LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'histoire est-elle une science?

Dissertation : L'histoire est-elle une science?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2017  •  Dissertation  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  36 983 Vues

Page 1 sur 5

Sujet: L’histoire est-elle une science?        

« L’histoire est la science des faits passés. » c’est ce qui affirme le scientifique Francis Bacon au XXVIème siècle. Mais, Maxime Chattam en 2006 prononce la phrase suivante « Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l’Histoire.», par conséquent l’histoire ne serait plus exacte, comme la science. De cette manière, nous retrouvons notre sujet : l’histoire est-elle une science ?

Le mot histoire a un double sens. D’abord, l’Histoire est la suite d’événements relatifs à l’homme, c’est-à-dire le passée de l’humanité. Encore, l’histoire est la discipline, pratiqué par des sujets humains, qu’étudie l’Histoire et cherche à la reconstituer. Ailleurs, la science désigne l'ensemble des connaissances et études d'une valeur universelle, qui ont un objet et une méthode basé sur l’observation objective vérifiable et des raisonnements rigoureux.

Ainsi, faut-il définir l’histoire comme une science ? Comment se rapproche-t-elle de la science ? Pourquoi elle pourrait se considérer différente de la science ?

Nous montrerons, dans un premier temps, le fonctionnement de l’idée de science de l’histoire. Par contre, nous ne pourrons pas négliger le fait que cette idée peut être fausse. Il ne semblera pas absurde de dire alors, qu’il y a un point d’intersection entre l’histoire et la science qui peut exister.

Tout d’abord, nous allons expliquer l’intention scientifique de l’histoire. Cette reconstruction du passé nécessite de certains critères qui la rendent similaire aux sciences conventionnelles.

Ainsi, l’objectivité doit être une caractéristique de l’historien. Pour son travail avec le passé, il faut à l’historien s’appuyer sur les faits et pas son point de vue. En effet, une impartialité totale est exigée pour éviter ses opinions sur les événements et donner les informations plus objectives possibles. Aussi, c’est impératif de s’éloigner de la mémoire qui est fortement influencé par les expériences personnelles. En plus, l’histoire se fourni de l’écrit du passé et des témoignages pour essayer de trouver la vérité, il faut donc être critique par rapport à eux.

Également, pour reconstituer les réalités vécus il se nourri de documents et enquêtes factuelles. C’est le cas des rendements de donnés comme la quantité de morts dans une guerre ou le nombre de femmes dans un pays. En particulier, nous pourrons mentionner les recherches archéologiques, les photos, vieux documents officiels et objets conservées entre autres. Tout ceci devra être analysé rigoureusement, localisé à son époque et mis en relation avec les connaissances nouvelles et vielles de chaque contexte.

Mais, l’histoire ne pourrait-elle pas être influencée par d’autres facteurs ?

Ensuite, nous verrons comment l’histoire peut supposer une subjectivité lors de la recherche. Dès le choix de sur quoi travailler, jusqu’à la façon de le faire, le facteur humain participe de la discipline.

L’État de conscience propre changera la démarche des historiens. L’éducation de chacun fera partie de la démarche prise, déterminera la capacité de recherche, qui va par exemple changer la quantité d’informations et documents qu’une personne utilise pour sa reconstruction du passé. Notamment, l’analyse fait par rapport à l’enquête sera lié aux expériences et la propre vie de l’historien. Dès lors, une personne qui est totalement contre la culture arabo-musulmane écrira l’histoire différemment qu’une personne de cette culture. En outre, la personnalité va dicter comment s’exprime l’historien et influencera le lecteur.

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (54.6 Kb)   docx (10.8 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com