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Explication d'un texte de st Bernard de Clairvaux (traité du libre arbitre)

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Par   •  26 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 546 Mots (7 Pages)  •  839 Vues

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EXPLICATION DE TEXTE

Saint Bernard de Clairvaux est un moine de l’ordre cistercien né en 1090 est mort en

1153 dans l’abbaye de Clairvaux, dont il fut l’abbé depuis sa création. Il est canonisé peu de

temps après sa mort, en 1174. Nous nous apprêtons à expliquer un texte extrait de son

ouvrage intitulé Traité du libre-arbitre. Ce texte a pour thème le libre arbitre. Nous nous

demandons donc en quoi le libre arbitre est-il une faculté de l’esprit conçue pour l’Homme.

Cet extrait est composé de trois mouvements, dont le premier évoque le rôle du libre arbitre

dans le salut, le deuxième l’Homme et l’animal dans les choix, et le troisième la question de

la volonté de l’Homme.

Tout d’abord, dans le premier mouvement, l’auteur aborde le rôle du libre arbitre

dans le salut. Il débute son texte en énonçant la thèse sur une notion qu’il développera au

cours de son étude : comprendre le rôle du libre arbitre. “en ce cas” laisse présager que

l’étude se porte sur un cas particulier. “vous répliquerez que…” montre qu’un texte

précédent développait déjà cette notion, certainement dans un cadre plus général venant

évoquer le cas particulier dont il sera question ici. Selon l’auteur, dans la deuxième phrase, le

rôle du libre arbitre est simple: “en deux mots”, être sauvé. L’auteur donne une réponse qui

semble vague à première vue quant au rôle de la faculté de choisir. Cette réponse à la thèse

semble floue et nécessite d’être éclaircie. Ce rôle est passif car il est d’être sauvé non de

sauver. Alors s’il est passif il n’est pas réellement l'œuvre du libre arbitre mais d’un élément

autre qui lui permet d’assouvir cette fonction de sauvé. Ce rôle est dépendant de la chose

qui le sauve. Il semble aussi être secondaire, car, en clair, son rôle principal est de réaliser un

choix entre deux choses en s’appuyant sur la volonté mais ici nous traitons d’un cas

particulier. Aux lignes 2 et 3, l’auteur poursuit son étude et on découvre l’importance du rôle

malgré sa passivité. S’il n’y a pas de libre arbitre alors il n’y a plus rien à sauver. Cette

suppression suggère un manque et donc l’importance du rôle. La Grâce, qui, ici, est une aide

surnaturelle accordée par Dieu aux hommes pour leur salut, qui est le fait d'échapper

à la damnation éternelle, est ce qui sauve le libre arbitre. Sans elle il n’y a plus de sauveur.

Dans ce cas particulier la Grâce a le rôle actif de sauver et est nullement moins importante

que le rôle du libre arbitre, et sa suppression suggère aussi un manque. Les deux rôles

semblent nécessaires/essentiels et semblent coexister de manière dépendante l’un de

l’autre. De plus, aux lignes 4 à 7, la suite et fin de la phrase étudié juste avant, nous voyons la

notion de dépendance et la nécessité entre les deux objets d’études pour obtenir une

nouvelle chose: le salut. C’est grâce à ces deux éléments qu’on l’obtient, d’où la nécessité et

l’importance de chacun et d’où la dépendance car s’il en manque un alors tout tombe dans

l’échec. Celle qui opère est la grâce quand celui qui en bénéficie est le libre arbitre. A

l’origine du principe du salut il y a Dieu. Il est le salut. Dieu est donc le libre arbitre et la grâce

qui coexistent et agissent de manière nécessaire. Si le libre arbitre est l’objet du salut et que

Dieu est le salut alors Dieu est le sauveur et le libre arbitre est le sauvé. Être l’objet de c’est

“se soumettre à”. Alors cela appuie sur la passivité du rôle du libre arbitre qui est dominé

par le salut, dominé par Dieu et par sa grâce. Les rôles ne peuvent pas s’inverser ni se

mouvoir. Le libre arbitre sera toujours l’objet du salut et Dieu sera toujours le salut car ils

sont les seuls à pouvoir remplir le rôle en question. Dieu ne peut pas se soumettre et le libre

arbitre ne peut pas dominer Dieu. Dans la phrase suivante, aux lignes 7 à 10, Saint Bernard

de Clairvaux dit que le salut domine mais qu’il dépend de la volonté de l’homme, de son libre

arbitre, et

dépend aussi de la grâce de celui qui donne le salut, de la grâce de Dieu. Encore une fois

l’auteur montre la dépendance des deux éléments pour recevoir le salut. Ainsi, si l’homme

consent, si l’homme veut, il peut, à l’aide de la grâce, à obtenir le salut. Son salut dépend

autant de lui que de celui qui grâce. Alors pour l’homme, ce choix détermine s’il sera sauvé

ou non. Ainsi, le rôle du libre arbitre est d’être sauvé dans ce cas particulier car si l’homme

choisit de recevoir la grâce donnée par Dieu alors il obtient le salut du sauveur.

Ensuite, dans le deuxième mouvement, Saint Bernard de Clairvaux parle de l’Homme

et des animaux dans les choix. Aux lignes 10 à 13, il entame ce mouvement en énonçant que

les

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