présence d'autrui permet-elle d'éviter la solitude ?

Philosophie        Tales L

L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il a besoin d’autrui pour avoir le sen:ment d’exister et d’être entouré. Seulement, a-t-on besoin d’autrui pour de ne pas tomber dans la solitude ? Avant tout, définissons la no:on d’autrui, c’est-à-dire « l’autre ». Autrui est définit comme un autre être humain, considéré comme personne avec laquelle se :sse une rela:on d'intersubjec:vité et des rapports moraux, autrui est mon alter-ego, un autre moi, un humain et donc mon semblable mais avec des différences. J’ai besoin de lui pour exister, il me permet de me considérer comme un individu à part en:ère, pour prendre conscience de moi-même et du fait que je suis.

La solitude, du la:n « solus » signifiant « seul », est définit comme l’état d’un individu qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui. Nous verrons que la présence d’autrui peut m’éviter la solitude mais que ce n’est pas toujours systéma:que, ensuite, nous verrons que la solitude est souvent recherchée par l’homme et son ins:nct de survie puis nous verrons l’importance de l’u:lisa:on de la communica:on et la parole afin d’éviter la solitude.

Il est important de rappeler que la présence physique de l’autre est un excellent moyen de rompre la solitude. En effet, lorsque je me retrouve avec un ami, il est difficile de me sen:r seul puisque je ne le suis pas physiquement.

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Si je suis avec autrui, je parle, j’agis, la présence de cet individu me permet de passer un moment agréable, or la solitude est un sen:ment souvent lié à la tristesse. Il est donc naturel de penser que la solitude peut être évitée par la présence d’autrui, mais est-ce toujours le cas ? Est-ce que la solitude peut ressurgir même en présence de l’autre ? La parole suffit-elle à rompre la solitude ?

Jean-Paul Pinsonneault, dans son roman Les Abîmes de l’aube a dit « Mieux vaut la solitude que la présence d’un être qui, en dépit des apparences, reste sourd. »

Il peut arriver que lors d’un évènement je me retrouve face à un groupe de personnes qui me sont inconnues, et que ces personnes ne cherchent pas à prendre contact avec moi, je peux me sen:r seul même si je suis entourée de nombreuses personnes, car mis à l’écart. Je serais alors entouré physiquement mais seul mentalement.

Ainsi, on se rend compte que même entouré, nous pouvons nous sen:r désespérément seul.

Si l’homme a peur de la solitude c’est par:culièrement dû à son ins:nct de survie, alors, peut-on vraiment vivre seul ?

Beaucoup « d’expériences » ont déjà prouvé que l’homme n’est pas fait pour vivre seul. Par exemple, il y a une bonne vingtaine d’années, un homme a pris la décision de quiXer sa famille afin de s’éloigner et de se retrouver seul car il disait avoir besoin de se retrouver face lui-même. Il s’est donc enfermé à plus de 300 mètres de profondeur dans un pe:t abri et comptait y rester 200 jours sans avoir le moindre contact avec le monde extérieur. Seulement, au bout de 68 jours, l’homme est plus propice à la tristesse, à l’anxiété et même à la dépression. En défini:ve, cet exemple nous montre bel et bien que l’homme ne peux pas vivre seul, qu’il lui faudra toujours de la compagnie, il a besoin de vivre en société.

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