L'homme est-il une chose comme les autres ?

Philosophe du XVII ème siècle, Blaise Pascal affirme que «L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ». Tirée du livre Les pensées, cette citation démontre d'une part que la dimension sensorielle des hommes est facteur d'une faiblesse physique et d'autre part que, doté de pensé celui ci est digne d'appartenir au monde intelligible, au milieu des choses.

Demander si l'homme est une chose comme les autres, c'est considérer l'homme comme étant une chose. Si l'on sen tient à l'étymologie,une « chose » du latin « causa » est une réalité concrète ou abstraite généralement déterminée par le contexte. Autrement dit, une chose représente tout ce qui peut exister, être pensé, à propos de quoi on peut affirmer ou nier quelque chose.Les choses constituent donc le monde. La question métaphasique préalable est alors : qu'est ce que l'homme? Du latin « humanitas », le terme se traduit par nature humaine, c'est à dire ce qui est humain, désignant donc indirectement les hommes en général.L'homme existe de deux manières, comme un objet reconnu uniquement dans sa dimensions physique ce qui se traduit pas la notion de «somatique» mais aussi comme un sujet possèdant une conscience.Il est conscient d'être un homme, de vivre puis de mourir.

En considérant l'homme dans sa vision holistique, pouvons nous admettre que cet être se démarque du monde?

Pour cela, nous verrons dans un premier temps que l'homme est considéré comme une chose et que ces deux termes présentent des similitudes. Dans un second temps, nous analyserons le fait que l'homme possédé une conscience qui lui permet de ce démarquer des choses. Puis, nous

Au même titre que les choses, l'homme existe, il peut être perçu voir même palpable.De la même manière que les objets, l'homme appartient à la nature,c'est à dire à l'ensemble de la réalité matérielle. Cependant, l'homme est il une chose ? Synonyme d'objet, la notion de «chose » renvoie à toutes sortes d’êtres. Ainsi, l'homme déploie son être comme le font les choses de la nature en général. L'homme existe alors tel un objet, il existe «en soi ».

Originel de Hegel (philosophe allemand du XIX ème siècle) mais avancé par Sartre (philosophe français du XX ème siècle) dans l’Etre et le Néant, le concept de l'en-soi désigne le monde des choses physiques, dans lequel les choses ont une essence, c’est-à-dire « ce que la chose est ». Pour définir ce concept Sartre prend pour exemple dans son œuvre l'existentialisme est un humanisme; le «coupe-papier».Cette objet, «produit d'une certaine manière», à «une utilité définie» c'est-à-dire, qu'issue d'une fabrication le coupe-papier est amené à remplir une fonction qui détermine ce qu'il est. L’existence du coupe-papier nécessite donc la conception d’une essence. En ce sens, «l’essence précède l'existence».L'être en-soi se traduit alors comme un être, une chose n’ayant pas la capacité de changer, et indépendant de sa conscience.

Allons vers une réflexion plus poussée, qui nous permettras d’identifier des similitudes plus approfondit entre choses et objet. Si un homme est une

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