Freud et l'inconscient
Commentaire de texte : Freud et l'inconscient. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Coralie Lilith • 12 Mars 2016 • Commentaire de texte • 1 028 Mots (5 Pages) • 938 Vues
Sigmund Freud est un médecin (psychiatre) autrichien du début du XX° siècle . Il est l’inventeur de la psychanalyse (doctrine expliquant certains comportements grâce à l’inconscient). Ce texte, Métapsychologie est justement un texte fondateur de cette doctrine Freudienne car il en décrit les principes fondamentaux. Bien que les travaux de Freud soient aujourd’hui reconnus, ses contemporains critiquaient souvent ses travaux, à l’époque novateurs. Freud cherche ici à démontrer que l’existence de l’inconscient est scientifiquement possible. Ce texte peut-être séparé en trois parties : dans la première, Freud explique que la notion d’inconscient est contestée, dans la deuxième il cherche à expliquer la possibilité de sa thèse théorique, dans la troisieme partie il tente d'expliquer la validité pratique de celle ci. Freud cherche à repondre à la critique qui dirait qu'il n'a pas le droit de travailler scientifiquement sur l'inconscient.
Pourquoi le corps scientifique rejette l'idée de l'inconscient ? Tout d'abord, l'etude de l'inconscient se fait sur le terrain de l'etude de l’hystérie. L’inconscient n’est pas une « conscience obscure » c’est-à-dire qu’il ne consiste pas en des souvenirs enfouis qui auraient cessé de faire l’objet d’une visée intentionnelle de la conscience, mais qui seraient susceptibles d’être actualisés. Ce n’est pas une conscience souterraine, atténuée, qui resterait cependant en continuité avec la conscience claire. L’inconscient n’est pas davantage de la mauvaise foi ou un mensonge à soi-même par lequel le sujet refuserait de reconnaître comme sien ce qui lui appartient en propre et se masquerait à lui-même ce refus. Selon Freud, l'inconscient est un processus psychologique totalement différent du conscient, ce serait une coupure avec le conscient.
En fait, l'inconscient est définit très généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu’elles sont incompatibles avec les valeurs « morales » du surmoi. Le psychisme cherche toujours une satisfaction totale des plaisirs, le refoulement de ceux ci les places dans l'inconscient, qui continue d'exercer sur le psychisme.
L'inconscient n'est jamais perçu, il est inobservable, admettre son existence pour les scientifique
voudrait donc dire qu'ils devraient aller plus loin que « l’expérience immédiate », l'observation
directe.
Pour Freud, la science doit aller plus loin. La science a deux fonctions, la première étant
d'expliquer et comprendre les phénomènes, la seconde d'agir en conséquence afin de les éviter ou
de les reproduire ou autre en fonction du but déterminé. Selon lui, son hypothèse reste donc
scientifique et « nécessairement légitime » puisque ce phénomène est inexplicable la science à
pour mission de lui trouver une explication. Ce qui explique la deuxième partie du texte.
La première observation de Freud étant qu'il existe des phénomènes psychiques inexpliqués. Les
contenus de notre conscient sont incomplets et « lacunaires », nous sommes incapables de passer
d'idée concrètes à d’autres, de retrouver les causes, et les origines de nos idées conscientes.
Ne reste donc que deux solutions : abandonner le projet d’étude du psychique car trop irrationnel ,
ou admettre que ces causes échappent à la conscience.
Pour Freud, ces phénomènes inexpliqués n'ont rien à voir avec une pathologie, ils ne sont pas
rares, ils sont quotidiens, normaux. ces actes psychiques dont l’apparition reste inexplicable se
retrouvent aussi bien « chez l’homme sain que chez le malade » . il faut comprendre que si cette
hypothèse est scientifiquement valide, elle l'est chez tous les êtres humains, c'est une généralité .
Mais que sont donc concrètement ces phénomènes ? Ce sont par exemple, les mots que l'on
cherche longtemps, et qui nous reviennent subitement au moment ou on ne l'attend pas, ou bien
les souvenirs qu'on pensait disparus. Et cette impression qu'ils ressortent de ''nulle part''. Ce nulle
part serait-ce l'inconscient ? Si l’idée resurgit, c’est qu’on a continué de la chercher… mais de
...