L'Être et le Néant : Jean-Paul Sartre
Commentaire de texte : L'Être et le Néant : Jean-Paul Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jdebnm • 14 Février 2022 • Commentaire de texte • 1 892 Mots (8 Pages) • 606 Vues
La liberté est un concept universel, souvent repris et questionner par tous les philosophes, ou presque.
Or, ils en donnent tous des définitions, Plus ou moins, différente. Jean-Paul Sartre est un philosophe très célèbre, connu de son vivant, ayant accompagné et encouragé de nombreuses luttes comme celle afro-américaines ou celle de mai 1968 ou les étudiants venait même le chercher.
Jean-Paul Sartre est ainsi un grand et fervent défenseur de la liberté dans une définition qui la pose comme total, absolue.
Dans ce texte, issu de son œuvre l’être et le néant, Jean-Paul Sartre met en valeur sa thèse, c’est-à-dire que l’homme est un néant, il n’est rien au départ mais que celui-ci devient par les choix qu’il va faire au cours de sa vie et qu’il peut faire parce qu’il est libre. Cependant, Cependant, sa thèse s’oppose à celle d’autres intellectuels. On peut citer Descartes qui, lui, dit que la liberté de l’homme s’arrête à celle de Dieu. Alors, dans ce texte, Sartre répond à la question : l’homme est-il forcément est totalement libre ? Pour y parvenir, il explique pourquoi des arguments cherchant à prouver le contraire nessou, d’après lui, pas valable.
Nous allons donc essayer de répondre à cette problématique en tentant de comprendre et d’expliquer ce que l’auteur sous-entend à travers ce texte. Pour ce faire, nous allons diviser ce texte en trois parties et répondre ainsi en trois temps. Premièrement, nous verrons que Sartre, de la première ligne à la huitième, énonce le premier argument qui s’oppose à la liberté, celui du déterminisme, plaçant Dieu ou la nature comme des instances supérieur à l’homme qui détermine son existence. deuxièmement, nous verrons que Sartre, de la huitième ligne à la onzième, expose le deuxième argument, qui s’oppose cette fois aussi à la liberté mais dans sa définition totale, absolue, provenant des sociologues. Sartre au fait cela afin de mettre en valeur sa thèse, ainsi nous verrons dernièrement que la 11e ligne à la fin du texte, l’auteur donne les raisons qui le pousse à remettre en cause les arguments qui lui sont proposés.
Ce texte commence par le terme « argument »,
on constate aussi dès le début qu’il est question dans le texte de répondre à un problème ou de prouver sa réponse, son point de vue. On remarque alors avec la suite de la phrase : « L’argument décisif utilisé par le bon sens contre la liberté consiste à nous rappeler notre impuissance. » que le problème posée concerne bien la liberté. Le terme « nous »renvoie à l’homme forcément. L’argument proposé qui nierai alors la liberté et que l’homme est « impuissant », c’est-à-dire qu’il n’a aucun pouvoir. Mais du pouvoir par rapport à quoi, on le comprend par la suite avec : « il semble que nous ne puissions pas nous changer nous-mêmes ». donc l’homme n’aurait aucun pouvoir sur lui-même, sur son existence. Par le choix de l’auteur des termes « il semble » , Il apparaît bien sceptique face a ce point de vue. On le constate, de plus, avec ce qui précède : « loin que nous puissions modifier notre situation à notre gré ». Sartre nous montre presque avec ironique ce qui donne cette argument, qu’il nomme par ailleurs très ironiquement « le bon sens », ne prennent même pas en compte l’hypothèse que chacun est maître de ses choix. Pourquoi ? Pour « le bon sens » l’essence précède l’existence, ainsi l’homme est objet, il a été créé. Or, si il a été créé c’est forcément dans un but précis, donc son existence est déterminé. Ceux qui pense de cette manière sont le plus souvent religieux, et place Dieu comme une instance, un être supérieur ayant créé l’homme avec un destin précis, une existence donc déterminé. S’ils ne sont pas croyant, c’est la nature qu’ils place comme instance supérieure. ainsi quand l’auteur dit « il semble que nous ne puissions pas nous changer nous-mêmes », il insinue que certains pensent que nous n’avons pas le pouvoir de faire des choix libre mais que nous ne changeront jamais. Il est évident que l’homme change physiquement, intellectuellement etc. Mais, c’est grâce et par la volonté de cette instance supérieure qu’il change et non par sa volonté propre, ainsi l’homme n’est pas libre. Sartre illustre bien par la suite : « je ne suis « libre » ni d’échapper au sort de ma classe, de ma nation, de ma famille. » , ici il reprend même un autre argument, celui de la socialisation, on voit le caractère complémentaire de ces deux arguments, mais nous développons sur ce point par la suite. Puis : « ni même d’édifier ma puissance ou ma fortune. » On voit bien que l’instance supérieure déterminerais l’avenir de l’homme, c’est elle qui décide. Si l’on est pauvre, c’est parce qu’elle l’a décidé. Si on est héritier fortunés, c’est parce que l’on a eu la chance qu’elle en décide ainsi. Je ne peux échapper à la décision de cette instance donc à mon destin. La suite de la phrase accentue plutôt le fait qu’il n’est pas possible de changer donc que l’homme étant puissant : « ni vaincre mes appétit les plus insignifiantes ou mes habitudes. » Le terme « appétit » renvoie ici aux désirs des hommes, déterminé. en disant : « l’histoire d’une vie, quel qu’elle soit et l’histoire d’un échec. » L’auteur montre bien le côté absurde voir pessimiste de la vie avec cette vision de l’existence. On sait que l’histoire évolue, on peut même convier ici Darwin et sa théorie sur l’évolution des espèces. Mais, ici l’histoire est comparé à un échec comme si la vie ne pouvait jamais être réussite. Cela paraît en effet logique si l’on part du principe que tout est déterminé. Réussir, c’est connaître le succès dans ce que l’on a entrepris. Or « entreprendre » n’a aucun sens si chaque action que je fais est préalablement déterminé. Alors
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