L'homme se réduit-il à la conscience?

L’introduction:

Le mot conscience vient du latin cum scientia qui signifie «accompagné de savoir». Être conscient,c’est en effet agir,sentir ou penser et savoir qu’on agit,qu’on sent et qu’on pense. Autrement dit,la conscience se manifeste en l’homme et en dehors de lui comme le témoin de sa transparence et de sa maîtrise de soi,c’est elle qui le déférencie de l’animal,elle se présente comme la preuve d’une lumière qui nous éclaire;c’est à dire qui illumine nos pensées et nos actes. Cependant l’expérience quotidienne nous démontre que l’homme pose des actes odieux et méprisables,des actes qui le rapprochent plus de l’animal. Voilà ce qui vient remettre en cause ici la définition de la conscience et le pouvoir qu’elle a dans le psychisme humain. Des lors se pose le problème suivant: la conscience est elle la seule instance présente dans le psychisme humain? La réponse à cette question nécessite l’analyse de cette série de questions: l’homme est il essentiellement conscient? Cependant,est-il toujours conscient?

Développement (axe1)

L’homme serait essentiellement conscient,autrement dit c’est la conscience qui caractérise l’homme. En effet la conscience réfléchie donne à l’homme la capacité de revenir sur ce qu’il pense,ce qu’il vit,sent ou fait. Notons que la conscience réfléchie s’apparente à une faculté de repli sur soi. En d’autres termes il s’agit de ce que l’on appelle la conscience de soi,et c’est elle qui différencie l’homme de l’animal. Convaincu de ce fait,Alexandre kojeve peut asserter dans son œuvre intitulée *introduction à la lecture de Hegel* ce qui suit: “l’homme est conscience de soi,conscient de soi,conscient de sa dignité et de sa dignité humaine et c’est en ceci qu’il diffère essentiellement de l’animal “

De plus,au travers de la conscience morale qui est dotée d’un pouvoir de jugement de nos pensées et de nos actes,l’homme est comparable à Dieu. En effet,la conscience morale est le juge du bien et du mal,c’est elle qui nous permet lorsque nous nous retournons sur nos propres actes de ressentir du remord,,du regret ou de la peine. Elle s’impose comme la voix de Dieu en nous. Rousseau semble aller dans la même veine que nous lorsqu’il asserte dans son ouvre intitulée *emile ou de l’éducation* ce qui suit “conscience! conscience! Juge infaillible du bien et du mal qui rend l’homme semblable à Dieu”

Transition: l’homme en tant qu’un être différent d’un animal,jouit d’une conscience qui est à la foi la conscience morale et réfléchie. Ce sont ces consciences qui nous font dire que l’homme serait un être essentiellement conscient. Cependant,est-il toujours conscient ?

(Axe2) l’homme n’est pas toujours conscient,cela voudrait dire que la conscience ne maîtrise pas tout ce qui se passe dans le psychisme humains. En effet, il existe dans le psychisme humain une autre substance appelée inconscient. Il est utilisé pour démontrer que l’homme n’est pas totalement conscient. Autrement dit, sa conscience n’est pas souveraine. Signifions par la que la conscience est tellement faible en intensité qu’elle n’arrive pas à maîtriser la somme de tout ce que nous devions percevoir et apercevoir. Ainsi selon Leibniz

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