L'esclavage est une forme déguisée de massacre

L’esclavage est une forme déguisée de massacre

La découverte de contrée inexplorées lors des grande exploration maritimes à partir du XVe siècle fortifie une veine féconde en littérature : la confrontation à l’autre, ainsi que les questions existentielles et morale qu’elle charrie. La découverte de nouveaux peuples provoque chez les européens une blessure narcissique et bouleverse les représentations du monde qu’ils avaient. Ces nouveaux peuples sont-ils humains malgré leurs différences ? Ont-ils par corrélation les même droits que les Hommes? Ces question éthiques ont laissé place à l’esclavage définie comme étant le statut juridique en vertu duquel un être humain reçoit la qualité de chose, et qui donc en fait la propriété d’un autre homme, susceptible d’être vendu ou encore acheté. Le terme d’esclave suppose donc une hiérarchie entre les hommes qui au fil des siècle a conduit à de nombreux atrocités humaines.

Bernardin de st Pierre, écrivain et botaniste français  (1737-1814), dans son œuvre Voyage à l’Ile de France s’oppose à la pratique de l’esclavage, qu’il juge comme un acte criminel , inhumain et profondément égoïste. A travers cet extrait l’auteur invite ses lecteurs à renoncer à leur individualisme afin de faire preuve d’humanité et de sensibilité face à la violence commise envers les peuples noirs réduit en esclavages.

Cependant peut-on réellement parler de massacre étant donné que les européens ont certes exploité les peuples noirs mais n’avaient pas pour but de les exterminer mais de s’en servir pour des raisons opportunistes ? La privation de droit d’un individu peut-elle être interprété comme une forme de massacre ?  L’esclavage n’est- il pas également causé par le manque d’information contribuant à la continuationdel’ignorance ?

1. La réaction inné de l’Homme face à la nouveauté

Depuis sa création l’homme se pensait seul, au centre de tout. La Renaissance fut le siècle des grandes découvertes, aussi bien scientifiques que géographiques avec notamment la découverte de nouvelles terres et donc par causalité de nouveaux peuples. Cependant bien que ces découvertes sembles aquises au XXIe siècle, celle-ci ont causés un profond bouleversement dans les mentalités des peuples Européens.  Les peuples d’Afriques ou encore d’Amérique avaient en effet de nombreuses différences. En effet ceux-ci avaient une génétique qui différait avec notamment leur couleur de peau plus mate, mais également dans leurs coutumes et dans leur mode de vie : ceux-ci ne partageaient pas le même religions, pas la même nourriture et avaient une intelligence technicienne bien moindre. De plus Bernardin de st Pierre soulignait également que ce peuple ne partageaient « pas nos opinions ». Une des principales caracteriques de l’homme est sa perpétuelle quête de sens. Or celui-ci ne comprenait pas ces nouveaux individu, ni même leur modes de vie.

Les européens ont dès lors effectué une hiérarchie raciale, s’affirmant en tant que supérieur aux peuples noirs. Nous pouvons donc parler d’ethnocentrisme soit un concept ethnologique ayant été introduit par W. G. Sumner au début du XXe siècle1. Il renvoie au fait de vivre sa propre culture comme si elle était la norme universelle, et de la prendre comme un cadre de référence permettant de juger d'autres cultures, pratiques, comportements, croyances, sans considération pour les normes qui ont cours dans ces cultures étrangères.

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